Foire aux questions sur les astronautes

Depuis 1983, 14 Canadiens ont été sélectionnés pour devenir astronautes.

En ce moment, le Canada compte quatre astronautes actifs : Jeremy Hansen, David Saint-Jacques, Jenni Gibbons et Joshua Kutryk.

L'ancien astronaute de l'ASC Marc Garneau est le premier Canadien à aller dans l'espace, dans le cadre de la mission STS-41G en octobre 1984.

L'ancien astronaute de l'ASC Chris Hadfield a été le premier Canadien à sortir dans l'espace. Il l'a fait deux fois pour installer le puissant robot Canadarm2 sur la Station spatiale internationale, dans le cadre de la mission STS-100 en avril 2001.

• En avril 2001, Chris Hadfield est sorti deux fois dans l'espace pendant la mission STS-100. Il est le premier Canadien à sortir dans l'espace. Il a passé un total de 14 heures et 54 minutes dans le vide spatial.
• En septembre 2006, Steve MacLean est le deuxième Canadien à sortir dans l'espace, pendant 7 heures et 11 minutes, dans le cadre de la mission STS-115.
• En août 2007, Dave Williams a pris part à trois sorties dans l'espace pendant la mission STS-118. Il a passé 17 heures et 47 minutes dans le vide sidéral, un record pour un astronaute de l'ASC.
• En avril 2019, David Saint-Jacques a effectué sa première sortie dans l'espace, pendant la mission Expedition 59. Il accomplit une série de tâches à l'extérieur de la Station pendant 6 heures et 29 minutes.

La plupart des astronautes actifs de l'ASC vivent à Houston, au Texas. Ils travaillent au centre spatial Johnson de la NASA. Cependant, l'astronaute David Saint-Jacques vit à Montréal tout en exerçant ses fonctions d'astronaute.

Ceux qui vivent à Houston reviennent périodiquement au Canada pour rencontrer la population canadienne et participer à diverses activités, notamment pour motiver les jeunes Canadiens à poursuivre leurs études en science, en technologie, en génie ou en mathématiques.

Leurs différentes formations les amènent aussi à voyager ailleurs dans le monde, comme en Russie, au Japon ou en Europe.

Consultez la page Que font les astronautes? pour en savoir plus.

Les coordonnées des astronautes actifs ou retraités sont confidentielles. Vous pouvez toutefois leur envoyer un courriel ou encore une lettre à l'adresse suivante :

Toutefois, s'il s'agit d'une demande d'entrevue, veuillez contacter notre Bureau des relations avec les médias.

Consultez la page Comment inviter un astronaute ou un conférencier pour en savoir plus.

Consultez notre page Web consacrée à l'ancien astronaute de l'ASC Chris Hadfield. Vous pouvez aussi consulter son (Chris Hadfield) site Web personnel (en anglais seulement).

Les astronautes réalisent des expériences scientifiques tous les jours de la semaine à bord de la Station. Ils ont toutefois une charge de travail réduite les samedis et dimanches.

Regardez une vidéo où Chris Hadfield explique comment le corps humain s'adapte à la microgravité.

Consultez la page consacrée à l'alimentation dans l'espace.

La masse, le volume et la densité des aliments envoyés à la Station spatiale internationale dépendent du type d'aliment et de son état. Par exemple, certains sont réhydratables et mis en sachet, d'autres sont en conserve et d'autres sont à leur état naturel.

Dans le cas des aliments réhydratables, par exemple, chaque contenant sans aliment a une masse d'environ 5 g. Le maximum en aliment réhydraté est de 40 g et le maximum d'eau ajoutée au contenant est de 250 ml. La quantité d'eau ajoutée varie selon l'aliment réhydratable : certains n'en auront besoin que de 75 ml, tandis que pour d'autres, ce sera 250 ml.

Consultez aussi la page consacrée à l'alimentation dans l'espace.

Consultez la page consacrée au sommeil dans l'espace.

Consultez la page consacrée à l'activité physique dans l'espace.

Voici la réponse de l'ancien astronaute de l'ASC Chris Hadfield à cette question :

« Il y a des gens qui se sentent seuls au cœur de toutes les grandes villes du monde, entourés par le bruit et des millions de personnes. La solitude n'est pas provoquée par l'endroit où l'on se trouve, mais bien par un état d'esprit.

