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Nouvelles - Télescope spatial James Webb

Lancement réussi du télescope spatial James Webb

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Le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, l'honorable François-Philippe Champagne, et la présidente de l'Agence spatiale canadienne (ASC), Mme Lisa Campbell, félicitent les partenaires internationaux et soulignent les efforts qui ont mené à la contribution du Canada à cette mission d'envergure. (Source : ASC.)

Le télescope spatial James Webb a été lancé sur une fusée Ariane 5 aujourd'hui à 7 h 20 (HE) depuis le Centre spatial guyanais, la base de lancement européenne à Kourou.

Ce télescope promet de changer notre compréhension de l'Univers. Il est le fruit d'une collaboration internationale entre l'ASC, la NASA (en anglais seulement) et l'Agence spatiale européenne (en anglais seulement).

Le Canada a fourni deux éléments essentiels au télescope Webb :

En échange, le Canada se verra garantir une part du temps d'observation. Des scientifiques canadiens seront parmi les premiers à étudier les données recueillies avec ce télescope spatial, le plus puissant jamais construit.

Le télescope spatial James Webb est bien arrivé en Guyane

Le télescope spatial James Webb est bien arrivé en Guyane

Le télescope Webb est arrivé de Californie à bord du MN Colibri, qui est passé par le canal de Panama pour se rendre au port de Pariacabo en Guyane. (Source : ESA/CNES/Arianespace.)

Le télescope Webb est arrivé de Californie à bord du MN Colibri, qui est passé par le canal de Panama pour se rendre en Guyane. Bien que le télescope ne pèse que six tonnes, il mesure plus de 10,5 m de haut et près de 4,5 m de large une fois replié. Il a été expédié ainsi dans un conteneur de 30 m de long qui, avec les équipements auxiliaires, pèse plus de 70 tonnes.

Les installations de préparation de la base spatiale européenne sont prêtes pour l'arrivée de Webb. Les équipes travailleront à la préparation du télescope et du lanceur, puis mettront le télescope dans la fusée Ariane 5 en vue d'un décollage mémorable. Ariane 5 est bien adaptée aux satellites scientifiques : elle a une capacité avérée d'envoyer des missions vers le point de Lagrange L2. Ariane 5 mettra le télescope Webb directement sur une trajectoire vers L2. Il faudra quatre semaines à Webb pour arriver à L2, qui est quatre fois plus loin de la Terre que la Lune.

Webb est un partenariat international entre la NASA, l'Agence spatiale européenne (ESA) et l'Agence spatiale canadienne (ASC). L'ESA est responsable du développement et de la qualification des adaptations d'Ariane 5 pour la mission Webb et de fournir les services de lancement. Le Canada fournit le détecteur de guidage de précision du télescope et l'un de ses quatre instruments scientifiques, appelé NIRISS.

Le télescope spatial James Webb prêt pour le lancement prévu pour

Le télescope spatial James Webb prêt pour le lancement

Source : NASA/Chris Gunn.

Les derniers tests réalisés en août sur le télescope Webb sont réussis et les préparatifs pour son expédition sont en cours. La date prévue du lancement est maintenant le .

L'observatoire spatial ultraperfectionné est le fruit d'une collaboration entre la NASA, l'Agence spatiale européenne et l'Agence spatiale canadienne. Il sera lancé sur une fusée Ariane 5 depuis la base de lancement européenne à Kourou, en Guyane.

Ariane 5 positionnera le télescope directement sur une orbite de transfert précise vers sa destination, le point de Lagrange L2. Une fois détaché du lanceur, le télescope Webb continuera seul son long périple de quatre semaines vers L2, qui se situe à 1,5 million de kilomètres de la Terre, soit quatre fois plus loin que la Lune.

Webb sera l'observatoire spatial le plus puissant jamais mis en orbite. Le détecteur de guidage de précision et l'instrument scientifique NIRISS sont la contribution du Canada.

Télescope James Webb : examen clé d'autorisation de lancement réussi

Vue d'artiste du télescope spatial James Webb, plié dans la fusée Ariane 5

Source : ESA/D. Ducros.

Le télescope spatial international James Webb a réussi l'examen final d'analyse de mission pour son lancement sur une fusée Ariane 5 depuis le Centre spatial guyanais.

Cette étape importante effectuée par l'Agence spatiale européenne (ESA) et le fournisseur de services de lancement Arianespace confirme que la fusée Ariane 5, le télescope Webb et le plan de vol sont prêts pour le lancement. Cette étape permet aussi de confirmer particulièrement que tous les aspects du lanceur et de l'engin spatial sont pleinement compatibles.

Pendant le lancement, le télescope subira une série de forces mécaniques, de vibrations, de changements de température et de rayonnements électromagnétiques. Toutes les évaluations techniques effectuées par Arianespace sur les aspects clés de la mission, y compris la trajectoire de lancement et la séparation des charges, ont donné d'excellents résultats.

