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Nouvelles de la Station spatiale internationale - 2017

L'astronaute canadien David Saint-Jacques dévoile de nouvelles expériences scientifiques et technologies de pointe

L'astronaute de l'Agence spatiale canadienne (ASC) David Saint-Jacques prend la pose avec Sylvain Laporte, président de l'ASC, Lucy Stojak, présidente du Comité consultatif de l'espace, et des scientifiques et ingénieurs qui ont mis au point des expériences et des technologies canadiennes. (Source : ASC.)

Le , David Saint-Jacques, astronaute de l'ASC, accompagné de Sylvain Laporte, président de l'ASC, a annoncé deux nouvelles expériences canadiennes qui seront menées dans la Station spatiale internationale et un nouvel instrument biotechnologique qui y sera utilisé.

  • Bioanalyseur : Ce nouvel instrument canadien analysera le sang en temps quasi réel en vue de fournir des données sur plusieurs marqueurs biologiques et le nombre de cellules à des fins scientifiques. Sur Terre, il pourrait permettre d'améliorer les services d'analyse hors laboratoire, quel que soit l'endroit.
  • Immuno Profile : Cette expérience permettra d'examiner et de surveiller le système immunitaire des astronautes durant leur mission de longue durée à bord de la Station. Les résultats pourraient nous aider à comprendre l'évolution de certaines maladies au fil du temps, comme les mécanismes de réactivation des virus latents et l'affaiblissement du système immunitaire lié à l'âge.
  • Vascular Aging : Prenant appui sur des études antérieures menées dans l'espace, l'expérience Vascular Aging se penchera sur l'effet de l'apesanteur, de la nutrition, de l'activité physique et du rayonnement sur le système cardiovasculaire et sur l'apparition d'une résistance à l'insuline en orbite. Réalisée en collaboration, cette expérience sera la première du genre et fournira des données qui nous permettront de maintenir l'équipage en bonne santé et de connaitre certains éléments importants reliés au mode de vie qui peuvent nous affecter sur Terre.

Le Dr Saint-Jacques a également présenté certaines expériences de longue haleine qui se dérouleront et des instruments biotechnologiques qui seront utilisés pendant sa mission, notamment Vascular Echo, MARROW, TBone, At Home in Space et Wayfinding. Le biomoniteur devrait être envoyé à la Station spatiale en .

La prochaine mission de ravitaillement du vaisseau-cargo Dragon sera le 27e attrapé cosmique du Canadarm2

Canadarm2 attrape le Dragon

Source : NASA.

Le à 11 h 24 (HNE), le vaisseau-cargo Dragon de SpaceX sera lancé depuis le cap Canaveral, en Floride, vers la Station spatiale internationale, où il arrivera trois jours plus tard. Les astronautes de la NASA Mark Vande Hei et Joseph Acaba utiliseront le Canadarm2 pour l'attraper.

C'est la 27e fois que le Canadarm2 fera ce type d'« attrapé cosmique ».

Les contrôleurs de robotique au siège social de l'ASC soutiendront les opérations de saisie et de largage du vaisseau-cargo.

Cette 13e mission de ravitaillement de SpaceX comprend près de 2200 kg d'équipement de recherche, de fournitures pour l'équipage et de matériel.

De l'équipement destiné aux études canadiennes Vascular Echo et MARROW sera livré à la Station, alors que les échantillons de sang et d'haleine prélevés par les astronautes dans le cadre de l'étude MARROW seront retournés sur Terre.

Le vaisseau-cargo devrait être désamarré de la Station spatiale le .

Il est possible de voir l'attrapé et l'amarrage en direct sur les chaînes NASA TV (en anglais seulement) et UStream (en anglais seulement) à partir de 4 h 30 (HNE) le .

Le Canadarm2 attrapera Cygnus

Canadarm2 attrape Cygnus

Source : ESA/NASA

Le , le vaisseau-cargo Cygnus d'Orbital ATK sera en route vers la Station spatiale internationale pour livrer plusieurs tonnes de fret, notamment des provisions pour l'équipage et des expériences scientifiques.

Deux jours plus tard, l'astronaute de l'Agence spatiale européenne Paolo Nespoli et celui de la NASA Randy Bresnik saisiront Cygnus avec le Canadarm2. Ce sera la première fois que le bras robotisé attrapera un vaisseau de ravitaillement depuis qu'une de ses mains (effecteur de verrouillage) a été remplacée en .

