Nouvelles de l'Initiative canadienne CubeSats
L'Initiative canadienne CubeSats permet aux professeurs d'établissements postsecondaires de faire participer leurs étudiants à une véritable mission spatiale en leur faisant concevoir et construire leur propre satellite miniature.
Depuis le début de l'initiative, en , les projets des équipes progressent bien. La situation actuelle de pandémie mondiale a toutefois ralenti quelque peu les opérations et a mis à l'épreuve la débrouillardise des équipes. Ce contexte particulier les prépare toutefois au domaine spatial, où l'on doit souvent s'adapter rapidement à de nouvelles contraintes et trouver des solutions à des difficultés ou à des problèmes imprévus.
Vous trouvez sur la présente page les dernières nouvelles au sujet des équipes, les nouveaux défis avec lesquels elles sont aux prises ainsi que les étapes franchies et à venir.
Liste de nouvelles
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Collège Aurora (équipe AuroraSat)
Que feriez-vous avec un satellite?
L'équipe du Collège Aurora participant à l'Initiative canadienne CubeSats a décidé de faire quelque chose d'unique avec le satellite qu'elle construit : présenter des œuvres d'art de sa communauté. Depuis le campus du collège à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest, le chef d'équipe Patrick Gall nous a parlé de ce qui a inspiré le projet et de la façon dont les choses se sont déroulées jusqu'à présent.
L'équipe a démarré avec l'objectif précis de faire participer au projet le plus grand nombre possible de membres de la communauté. Alors, plutôt que de s'attaquer à un sujet technologique, les membres de l'équipe ont décidé de se concentrer sur la diffusion des arts et de la culture du Nord. L'une des missions de leur projet de satellite s'appelle Northern Images.
En orbite, leur satellite photographiera des œuvres d'art qui seront exposées devant une petite caméra fixée sur le CubeSat. En d'autres termes, l'œuvre d'art sera photographiée avec l'horizon de la Terre pour toile de fond, peut-être la galerie la plus étonnante sur la planète – ou hors de la planète, à vrai dire. « Le satellite ne survolera pas notre région, nous sommes trop au nord. Mais les images nous reviendront et nos voix seront transmises au reste du Canada », a dit M. Gall.
Pourquoi une équipe de collégiens ayant une expérience limitée dans le domaine spatial a-t-elle décidé de se lancer dans la construction d'un satellite? L'école a bien un club de robotique, mais M. Gall voulait que ses élèves se familiarisent encore plus avec les sciences, les technologies, l'ingénierie et les mathématiques (STIM). « Nous voulions que nos élèves constatent qu'ils sont capables de tout faire, même de construire un satellite qui sera mis en orbite : c'est à leur portée. » Ce désir de mieux faire connaitre les STIM aux élèves est à l'origine de la création de l'équipe AuroraSat.
Lancer un satellite avec l'aide d'amis
L'équipe AuroraSat s'est élargie en accueillant l'équipe YukonSat de l'Université du Yukon et l'équipe Ex-Alta2 de l'Université de l'Alberta. Comme cette dernière avait déjà réussi à lancer un CubeSat, elle avait l'expérience et le matériel nécessaires pour aider les deux autres équipes. « Nous avons créé un mini-réseau de satellites du Nord », a dit M. Gall. Ce partenariat entre les trois établissements a reçu le nom de Northern SPIRIT (abréviation de Space Program with Interesting Research and Integrated Training).
Qu'est-ce qui attend l'équipe AuroraSat ensuite? L'équipe s'active aux préparatifs du lancement de , mais aussi à rassembler les œuvres d'art qui feront le tour de la planète.
Voulez-vous que votre œuvre fasse partie de la mission Northern Images?
Si vous souhaitez proposer une œuvre à la mission Northern Images, il suffit de suivre les étapes indiquées dans la page Web de l'équipe AuroraSat (en anglais seulement).
