L'équipage d'Artemis II en Islande pour parfaire ses connaissances en géologie lunaire
Du au , l'astronaute de l'ASC Jeremy Hansen et ses coéquipiers d'Artemis II, dont la relève canadienne Jenni Gibbons et la relève de la NASA Andre Douglas, ont participé à une formation en géologie lunaire en Islande.
En , les deux astronautes canadiens avaient déjà suivi avec les astronautes de la NASA Christina Koch et Raja Chari une formation semblable à Kameshtashtan (aussi appelé Kamestastin ou Mistastin). L'expédition à ce cratère d'impact météoritique dans le nord du Labrador a été dirigée par Gordon Osinski, professeur de l'Université Western, et par l'ASC.
Cette fois, les quatre membres d'équipage d'Artemis II, accompagnés de contrôleurs de vol et d'instructeurs, ont fait l'acquisition d'une expérience pratique dans le nord du parc national du Vatnajökull en Islande. De 395 à 490 mètres au-dessus du niveau de la mer, cette zone du parc est en grande partie un désert volcanique inhabitable. L'Islande, qui compte plus de 30 régions volcaniques actives, a été retenue pour ses sols glacés qui ressemblent à ceux auxquels on s'attend au pôle Sud de la Lune.
Située près du cercle polaire arctique, l'Islande présente un paysage rocheux. Plus de 60 % du territoire est constitué de déserts de lave et de glaciers, où il n'y a pratiquement aucune couverture végétale. Dans les années , les astronautes d'Apollo se sont rendus à plusieurs endroits dans le monde pour des formations en géologie, notamment en Islande en et . Ils ont dit que c'était l'endroit qui ressemblait le plus à la Lune parmi ceux où ils étaient allés.
« J'ai passé une dizaine de jours à explorer les régions volcaniques actives de l'Islande, un endroit si austère et désertique que j'avais l'impression d'être déjà sur la Lune. C'était l'été, et il semblait que le Soleil ne se couchait jamais. »
Au cours de cette formation de la NASA, l'équipage d'Artemis II s'est exercé à utiliser des instruments spécialisés dans l'environnement unique de l'Islande. Ils ont aussi perfectionné les techniques de sortie dans l'espace, testé des outils géologiques et parcouru des paysages lunaires de jour comme de nuit, où les rayons obliques du Soleil éclairaient de façon semblable à ce que verront les astronautes sur la Lune.
Ce type d'expédition est incontournable pour préparer les astronautes aux missions sur la Lune. Plus ils seront en mesure de sélectionner les meilleurs échantillons à rapporter sur Terre et de bien se déplacer sur la Lune, plus les avantages scientifiques qui découleront des missions seront nombreux. Vu que la Lune a des conditions géologiques stables, les échantillons lunaires sont essentiels à l'étude de l'histoire du Système solaire, car ils permettent de comprendre l'évolution géologique de la Terre par comparaison.
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