Une fois saisi, Cygnus sera amarré à la Station spatiale par les contrôleurs de mission au sol.

Cygnus devrait être relâché au début de .

L'attrapé cosmique et l'amarrage seront diffusés en direct le sur les chaînes NASA TV (en anglais seulement) et UStream (en anglais seulement) à partir de 4 h 15 (HNE).

Une nouvelle « main » pour le Canadarm2

Canadarm2

Source : NASA.

Le Canadarm2 recevra une nouvelle « main » au cours d'une sortie dans l'espace prévue pour le . Après 16 ans de travail infatigable à la Station spatiale internationale (SSI), un des effecteurs de verrouillage du Canadarm2 sera remplacé en raison de l'usure normale.

L'Agence spatiale canadienne (ASC) et la NASA ont décidé de lui substituer un nouvel effecteur pour qu'il soit possible de poursuivre les activités essentielles avec le bras robotisé, notamment d'entretenir la SSI et d'attraper les vaisseaux-cargos.

Comme dans le cas d'une voiture, le Canadarm2 a été conçu pour ce type de réparation de routine. Il a été construit en sections faciles à retirer et à remplacer dans l'espace. Sachant qu'il faudrait un jour réparer le Canadarm2, l'ASC a envoyé des pièces de rechange à la SSI longtemps à l'avance. Un effecteur de rechange se trouve à bord de la station spatiale depuis .

Lorsqu'ils sortiront dans l'espace, les astronautes mettront à la place de l'effecteur usé celui qui se trouve actuellement sur la base mobile. L'effecteur retiré du bras canadien sera renvoyé sur Terre pour être remis à neuf.

La sortie dans l'espace sera diffusée en direct à partir de 6 h 30 (HAE) sur la chaîne NASA TV (en anglais seulement).

Une série d'activités pour l'expérience canadienne At Home in Space

La Terre depuis la Station spatiale internationale

Source : NASA.

Une série d'activités sera réalisée cette semaine dans le cadre de l'expérience canadienne At Home in Space, tant dans l'espace que sur Terre.

Un astronaute à bord de la Station spatiale internationale (SSI) et deux astronautes de retour sur Terre répondront à un questionnaire pour aider les chercheurs à comprendre comment ils s'adaptent à leur environnement et le modifient pour qu'ils se sentent comme chez eux. Les scientifiques veulent aussi savoir comment ils cohabitent avec des collègues du monde entier et comment ils apprennent à vivre loin de chez eux et de leur famille. Au fil de la semaine, d'autres membres d'équipage de la SSI prendront des photos de leur cabine.

À la suite de cette expérience, les chercheurs pourraient proposer des améliorations dans des environnements similaires sur Terre. Par exemple, les responsables des maisons de repos et des résidences-services pourraient aider les résidents à se sentir chez eux en apprenant comment des personnes arrivent à partager un lieu de vie confiné et à développer une culture unique qui renforce leurs liens d'amitié et rehausse leur moral.

Douze astronautes en tout participeront à l'expérience At Home in Space.

Semaine marathon de l'expérience MARROW

L'astronaute de l'Agence spatiale européenne (ESA) Paolo Nespoli recueille un échantillon d'haleine dans le cadre de l'expérience canadienne MARROW, menée à bord de la Station spatiale internationale. (Source : ESA.)

Le 17 septembre, trois astronautes à bord de la Station spatiale internationale ont commencé l'expérience scientifique canadienne MARROW en orbite. Pendant huit jours, ils prélèveront des échantillons de sang, d'haleine et d'air ambiant pour que nous puissions mieux comprendre l'effet de la microgravité sur la production et le fonctionnement des cellules sanguines. Les résultats de cette expérience nous renseigneront sur l'anémie « spatiale », mais nous aideront aussi à soigner les patients alités ici sur Terre. Un total de 12 astronautes participeront à l'étude.

L'expérience scientifique américaine CREAM transférée du Canadarm2 au bras robotisé japonais

Tu le tiens bien, là? Simulation du transfert de CREAM entre le Canadarm2 et le bras japonais. (Source : ASC.)