À bord de la Station, la Terre entière est à notre fenêtre, des gens nous parlent par radio, nous pouvons appeler nos parents et amis, nous pouvons parler avec les autres membres de l'équipage et nous avons tout un éventail d'expériences scientifiques à mener et du travail à accomplir.

Ici, la solitude n'est pas un problème plus grave qu'ailleurs dans le monde. »

Oui, il est possible de pleurer dans l'espace et les yeux produisent des larmes, comme sur Terre.

Toutefois, à cause de la microgravité, les larmes ne coulent pas sur les joues. Elles forment plutôt des boules de liquide qui restent collées sur les yeux.

Les astronautes doivent absolument utiliser des mouchoirs pour essuyer leurs larmes!

Consultez la page consacrée à l'hygiène personnelle dans l'espace.

Le vide spatial n'a pas d'odeur. Mais après une sortie dans l'espace, le sas où sont revenus les astronautes dégagerait une odeur de métal ou de poudre à canon.

Selon l'ancien astronaute de l'ASC Chris Hadfield, l'espace « ressemble à une immense tapisserie de velours noir couverte d'innombrables lumières minuscules fixes et parfaites, où la Voie lactée, floue, brille d'une faible lueur. »

Impossible de faire la lessive à bord de la Station spatiale internationale! Cela prendrait trop d'eau, tout simplement.

Les astronautes portent donc leurs vêtements jusqu'à ce qu'ils soient trop sales... puis ils les jettent. Tous les déchets de la Station se consument dans l'atmosphère.

Consultez aussi la page consacrée à l'hygiène personnelle dans l'espace.

Consultez la page consacrée à l'hygiène personnelle dans l'espace.

Les astronautes s'entendent tous pour dire que la plus belle chose à regarder depuis l'espace est... la planète Terre!

Julie Payette ne se lassait pas de « la magnifique beauté de notre planète. Vue de l'espace, elle ressemble à une énorme bille bleue et blanche sur un fond noir. En orbite, on peut voir les nuages, les océans, les montagnes et même la forme générale des grandes villes et des aéroports. »

Oui, les femmes astronautes ont leurs règles dans l'espace, comme sur Terre. Aucun trouble menstruel n'a été associé à la microgravité. Lors des premiers vols spatiaux habités, on a craint que les femmes ne puissent avoir leurs règles sans danger en situation de microgravité.

On pensait que la microgravité risquait d'entraîner ce qu'on appelle un « flux menstruel rétrograde », c'est-à-dire entraîner le flux menstruel vers l'intérieur du corps plutôt que vers l'extérieur. Autrement dit, le sang s'écoulerait de la cavité utérine dans les trompes de Fallope, et ensuite dans le bassin et l'abdomen, ce qui provoquerait des douleurs et augmenterait le risque d'endométriose. Bien que ce phénomène n'ait pas été observé au cours des missions spatiales passées, d'autres études s'imposent pour mieux comprendre comment le corps se comporte en situation de microgravité.

Pour diverses raisons, de nombreuses femmes astronautes préfèrent toutefois prendre régulièrement de faibles doses de contraceptifs oraux afin de réduire ou d'inhiber leurs menstruations durant les missions de longue durée. Par conséquent, on estime qu'il faudra plusieurs années pour recueillir suffisamment d'informations sur les cycles menstruels naturels dans l'espace.

Une partie de l'eau est envoyée en sac à la Station, à bord de vaisseaux de ravitaillement. L'autre partie est recyclée à partir de l'eau déjà présente à bord.

Regardez cette vidéo où Chris Hadfield explique le processus de recyclage de l'eau dans la station, grâce auquel on parvient à récupérer 93 % des eaux usées! En somme, l'urine est mêlée aux eaux usées produites à bord (humidité, transpiration, etc.). Ces eaux sont ensuite purifiées pour en faire de l'eau potable. Il est ainsi possible de recycler plus de 6000 litres d'eau par année à bord de la Station depuis l'installation du système en 2010.

La Station est donc presque autonome en ce qui concerne la production d'eau potable, un processus crucial dans la perspective d'éventuels séjours prolongés loin de la Terre, mais qui sert également dans certaines régions éloignées du globe.

Le plus grand danger réside dans l'énorme puissance et la forte accélération du lancement du vaisseau spatial dans lequel ils s'envolent dans l'espace.

