Biographie de David Saint-Jacques

David Saint-Jacques obtient un baccalauréat en génie physique de Polytechnique Montréal.

Il commence sa carrière comme ingénieur biomédical. Il travaille à la conception d'équipement de radiologie à l'hôpital Lariboisière de Paris, en France.

Il décroche un doctorat en astrophysique à l'Université de Cambridge. Il développe des systèmes d'optique adaptative et d'interférométrie destinés au télescope optique à synthèse d'ouverture de Cambridge et au télescope William-Herschel aux îles Canaries.

Les recherches postdoctorales de David Saint-Jacques à l'Observatoire astronomique national du Japon, à Tokyo, portent sur le réseau d'interféromètres infrarouges Mitaka et le système d'optique adaptative du télescope Subaru à Hawaï.

Il se joint au groupe d'astrophysique de l'Université de Montréal.

Il obtient son diplôme de médecine à l'Université Laval, à Québec. Pendant les étés, il fait du bénévolat avec les Mayas du Guatemala et dans des camps de réfugiés palestiniens.

David Saint-Jacques fait sa résidence à l'Université McGill où il se spécialise dans la pratique de la médecine de première ligne en région éloignée.

Il travaille comme médecin et cochef du département de médecine au Centre de santé Inuulitsivik, à Puvirnituq, un village inuit donnant sur la baie d'Hudson.

David Saint-Jacques est professeur associé en médecine familiale à l'Université McGill, poste qu'il occupe encore aujourd'hui.

Il est l'une des deux recrues sélectionnées par l'Agence spatiale canadienne (ASC) dans le cadre de la troisième campagne de recrutement d'astronautes canadiens. Il fait ensuite partie de la 20e classe d'astronautes de la NASA à Houston, au Texas.

David Saint-Jacques termine la formation de candidat astronaute, qui comprend les systèmes et les procédures de la Station spatiale internationale, les sorties dans l'espace, la robotique, le pilotage, la survie et l'apprentissage du russe.

Il ne cesse de parfaire ses connaissances et participe à diverses expéditions, comme les missions analogues NEEMO 15 et CAVES 2013, portant sur la géologie, la glaciologie et la spéléologie.

Il soutient les opérations de la Station spatiale internationale dans divers rôles, notamment en tant que capcom (agent de liaison au sol). Il est capcom principal en 2012-2013, il participe à l'examen des procédures robotisées – y compris celles visant à attraper les véhicules spatiaux envoyés à Station – et planifie des sorties dans l'espace et s'y exerce.

David Saint-Jacques partage régulièrement sa passion pour les sciences, la technologie, le génie et les mathématiques avec de jeunes Canadiens.

David Saint-Jacques est affecté à la mission Expedition 58/59 et voyage beaucoup pour s'y préparer – au Canada, en Russie, aux États-Unis, en Europe et au Japon. Il perfectionne ses compétences et ses connaissances sur la Station spatiale internationale, y compris sur les procédures d'urgence et la survie, et apprend à maitriser une série de tâches spécifiques à sa mission. Il s'entraine à la Cité des étoiles, à Moscou, dans son rôle de copilote du vaisseau spatial Soyouz. Il se familiarise aussi avec les expériences canadiennes et internationales en sciences de la santé qu'il mènera au cours de sa mission.

David Saint-Jacques s'envole pour une mission de 204 jours à la Station spatiale, la plus longue mission spatiale à ce jour pour un astronaute canadien. Pendant son séjour en orbite, il réalise des expériences scientifiques et des démonstrations technologiques. Il appuie aussi les opérations essentielles et les activités de maintenance de la Station. Il devient le quatrième astronaute de l'ASC à sortir dans l'espace et le premier à utiliser le Canadarm2 pour attraper un vaisseau-cargo.

Après sa mission à la Station spatiale internationale, il retourne à Houston pour représenter l'ASC à la NASA.

Pendant la pandémie de COVID-19, il renouvelle son agrément de médecin et travaille au Centre universitaire de santé McGill, à Montréal.

À l'ASC, il collabore à la conception du Canadarm3, la contribution du Canada à la station spatiale lunaire Gateway. Il contribue aussi à l'initiative Nouveaux horizons en santé de l'ASC, qui vise à soutenir des solutions novatrices et durables aux difficultés que les astronautes dans l'espace lointain et les personnes des communautés éloignées vivent de façon semblable en ce qui concerne les soins de santé.

Il est directeur adjoint du Programme d'exploration de la Lune à l'ASC et contribue à définir la contribution du Canada au programme Artemis.