Après avoir attrapé Dragon le 16 août, le Canadarm2 retirera de la soute du vaisseau-cargo une expérience scientifique américaine du nom de CREAM (pour Cosmic-Ray Energetics and Mass) afin de la transférer au bras robotisé japonais (télémanipulateur du module d'expérimentation japonais). Il s'agit du tout premier transfert d'une expérience scientifique américaine entre le Canadarm2 et le bras robotisé japonais.

CREAM est un instrument de détection des rayons cosmiques qui permettra d'étudier la composition et le fonctionnement de notre galaxie, voire de l'Univers. Dirigée par un chercheur principal des États-Unis, cette expérience est un exemple de collaboration internationale dans le cadre du programme spatial, les collaborateurs venant de la Corée du Sud, du Mexique et de la France.

Dragon transportera aussi des contenants et des trousses de prélèvement d'haleine qui seront utilisés dans l'expérience scientifique canadienne MARROW. Des échantillons sanguins prélevés pour une autre expérience canadienne, Vascular Echo, feront partie du voyage de retour sur Terre du vaisseau-cargo, prévu pour le 10 septembre.

Le lancement de Dragon est prévu pour le 14 août à 12 h 31 (HAE) (9 h 31 [HAP]). Canadarm2 attrapera Dragon le 16 août vers 7 h (HAE). La diffusion en direct de l'expérience CREAM sur Ustream (en anglais seulement) ou NASA TV (en anglais seulement) devrait avoir lieu le 21 août.

Le panneau solaire ROSA largué de la Station spatiale internationale

ROSA (« Roll-Out Solar Array ») est largué à l'aide de Dextre et du Canadarm2. (Source : NASA.)

Après une semaine de tests précieux sur le panneau solaire déroulant ROSA, les nombreuses tentatives pour l'enrouler à nouveau se sont avérées infructueuses. Comme il aurait été impossible de remettre le panneau solaire déployé dans la soute de Dragon, il a été décidé de mettre à exécution le plan de rechange. ROSA fut donc largué à l'aide de Dextre, placé à l'extrémité du Canadarm2. Le panneau solaire brûlera lors de sa rentrée dans l'atmosphère. Celui-ci ne présentera donc aucun danger pour la Station spatiale internationale (SSI) et il ne nuira à aucun engin spatial qui se rendra à la SSI.

Dragon doit revenir sur Terre le avec des échantillons de sang et d'haleine pour deux expériences scientifiques canadiennes, MARROW et Vascular Echo.

Démonstration technologique du panneau solaire déroulant ROSA

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Source : Agence spatiale canadienne (ASC).

Des experts en robotique de l'ASC et de la NASA ont été aux commandes du Canadarm2 et de Dextre la fin de semaine dernière pour décharger le panneau solaire déroulant ROSA de la soute du vaisseau-cargo Dragon. Au cours des prochains jours, ils feront une démonstration technologique en manœuvrant ROSA dans diverses positions. Pour voir ces opérations, qui devraient se poursuivre jusqu'au 25 juin, il suffit de se rendre sur la chaîne UStream de la NASA (en anglais seulement).

Quatre expériences scientifiques canadiennes réalisées à bord de la Station spatiale internationale

L'équipe de l'Agence spatiale canadienne (ASC) soutient en temps réel les opérations depuis le Centre de télé-exploitation de charges utiles. (Source : ASC.)

Les 29 et 30 mai, des scientifiques et des ingénieurs de l'ASC ont appuyé les opérations menées dans le cadre de l'expérience canadienne Vascular Echo, dirigée par l'Université de Waterloo. Des chercheurs de l'université ont aidé en temps réel deux astronautes à bord de la Station spatiale internationale à effectuer des échographies et à recueillir des échantillons de sang et d'haleine.

Pendant cette même période, trois autres expériences scientifiques canadiennes, MARROW, RaDI-N2 et At Home in Space, ont été réalisées dans le laboratoire orbital. L'équipe de l'ASC a fourni un soutien opérationnel pour la réalisation de ces activités scientifiques d'une durée d'environ huit heures sur ces deux jours.

Les résultats feront progresser nos connaissances sur certaines questions, comme les risques du rayonnement pour la santé et les effets de l'inactivité physique sur les artères et sur la production des cellules sanguines. Ils permettront donc de protéger la santé et la sécurité des astronautes, mais aussi d'améliorer la qualité de vie des Canadiens sur Terre.