Ensuite, en orbite, les astronautes doivent continuellement faire face à une série de dangers, soit le rayonnement, les bris occasionnés par les impacts de météoroïdes et les défaillances de la Station spatiale internationale, comme les risques d'incendie, de dépressurisation et de fuite d'ammoniac.

De temps à autre, les astronautes peuvent entendre un « ping! » lorsque des micrométéoroïdes ou de minuscules débris spatiaux percutent la Station. Les panneaux solaires sont pleins de petits trous percés par des micrométéoroïdes!

Voici la réponse de l'ancien astronaute de l'ASC Chris Hadfield à cette question :

« La peur s'installe lorsqu'on n'est pas prêt à affronter l'inconnu. Se retrouver dans une situation inattendue sans savoir comment intervenir rendrait n'importe qui mal à l'aise.

Si on n'est pas prêt à faire face aux imprévus, on les craindra d'autant plus, surtout si on se retrouve dans le pétrin ou même en danger de mort. Les astronautes travaillent des années à prévoir et à comprendre l'inconnu, et décident à l'avance comment ils réagiront, ce qui leur évite d'éprouver la peur.

Voilà pourquoi nous faisons de si longues études. C'est aussi pourquoi nous travaillons autant avec des simulateurs. On est souvent nerveux la première fois qu'on fait quelque chose de difficile, mais cela semble parfaitement normal la 50e fois. C'est ce que les astronautes visent, c'est-à-dire faire en sorte que toute éventualité pendant un vol spatial semble normale.

Les astronautes ne sont pas extraordinairement braves, juste extraordinairement prêts à tout! »

Les deux! La Station spatiale internationale est en orbite autour de la Terre à une distance d'environ 400 km. À l'ombre, il fait -120 degrés Celsius. Au soleil, il fait 150 degrés Celsius.

Les astronautes peuvent percevoir les craquements du métal causés par l'expansion lorsque la Station passe de l'ombre à la lumière du Soleil et vice-versa!

Plus on s'éloigne du Soleil, plus il fait froid. Il faut prendre en considération ces écarts marqués de température lorsqu'on conçoit des engins spatiaux.

Consultez l'infographie intitulée Comment l'espace affecte-t-il le corps humain? et la page consacrée aux effets de l'espace sur le corps humain.

Les astronautes de la Station spatiale internationale utilisent le temps universel coordonné. C'est le résultat d'un compromis conclu entre les centres de contrôle de mission de Houston et de Moscou.

Souvenez-vous simplement qu'à la Station, l'heure est la même qu'à Londres, en Angleterre.

Les astronautes éteignent la plupart des lumières au moment de se coucher. Cela leur semble naturel de le faire! De plus, cela permet d'économiser beaucoup de précieuse énergie.

Consultez la page consacrée au sommeil dans l'espace pour en savoir plus.

Plusieurs lancements de missions sans équipage et de missions habitées ont lieu au centre spatial Kennedy, en Floride. Il est à noter que le dernier lancement d'une navette spatiale de la NASA remonte au 8 juillet 2011.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les lieux d'observation officiels, veuillez consulter le site Web du centre spatial Kennedy pour connaître le calendrier des lancements (en anglais seulement).

D'autres sites de lancement existent en Europe, en Guyane et au Kazakhstan notamment. Consultez le site Web des agences spatiales responsables de ces sites de lancement pour en savoir plus.

Mais il est possible aussi de regarder les lancements dans le confort de votre domicile! Les détails sur les lancements font généralement l'objet de publications de l'ASC, de la NASA et de l'ESA dans les médias sociaux. (Médias sociaux de l'ASC)

C'est le Russe Gennadi Padalka qui détient le record du temps passé dans l'espace : 879 jours en orbite au total lors de cinq missions.

Un autre cosmonaute, Valeri Poliakov, détient le record du plus long séjour continu dans l'espace : 437 jours, 17 heures et 38 minutes (14 mois) à bord de Mir, de janvier 1994 à mars 1995.

La Station fait le tour du monde en 92 minutes à une altitude moyenne de 400 km, ce qui correspond à une vitesse de 8 km/s, 500 km/min ou 28 000 km/h, soit environ Mach 25.

Consultez la page intitulée Comment voir la Station spatiale internationale de chez soi.