Ariane 5 positionnera le télescope directement sur une orbite de transfert précise vers sa destination, le point de Lagrange L2. Une fois que le télescope Webb se sera détaché du lanceur, il continuera seul son long périple de quatre semaines vers L2, qui se situe quatre fois plus loin que la Lune, soit à une distance de 1,5 million de kilomètres de la Terre à l'opposé du Soleil.

Le télescope Webb, dont le lancement est prévu pour l'automne, sera le télescope spatial le plus gros et le plus puissant jamais mis en orbite. Il a été développé dans le cadre d'un partenariat international entre la NASA, l'ESA et l'Agence spatiale canadienne. L'ESA fournit le lanceur Ariane 5 et les services de lancement. Quant au Canada, il fournit le détecteur de guidage de précision et l'instrument scientifique NIRISS.

Dernière ouverture sur Terre du miroir doré du télescope spatial James Webb

Miroir doré du télescope spatial James Webb

Source : NASA/Chris Gunn.

Le célèbre miroir primaire du télescope spatial le plus grand et le plus puissant du monde s'est ouvert pour la dernière fois sur Terre. Il s'agit là d'une étape clé des préparatifs en vue du lancement de l'observatoire plus tard cette année.

Dans le cadre des derniers tests du télescope spatial James Webb de la NASA, l'équipe a donné une commande pour que le miroir de 6,5 mètres se déploie complètement et se bloque, comme il le ferait dans l'espace. C'est le dernier d'une longue série de tests visant à garantir que les 18 miroirs hexagonaux du télescope Webb sont prêts pour leur long voyage dans l'espace jusqu'à destination et pour une vie de découvertes fondamentales. Après cette opération, on aura mis à l'épreuve toutes les pièces mobiles du télescope et confirmé qu'elles pourront fonctionner comme prévu après avoir été soumises à l'environnement de lancement.

Pour permettre d'observer des objets dans les profondeurs du cosmos et de réaliser des travaux scientifiques inédits, le miroir du télescope Webb doit être si grand qu'il ne peut entrer tel quel dans aucune fusée existante. Comme un origami, le télescope comprend plusieurs pièces mobiles spécialement conçues pour se replier afin qu'il soit compact et bien plus petit que s'il était complètement ouvert.

Ce test étant maintenant terminé, les ingénieurs passeront sans tarder aux quelques derniers essais qui restent, comme faire sortir et remettre en place deux ensembles de radiateurs servant au refroidissement de l'observatoire ainsi que déplier et replier la tour déployable.

Qui seront parmi les premiers astronomes à scruter l'Univers avec le télescope spatial James Webb?

La nébuleuse de l'Araignée

Source : NASA/JPL-Caltech/2MASS.

Le lancement du télescope est prévu pour cet automne et les préparatifs vont bon train, notamment l'attribution de temps d'observation pour que la communauté astronomique mondiale puisse faire des découvertes remarquables.

Au terme d'un processus de sélection rigoureux, 286 demandes de temps d'observation (en anglais seulement) ont été retenues dans la catégorie des programmes d'observation généraux pour la première année d'exploitation du télescope. Dans les projets sélectionnés, il y a 10 chercheurs principaux et 72 contributions de cochercheurs basés au Canada. Ils seront ainsi parmi les premiers astronomes du monde à étudier des cibles célestes avec le plus puissant télescope spatial jamais construit. Leurs travaux permettront entre autres choses de découvrir d'autres mondes (exoplanètes), d'en savoir plus sur le cycle de vie des étoiles ainsi que de dresser un portrait de l'aube de l'Univers et de l'évolution des galaxies.

Chercheurs principaux au Canada

  • Loïc Albert, Université de Montréal
  • Lisa Dang, Université McGill
  • Maria Drout, Université de Toronto
  • Olivia Lim, Université de Montréal
  • John Mackereth, Institut canadien d'astrophysique théorique
  • Cemile Marsan, Université York
  • Stefan Pelletier, Université de Montréal
  • Erik Rosolowsky, Université de l'Alberta
  • James Sikora, Université Bishop's
  • Matthew Taylor, Institut Herzberg d'astrophysique

Plus de 1000 propositions provenant de 44 pays ont été soumises aux responsables de mission du télescope James Webb en vue d'obtenir une part des 6000 heures d'observation offertes au cours de la première année d'exploitation de l'observatoire spatial. Le processus de sélection a été effectué par le comité d'attribution du temps d'observation, qui comprend près de 200 experts de la communauté astronomique mondiale, dont une dizaine d'astronomes canadiens. Le comité a remis ses recommandations au directeur du Space Telescope Science Institute. Un processus de sélection semblable sera mené chaque année tout au long de l'exploitation du télescope Webb.

Fruit d'une collaboration internationale entre la NASA, l'Agence spatiale européenne et l'Agence spatiale canadienne, le télescope James Webb est le télescope spatial le plus complexe et le plus puissant jamais construit. Le Canada a fourni au télescope deux éléments déterminants : le détecteur de guidage de précision (FGS) et l'imageur et spectrographe sans fente dans le proche infrarouge (NIRISS). En échange de cette contribution, les chercheurs canadiens auront accès à 5 % du temps d'observation offert à la communauté internationale.

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