L'astronaute Thomas Pesquet explique comment les équipages composent avec la vie dans l'espace

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Sources : ASC, ESA, NASA.

Explorer l'espace, c'est palpitant, mais s'adapter à la vie dans une boîte à sardines qui se déplace à 28 000 km/h a aussi ses inconvénients. Dans cette vidéo, l'astronaute Thomas Pesquet de l'Agence spatiale européenne parle de la première expérience psychosociale du Canada qui s'intéresse à ce domaine. L'étude intitulée At Home in Space évalue comment des astronautes en provenance du monde entier apprennent à vivre ensemble à bord de la Station spatiale internationale (SSI). Elle établit aussi un parallèle avec les personnes sur Terre qui se trouvent dans des situations semblables, comme :

  • les gens qui travaillent dans des endroits éloignés ou isolés, ou encore dans des conditions extrêmes;
  • les militaires en service à l'étranger;
  • ou encore les aînés qui sont déménagés dans une résidence et qui doivent s'adapter à la vie dans un logement plus petit et partager des espaces communs.

Suite à un séjour de six mois dans son « domicile spatial » à bord de la SSI, Thomas Pesquet reviendra sur Terre après un voyage exaltant à bord de la capsule Soyuz le vendredi 2 juin 2017.

Thomas, tous tes amis de l'Agence spatiale canadienne te souhaitent un voyage de retour sûr et agréable!

Une équipe canadienne joue un rôle clé dans l'attrapée et le déchargement de Dragon, et mène des tests sur des panneaux solaires novateurs dans l'espace

Équipe ROBO travaillant à partir du centre de contrôle des missions à l'Agence spatiale canadienne (ASC). (Source : ASC.)

Une équipe d'experts en robotique à l'ASC – que l'on appelle les ROBO – collaboreront avec leurs homologues de la NASA pour mener une série d'opérations complexes lorsque le vaisseau-cargo Dragon de SpaceX arrivera à la Station spatiale internationale (SSI) le 5 juin prochain.

Ces opérations, d'une durée de 21 jours, commenceront par la mise en place du Canadarm2, le bras robotisé de la Station, pour l'astronaute de la NASA Jack Fischer. Ce dernier l'utilisera pour saisir le vaisseau-cargo au vol le dimanche matin à 10 h (HE). L'équipe de l'ASC et de la NASA reprendra alors les commandes du bras pour amarrer Dragon à la SSI.

Pendant les 12 jours suivants, les ROBO manœuvreront avec soin le Canadarm2 et Dextre, le robot à tout à faire canadien, afin d'extraire trois expériences scientifiques de la soute de Dragon. Deux de ces expériences seront installées sur la SSI.

La troisième, ROSA (« Roll-Out Solar Array »), est une démonstration technologique. Ce panneau solaire présentera une technologie de déploiement de pointe. Il est plus léger et prend moins d'espace de rangement que les panneaux existants de la SSI. Pendant sept jours, l'équipe de l'ASC chargée de la robotique effectuera plusieurs tests sur ROSA, alors que ce dernier sera fixé à Dextre, et ce, en collaboration avec des membres de l'équipe scientifique américaine. Une fois la démonstration terminée, les ROBO utiliseront le Canadarm2 et Dextre pour charger ROSA dans la soute de Dragon, une tâche qui prendra deux jours de plus.

Dragon, dont le retour sur Terre est prévu au début de juillet, rapportera des échantillons de sang et d'haleine collectés dans le cadre de deux expériences scientifiques canadiennes : MARROW et Vascular Echo.

Première sortie dans l'espace de l'astronaute de la NASA Jack Fischer à l'extrémité du Canadarm2

Source : NASA.

L'astronaute de la NASA Jack Fischer se souviendra toujours d'où il se trouvait à sa toute première sortie dans l'espace : bien attaché au Canadarm2. Par ailleurs, sa sortie extravéhiculaire fera date puisque ce sera la 200e de l'histoire de la Station spatiale internationale (SSI). L'astronaute de la NASA Peggy Whitson sera aux côtés de Jack Fischer pendant les six heures et demie nécessaires à cette sortie spatiale prévue pour le vendredi 12 mai.