Oui! Consultez la page intitulée Comment voir la Station spatiale internationale de chez soi.

Les astronautes travaillent dans les laboratoires toute la journée. Toutefois, pendant leur temps libre ou s'ils ont un peu de temps entre deux tâches, ils peuvent facilement publier un message sur ce qu'ils font ou envoyer une photo récente!

C'est une façon extrêmement simple pour les astronautes de communiquer l'incroyable aventure des voyages dans l'espace, presque en direct.

Consultez la page consacrée à la détente dans l'espace pour en savoir plus.

Les astronautes publient des messages dans les médias sociaux à l'aide d'un ordinateur portatif ordinaire. Le signal de la Station spatiale internationale est relayé par satellite à un site miroir au centre de contrôle de mission de Houston, au Texas.

La connexion est très lente et l'accès est limité à certains moments de la journée (selon les liaisons avec différents satellites). Néanmoins, elle permet aux astronautes d'avoir un accès simple et direct à Internet, ce qui est suffisant pour publier des messages dans les médias sociaux.

Consultez la page consacrée à la détente dans l'espace pour en savoir plus.

Prendre des photos et enregistrer des vidéos de la Terre est une partie reconnue des travaux scientifiques à bord de la Station spatiale internationale.

Les astronautes documentent :

• les impacts des changements climatiques,
• l'étalement urbain,
• les graves perturbations, comme des éruptions volcaniques, des feux de forêt et des ouragans.

Il s'agit également de l'un des passe-temps préférés des astronautes, auquel ils aiment s'adonner après leur quart de travail. Regardez cette vidéo où Chris Hadfield parle de ses techniques de photographie et de la passion qu'il éprouve à photographier notre planète en constante évolution.

Les appareils photo de la Station sont changés à mesure que de nouveaux modèles apparaissent sur le marché. Ils sont de marque Nikon en grande majorité, mais d'autres modèles se trouvent à bord.

Les astronautes peuvent compter sur un éventail d'objectifs (jusqu'à 400 mm) et peuvent même apporter les appareils photo avec eux quand ils sortent dans l'espace.

Puisque la Station spatiale internationale fait le tour de la Terre toutes les 92 minutes, les astronautes apprennent à la connaître assez bien… un peu comme vous connaissez votre propre quartier!

En plus, les astronautes ont accès à un ordinateur servant à déterminer la position de la Station et à quelques atlas.

Les astronautes peuvent prendre des photos des étoiles et de la Lune, mais la plupart des hublots de la Station spatiale internationale sont orientés vers la Terre. Par ailleurs, il faut être dans un endroit sombre pour photographier les étoiles, mais les hublots orientés vers les étoiles sont dans des endroits très éclairés.

Les étoiles sont brillantes quand on les observe depuis la Station, mais pas vraiment plus que lors de leur observation sur Terre pendant une nuit très sombre. Et puis notre planète et ses contrastes sont beaucoup plus spectaculaires à observer!

Depuis la Station spatiale internationale, les photos sont prises avec une sensibilité ISO élevée. Vu le rayonnement intense dans l'espace, les pixels sont détruits beaucoup plus vite.

Par conséquent, les photos de nuit sont couvertes de points qui ressemblent à des étoiles multicolores. Les points blancs indiquent la défaillance de tous les sous-pixels (rouges, verts et bleus), alors que les points rouges, verts et bleus indiquent la défaillance des deux autres sous-pixels correspondants.

L'ASC s'occupe du montage des vidéos des astronautes de l'ASC et de leur publication dans les médias sociaux.

Oui, il est possible de voir la pollution terrestre depuis l'espace.

Pollution lumineuse

Le projet Cities at Night (en anglais seulement) – une collaboration de l'Université Complutense de Madrid, du cégep de Sherbrooke et de particuliers – a porté sur la pollution lumineuse.

Les objectifs étaient les suivants :

• colliger des milliers de photos prises par des astronautes depuis la Station spatiale internationale;
• générer une carte en couleurs de la Terre, la nuit;
• étudier les effets nuisibles de la pollution lumineuse sur les écosystèmes et la santé humaine.

Pollution atmosphérique

Des satellites – dont de nombreux satellites canadiens d'observation de la Terre – permettent de surveiller l'environnement et les effets de la pollution sur l'air, l'eau et les sols.

Par exemple, ils peuvent recueillir des données sur la répartition du monoxyde de carbone à l'échelle de la planète et distinguer les sources de pollution naturelles de celles attribuables à l'activité humaine.

Par ailleurs, depuis la Station, les astronautes peuvent facilement voir :

• les coupes à blanc;
• les éruptions volcaniques;
• les feux de forêt;
• la pollution fluviale;
• le smog.

La dernière campagne de recrutement d’astronautes a eu lieu en 2017. Les trois autres campagnes de recrutement ont eu lieu en 2009, en 1992 et en 1983.

Consultez la page Web sur la campagne de recrutement de 2017 et celle sur l'histoire du corps des astronautes canadiens pour en savoir plus.

Consultez la page sur les exigences et conditions d'emploi des astronautes et la section consacrée aux astronautes pour en savoir plus.

Consultez la page Web sur la campagne de recrutement d'astronautes de 2017.

Les outils utilisés pour évaluer les candidats dans le cadre de la campagne de recrutement d'astronautes de l'ASC ont été mis au point de concert avec le directeur du conditionnement physique et le directeur général – Recherche et analyse (Personnel militaire) du ministère de la Défense nationale. Les évaluations ont été effectuées avec le soutien direct des organisations suivantes :

• Ministère de la Défense nationale
  • Programme de soutien du personnel de la garnison Saint-Jean et de la Base des Forces canadiennes Halifax
  • Directeur général – Recherche et analyse (Personnel militaire)
  • Directeur du conditionnement physique, Recherche et développement en performance humaine
• Forces armées canadiennes
  • Officiers spécialistes de diverses bases
  • Garnison Saint-Jean
  • Groupe de soutien de la 2e Division du Canada
  • Base des Forces canadiennes Halifax
  • École du génie naval des Forces armées canadiennes, Division du contrôle des avaries
• Entreprises privées
  • Falck Safety Services Canada
  • Survival Systems Training Limited
  • Concept-R

Les examens médicaux des candidats ont été effectués avec le soutien direct du Groupe des Services de santé des Forces armées canadiennes et des établissements suivants :

• Hôpital général de North York
• North York Eye Clinic
• Life Labs

La campagne de recrutement de 2017 était ouverte à tous les Canadiens qui possédaient le niveau de scolarité et l'expérience professionnelle exigés. Plus de 13 % des 3772 postulants ont dit appartenir à une minorité visible et 22,5 % des demandes ont été présentées par des femmes. L'ASC a reçu des demandes de toutes les régions du Canada ainsi que de Canadiens vivant à l'étranger. Les responsables de la campagne de recrutement ont veillé à ce que le processus de sélection soit rigoureux et qu'il réponde aux plus hautes normes d'équité. Les candidats sélectionnés sont ceux qui ont satisfait le mieux à toutes les exigences du poste.

Tous les candidats astronautes doivent suivre un programme de formation en trois étapes.

Les recrues doivent tout d'abord suivre la formation de base qui porte principalement sur les compétences de base des astronautes. Elle touche plusieurs sujets, notamment les vols spatiaux, les sciences de la vie, la robotique, l'observation de la Terre, les relations avec les médias et l'utilisation d'un appareil photo.

Les candidats astronautes sont aussi mis dans des situations exigeantes pour qu'ils puissent développer leur esprit d'analyse et leurs compétences opérationnelles tout comme leur jugement dans des conditions extrêmes. Ils apprennent à piloter un avion, s'exercent aux sorties extravéhiculaires au Laboratoire de flottabilité nulle de la NASA (piscine de 12 m de profondeur) et participent à des simulations de missions spatiales et à des expéditions de survie.

Une fois qu'ils ont terminé et réussi leur formation de base, les candidats se voient officiellement donner le titre d'astronaute. Ils passent ensuite aux étapes suivantes de leur formation.

• Formation continue et tâches en attente d'une mission
• Formation spécifique à une mission spatiale

L'échelle salariale des astronautes compte trois niveaux :

1. Niveau de recrutement : Comprend la période de formation et d'entraînement (l'entraînement formel et l'expérience de travail) requise pour acquérir toutes les compétences nécessaires dans un cadre opérationnel de vols spatiaux.
2. Niveau de qualification : Atteint lorsque l'astronaute a réussi le programme de formation de base des astronautes de la NASA ou l'équivalent. L'astronaute est alors jugé pleinement qualifié et en attente d'une affectation à une mission spatiale.
3. Niveau supérieur : Atteint lorsque l'astronaute a réalisé une mission dans l'espace.