Les deux astronautes doivent remplacer un gros boitier d'avionique, pour l'alimentation en électricité et la transmission de données nécessaires aux expériences scientifiques, ainsi que des pièces d'équipement stockées à l'extérieur de la SSI. En plus d'installer une nouvelle caméra à haute définition et une paire d'antennes sans fil, ils devront aussi travailler sur un adaptateur qui servira à fixer un port d'amarrage international destiné aux engins spatiaux habités commerciaux.

Cette sortie spatiale sera diffusée en direct à partir de 6 h 30 (HAE) sur la chaîne NASA TV (en anglais seulement).

Dextre répare un panneau électrique sur la Station spatiale internationale

Dextre

Source : NASA.

, le robot bricoleur canadien Dextre réparera un des quatre panneaux électriques de la Station spatiale internationale (SSI). Cette réparation est cruciale pour que tous les systèmes de la SSI puissent fonctionner normalement. L'équipe mixte de l'Agence spatiale canadienne et de la NASA chargée de la robotique réalisera cette longue opération d'une trentaine d'heures dont la planification a pris deux semaines.

Le Canada et l'Europe collaborent à un concert en direct avec la Station spatiale internationale

Source : Agence spatiale canadienne.

Le , les astronautes David Saint-Jacques de l'Agence spatiale canadienne (ASC) et Thomas Pesquet de l'Agence spatiale européenne (ESA) se joindront à Jean-Willy Kunz, organiste en résidence de l'Orchestre symphonique de Montréal, pour le concert Orgue et espace : regard vers le ciel.

Ce concert sera un croisement de musique, interprétée à l'orgue par M. Kunz, de projections de photographies inspirantes de l'espace et de la Terre prises depuis la Station spatiale internationale (SSI), et d'interventions de David Saint-Jacques.

Pendant le concert, David Saint-Jacques établira une connexion avec la SSI pour s'entretenir en direct avec Thomas Pesquet, à bord de la Station. À l'aide d'une tablette électronique, ce dernier jouera un passage de Highest Light, une œuvre du compositeur canadien Matthew Ricketts créée spécialement pour le concert.

Dans le même esprit de coopération internationale qui a permis la construction de la SSI, Orgue et espace : regard vers le ciel mettra en lumière l'étroite collaboration entre l'ASC et l'ESA, dont le Canada est le seul État coopérant non européen.

Regardez le concert en intégralité

L'astronaute de la NASA Jack Fischer mentionne le Canadarm2 pendant une vidéoconférence avec le président des États-Unis

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L'astronaute de la NASA Jack Fischer pendant une vidéoconférence avec le président des États-Unis. (Source : NASA.)

Au cours d'une vidéoconférence avec le président des États-Unis, l'astronaute de la NASA Jack Fischer, depuis l'espace, a souligné le rôle important joué par le Canadarm2 pour attraper et amarrer le vaisseau-cargo Cygnus envoyé vers la Station spatiale internationale (SSI) le 20 avril. Il a aussi mis en lumière le fait que la SSI était le meilleur exemple de collaboration internationale.

Dans cette conversation d'une trentaine de minutes, Donald Trump a félicité Peggy Whitson pour avoir battu le record du nombre de jours cumulatifs passés dans l'espace par un astronaute des États-Unis.

Un minuscule satellite conçu et construit par des étudiants canadiens sera envoyé vers la SSI à bord de Cygnus

Vue d'artiste du CubeSat Experimental Albertan #1 (Ex-Alta 1) conçu et construit par une équipe d'étudiants de l'Université de l'Alberta. (Source : Andy Kale, Université de l'Alberta.)

Le vaisseau-cargo Cygnus quitte la SSI

Dans cette photo prise en mars 2016, le Canadarm2 est sur le point d'attraper le vaisseau-cargo Cygnus. (Source : NASA.)

Lors de son lancement le 18 avril prochain, le vaisseau-cargo Cygnus transportera 28 satellites miniatures de forme cubique appelés CubeSats. Un de ces nanosatellites – le premier satellite albertain – a été conçu et construit par une équipe d'étudiants de l'Université de l'Alberta. Financée en partie par l'Agence spatiale canadienne, l'équipe a doté son CubeSat, l'Experimental Albertan #1 (Ex-Alta 1), d'un instrument de mesure du champ magnétique qui servira à suivre l'évolution de la météorologie spatiale.

Ces 28 CubeSats font partie de la mission européenne QB50 qui met au défi des étudiants du monde entier de créer et d'exploiter leur propre CubeSat.

À son arrivée à la Station spatiale internationale (SSI) le 22 avril, Cygnus sera attrapé par le Canadarm2. Les CubeSats seront ensuite mis en orbite en deux temps à partir de la SSI avec le dispositif de NanoRacks (en anglais seulement). Le nanosatellite Ex-Alta 1 fera partie du deuxième groupe, dont la mise en orbite est prévue en mai ou juin.

Pour savoir quand il sera possible de regarder le lancement en direct, veuillez consulter l'horaire sur la chaîne NASA TV (en anglais seulement).

Le 24 mars, les astronautes Shane Kimbrough et Thomas Pesquet sortiront dans l'espace pour faire une mise au point de Dextre, le robot à tout faire de la Station spatiale

Le premier égoportrait spatial de Thomas Pesquet

Le premier égoportrait spatial de Thomas Pesquet, pris pendant sa sortie dans l'espace initiale le 13 janvier 2017. (Source : ESA/NASA.)

Comme on pouvait s'y attendre, après neuf ans de service intensif et irréprochable, la pièce mobile qui permet à Dextre de rester fixé à la Station spatiale internationale présente des signes d'usure. Pour assurer le fonctionnement optimal de Dextre au cours des futures activités de robotique, les astronautes Shane Kimbrough de la NASA (en anglais seulement) et Thomas Pesquet de l'Agence spatiale européenne lubrifieront cette pièce pendant leur sortie dans l'espace.

De plus, ces astronautes effectueront des travaux préparatoires en vue de l'installation du deuxième adaptateur d'amarrage international (en anglais seulement) (IDA), le point de contact physique des engins spatiaux. Le nouvel IDA servira de portail pour les équipages qui arriveront à bord du Starliner CST-100 de Boeing et du Crew Dragon de SpaceX, les premiers engins spatiaux, depuis la navette spatiale, conçus pour les vols habités.

Deux autres sorties dans l'espace sont prévues le 30 mars et le 6 avril afin de poursuivre les travaux en vue de l'arrivée des engins spatiaux habités commerciaux et de mettre à niveau des pièces d'équipement de la SSI.

Pour savoir comment et quand vous pouvez regarder la sortie dans l'espace en direct, consultez le site de la NASA.

Le Canadarm2 relâche Dragon dans l'espace

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Pour en savoir plus, regardez la vidéo intitulée Des semences qui font germer la curiosité scientifique : Thomas Pesquet nous parle de TomatosphèreMC. (Sources : Agence spatiale canadienne, NASA, ESA, Parlons sciences.)

À l'aide du Canadarm2, l'astronaute de l'Agence spatiale européenne (ESA) Thomas Pesquet et l'astronaute de la NASA Shane Kimbrough ont relâché dans l'espace le vaisseau-cargo Dragon de SpaceX depuis la Station spatiale internationale peu après 5 h (HAE) le dimanche 19 mars.

Dans la soute de Dragon se trouveront 1,2 million de semences de tomates pour le projet éducatif TomatosphèreMC. Des élèves d'environ 20 000 classes du Canada et des États-Unis recevront ces semences qui ont été envoyées dans l'espace à bord du vaisseau-cargo le 19 février 2017. Ils les feront pousser, tout comme d'autres semences de tomates qui sont restées sur Terre, dans le cadre d'une étude à l'aveugle qui permet à leurs professeurs de leur enseigner diverses notions relatives aux plantes, à l'espace, à la nutrition et à l'agriculture. Les élèves ne sauront qu'à la fin de l'expérience quelles semences sont allées dans l'espace.

Le projet TomatosphèreMC est parrainé par HeinzSeed (en anglais seulement), Stokes Seeds (en anglais seulement), l'Université de Guelph (en anglais seulement), Parlons sciences, First the Seed Foundation (en anglais seulement) et l'Agence spatiale canadienne.

Dextre aide Dragon à « faire ses valises » pour son vol de retour

Dextre en train de charger une expérience scientifique complétée dans la soute du vaisseau-cargo Dragon. (Source : Agence spatiale canadienne.)

Dextre pourra bientôt donner des conseils aux voyageurs de l'espace sur la façon la plus efficace de faire leurs bagages (si l'on peut dire!).