L'échelle salariale des niveaux I à III varie de 97 100 $ à 189 600 $ (données de 2023).

Les astronautes sont embauchés pour une période déterminée.

La nomination initiale sert de période d'évaluation et peut durer jusqu'à trois ans. Si l'astronaute obtient une évaluation favorable à l'issue de la période, il se verra offrir une nomination pour une période déterminée de cinq ans, renouvelable.

Consultez la section Que font les astronautes? pour en savoir plus.

L'ASC ne recommande aucun programme d'études particulier.

Vous devriez opter pour un programme d'études qui vous passionne. Ainsi, peu importe l'allure que prendra votre parcours professionnel, vous occuperez des fonctions que vous aimerez et qui vous permettront de vous épanouir.

Généralement, l'ASC recrute des scientifiques, des ingénieurs ou des médecins possédant toute une variété d'acquis.

Consultez la section consacrée aux exigences et conditions d'emploi des astronautes pour en savoir plus. Vous pouvez également consulter le profil des astronautes actifs ou retraités de l'ASC.

Non. À titre informatif, les candidats choisis en 2009 par l'ASC avaient 33 et 39 ans au moment de leur sélection, et en 2017, 29 et 35 ans.

Au moment de leur sélection, les candidats de la NASA en 2013 avaient entre 26 et 46 ans.

Consultez le profil de nos astronautes pour en savoir plus sur leur parcours.

Les candidats doivent :

• soit avoir la citoyenneté canadienne;
• soit être résident permanent du Canada.
  • La préférence est accordée aux personnes ayant la citoyenneté canadienne.

Consultez la section consacrée aux exigences et conditions d'emploi des astronautes pour en savoir plus.

Non. Toutefois, une expérience de pilotage, militaire ou privé, constitue un atout certain pour les candidats astronautes.

Consultez la section consacrée aux exigences et conditions d'emploi des astronautes pour en savoir plus.

Oui, les candidats ayant subi une intervention de chirurgie réfractive au laser (PRK et LASIK) sont admissibles.

Toutefois, l'ASC ne recommande pas le recours à la chirurgie réfractive au laser dans l'unique but de présenter sa candidature afin de devenir astronaute.

Consultez la section consacrée aux exigences et conditions d'emploi des astronautes pour en savoir plus sur l'acuité visuelle requise.

Il est essentiel pour les astronautes de pouvoir nager, faire du surplace et de nager sous l'eau.

Dans le cadre de leur formation de base, les astronautes participent à des formations préparatoires aux sorties dans l'espace et aux missions spatiales. Elles se tiennent souvent sous l'eau. Ce genre d'activité exige une certification en plongée sous-marine.

De plus, les astronautes en formation doivent piloter des avions à réaction. Pour pouvoir participer à cette activité obligatoire, ils doivent passer avec succès un cours militaire de survie aquatique.

Ainsi, pendant le processus de recrutement, les candidats seront appelés à :

• nager au moins 250 mètres en 10 minutes;
• faire du surplace dans l'eau pendant au moins 10 minutes;
• nager sous l'eau sur une distance d'au moins 15 mètres.

Oui. Les candidats astronautes seront assujettis à des tests spécialement conçus pour évaluer leur capacité à devenir astronaute.

En raison de la nature physique de cette profession, une bonne forme physique est essentielle.

Consultez les exigences et conditions d'emploi des astronautes pour en savoir plus.

La campagne de recrutement d'astronautes de 2017 était ouverte à tous les Canadiens qui satisfaisaient aux exigences en matière de formation et d'expérience professionnelle. Quelque 13,5 % des 3772 demandes reçues ont été soumises par des candidats qui se sont identifiés comme appartenant à une minorité visible.

Un processus de sélection rigoureux répondant aux plus hautes normes d'équité a été établi. Les candidats retenus sont ceux qui ont le mieux satisfait à toutes les exigences du poste.

Pour plus de détails sur la campagne de recrutement d'astronautes de 2017 : Les deux nouveaux astronautes de l'ASC.

Consultez la page consacrée aux exigences et conditions d'emploi des astronautes et aussi celle intitulée Comment devenir astronaute.