Le 3 mars 2017, le robot à tout faire de la Station spatiale internationale a effectué une manœuvre sans précédent, que ce soit par un robot ou par un humain : il a chargé la première de trois expériences scientifiques complétées dans la soute du vaisseau-cargo Dragon. Les astronautes ne peuvent pas accéder à cette zone pour des raisons de sécurité, alors il est très utile que Dextre puisse exécuter ce type de travail. Les deux autres expériences seront mises dans la soute pendant la semaine du 13 mars. Voilà une tâche qui s'ajoutera à la « liste de choses à faire » de Dextre, maintenant qu'il a prouvé qu'il en était capable!

Dextre aide Dragon à « faire ses valises » pour son vol de retour

Illustration de Dextre

Source : Agence spatiale canadienne.

Tout premier transfert d'une charge dans l'espace entre les deux bras robotisés de Dextre

Pour la toute première fois de son histoire, Dextre transférera une charge dans l'espace entre ses deux bras, la palette STP-H5 (Space Test Program-Houston 5), d'une masse de 440 kg, où sont installées 13 expériences américaines.

Dextre commencera l'opération en retirant STP-H5, avec le bras 1, de la soute du vaisseau-cargo Dragon, arrimé récemment. Dextre transférera ensuite STP-H5 du bras 1 au bras 2, dont le courant électrique permettra de réchauffer les charges utiles. Le temps d'exécution de l'opération est critique : si les instruments ne sont pas réchauffés rapidement, ils seront endommagés par le froid et les expériences ne pourront pas être réalisées.

Pour installer STP-H5 à son emplacement définitif sur la Station spatiale internationale, Dextre réalisera un second transfert du bras 2 au bras 1.

Syntonisez les chaînes NASA TV (en anglais seulement) ou UStream (en anglais seulement), qui diffuseront l'opération en direct. L'extraction de STP-H5 de la soute de Dragon commencera à (HNE) ( [HNP]) le vendredi . Le premier transfert entre les deux bras est prévu pour (HNE) ( [HNP]).

Deuxième tentative d'attrapé cosmique du vaisseau-cargo Dragon de SpaceX prévue pour jeudi

Source : NASA TV.

Le Canadarm2 attrapera Dragon.

L'attrapé cosmique du vaisseau-cargo Dragon de SpaceX à la Station spatiale internationale (SSI), prévu pour le mercredi à (HNE), a dû être reporté. Les ordinateurs de bord de Dragon ont annulé l'approche après avoir relevé des données inexactes sur la position de la SSI et ont automatiquement programmé une nouvelle tentative 24 heures plus tard. L'équipage à bord de la station est en sécurité et le vaisseau-cargo est intact.

Les astronautes Thomas Pesquet (Agence spatiale européenne) et Shane Kimbrough (en anglais seulement) (NASA) attraperont Dragon avec le Canadarm2. L'équipe chargée de la robotique, composée d'employés de l'Agence spatiale canadienne et de la NASA, l'arrimera ensuite à la SSI. Le vaisseau-cargo passera environ un mois en orbite avant de retourner sur Terre vers la fin de .

L'attrapé sera diffusé en direct sur les chaînes NASA TV (en anglais seulement) et UStream (en anglais seulement) à partir de  (HNE) ( [HNP]) le jeudi . L'arrimage est prévu pour  (HNE) ( [HNP]) et est aussi diffusé en direct.

Envoi de semences de tomates d'une expérience d'élèves canadiens vers la Station spatiale internationale

Lancement de Dragon à bord du lanceur Falcon 9 de SpaceX

Source : NASA/Frank Michaux.

Lancement du vaisseau-cargo Dragon de SpaceX prévu pour le .

À (HNE) le , un lanceur Falcon 9 de SpaceX propulsera vers la Station spatiale internationale (SSI) le 12e vaisseau-cargo inhabité Dragon dans le cadre de la 14e mission opérationnelle d'approvisionnement de la SSI. L'astronaute de l'Agence spatiale européenne Thomas Pesquet sera aux commandes du Canadarm2 pour attraper le vaisseau-cargo. L'arrimage à la SSI est prévu pour le .

En plus des fournitures et du matériel, Dragon contiendra 1 200 000 semences de tomates pour l'expérience Tomatosphère MC. Le , ces semences seront renvoyées sur Terre dans le vaisseau-cargo avec des échantillons de deux expériences canadiennes, Vascular Echo et Marrow.

Dextre termine avec succès la mission robotisée la plus complexe jamais réalisée à la Station spatiale internationale

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Dans un message enregistré lors de leur sortie extravéhiculaire, les astronautes de la NASA Shane Kimbrough et Peggy Whitson ont exprimé leur reconnaissance à l'endroit de l'Agence spatiale canadienne (ASC) pour Dextre, le manipulateur agile spécialisé, ainsi que pour les importantes contributions de l'ASC à cette mission d'envergure. (Source : NASA)

Transcription

Mettant à profit l'ingéniosité humaine et des manœuvres de robotique complexes, des contrôleurs au sol et des astronautes ont uni leurs efforts à ceux de Dextre, le robot à tout faire canadien, afin de mettre efficacement à niveau le système d'alimentation de la Station spatiale internationale (SSI). Cette opération d'envergure, qui a nécessité de travail entre le et le , a visé le remplacement de 12 anciennes batteries au nickel-hydrogène par six nouvelles batteries au lithium-ion plus petites et plus efficaces. Ces batteries sont essentielles au fonctionnement de la SSI puisqu'elles emmagasinent l'électricité produite par les panneaux solaires de la station.

Améliorer la sécurité des membres d'équipage et accroître leurs disponibilités pour réaliser des expériences scientifiques

Dans le cadre d'une chorégraphie bien orchestrée exécutée par des robots et des astronautes, Dextre a minutieusement retiré neuf des douze batteries sur le lieu de travail et les a installés sur la palette exposée du vaisseau-cargo japonais HTV-6. Les trois autres batteries ont été déplacées jusqu'à leur lieu de rangement final par deux équipes d'astronautes lors de leurs sorties extravéhiculaires respectives. Les deux équipes ont installé de nouvelles plaques de fixation et branché les nouvelles batteries. La première équipe, composée des astronautes Shane Kimbrough et Peggy Whitson de la NASA, a effectué sa sortie dans l'espace le , alors que la deuxième équipe, constituée de l'astronaute Thomas Pesquet de l'Agence spatiale européenne et de Shane Kimbrough, a réalisé la sienne le .

Sans les capacités éprouvées des systèmes robotiques canadiens, les astronautes auraient dû réaliser la totalité de l'opération pendant des sorties extravéhiculaires, qui sont toujours risquées et dont la préparation exige beaucoup de temps et de ressources. En confiant la majeure partie des travaux à Dextre, on a réduit de six à deux le nombre de sorties spatiales requises.

« La possibilité de combiner les opérations robotisées aux sorties spatiales pour la mise à niveau des batteries nous a permis d'économiser plusieurs jours de temps d'équipage, ce temps qui nous est si précieux. En remplaçant les batteries devenues désuètes, Dextre et le Canadarm2 assurent l'alimentation en énergie nécessaire aux travaux de recherche de demain et permettent du coup d'économiser le temps d'équipage pour la réalisation des expériences d'aujourd'hui. »

- Kirk Shireman, gestionnaire du Programme de la Station spatiale internationale de la NASA

Cette mission a nécessité plus d'un an de planification et compte plus de 1 000 pages de procédures robotisées (en guise de comparaison, une opération de routine ne compte que de 75 à 100 pages de procédures). Dextre était commandé depuis le Centre spatial Johnson à Houston, au Texas, et depuis l'ASC à Longueuil, au Québec, par des membres de l'Équipe intégrée de robotique de l'ASC et de la NASA.

Canadarm2 relâchera le véhicule de transfert H-II (HTV-6) de la Station spatiale internationale

Le HTV-6 quitte la Station spatiale internationale

Source : NASA.

Aux environs de (heure de l'Est) le , des contrôleurs des systèmes robotiques à l'Agence spatiale canadienne et à la NASA positionneront le Canadarm2 afin que l'astronaute de la NASA Shane Kimbrough et l'astronaute de l'Agence spatiale européenne Thomas Pesquet, relâchent le vaisseau-cargo japonais, HTV-6. Pesant plus de 15 tonnes métriques, il s'agit du plus lourd HTV jamais relâché par le Canadarm2.

Diffusion en direct sur les sites UStream (en anglais seulement) et NASA TV (en anglais seulement).

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