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Université de l'Île-du-Prince-Édouard (équipe Spudnik-1)
Comme la plupart des établissements, l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard a fermé ses laboratoires au début de la pandémie de COVID-19, en . L'équipe Spudnik-1 a dû mettre son projet en veilleuse pendant un certain temps. Des étudiants, des professeurs et des technologues de l'équipe ont tout de même uni leurs efforts pour s'attaquer à un travail important : la conception d'équipement de protection individuelle (EPI), très demandé.
L'accès à de l'EPI adéquat a posé problème dans les premiers jours de la pandémie. L'équipe Spudnik-1 a donc décidé de faire œuvre utile et de protéger les intervenants de première ligne. Avec l'aide d'entreprises locales, elle a produit et distribué des écrans faciaux à grande échelle pour répondre à la demande croissante.
En peu de temps, l'équipe s'est jointe au groupe de travail sur l'innovation pour la lutte contre la COVID-19 de l'Île-du-Prince-Édouard. Elle a commencé à concevoir des prototypes de masques N95 réutilisables, très demandés pour protéger le personnel médical. L'équipe a reçu une subvention pour poursuivre ses travaux sur ces masques. Aujourd'hui, deux anciens étudiants de l'équipe Spudnik-1 font toujours partie de l'équipe de conception de l'EPI et travaillent actuellement à la fabrication rapide de masques N95 personnalisables et réutilisables.
Le projet du CubeSat Spudnik-1 ne s'est pas pour autant complètement arrêté : les réunions par vidéoconférence sont devenues la norme pour l'équipe. Un jour, les laboratoires ont rouvert leurs portes, avec toutes les précautions sanitaires requises, et le travail sur place a pu reprendre. L'équipe s'est remise sur les rails et était prête pour sa revue de définition critique (CDR) en . Cette revue était la dernière vérification par l'Agence spatiale canadienne et ses partenaires avant que l'équipe puisse passer à la construction de son satellite. L'intense préparation en vue de la CDR a aidé les étudiants à relever un autre défi : la première table ronde sur l'espace de l'Île-du-Prince-Édouard, créée par l'université. Ce rendez-vous visait à rassembler le secteur aérospatial (gouvernement local, secteur privé, Ordre des ingénieurs de l'Île-du-Prince-Édouard) et à donner aux étudiants l'occasion de montrer à de futurs employeurs la qualité de leur travail. L'équipe Spudnik-1 a non seulement fait une présentation solide, mais a aussi reçu des éloges de tous les participants.
Ce qui s'est passé au cours de l'année écoulée a-t-il changé le regard que porte l'équipe sur son projet de CubeSat? Quelle est l'importance d'un projet de satellite pendant une pandémie mondiale? Selon le Pr Nicholas Krouglicof, premier doyen de la nouvelle Faculté de génie de la conception durable de l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard, c'est tout aussi important. « Rien n'a changé pour nous. L'agriculture de précision [l'objectif du projet] est plus importante que jamais. Il faut absolument essayer de réduire l'utilisation de produits chimiques et améliorer la gestion de l'eau en agriculture. Même si on arrive seulement à une validation de principe, ce sera déjà une avancée. »
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Université Dalhousie (équipe DUCS)
Voici Danielle Griffin, ancienne membre de l'équipe CubeSat de l'Université Dalhousie. Elle poursuit actuellement sa maitrise en génie des matériaux.
Nous nous sommes assis avec elle pour parler de sa participation à l'Initiative canadienne CubeSats au moment où elle faisait partie de l'équipe. Elle s'est ouverte sur la vie avec l'autisme, l'impact que cela a eu sur sa vie et l'avantage d'être différente des autres.
Pouvez-vous vous présenter et nous dire d'où vous venez?
Je m'appelle Danielle Griffin, et je suis autiste. Je poursuis ma cinquième année d'études en génie des matériaux à l'Université Dalhousie. Je viens du Royaume-Uni, mais j'ai déménagé au Canada avec ma famille en . On est venus ici en raison du bon système d'éducation et du meilleur soutien offert. Je fais partie de l'équipe chargée de la structure du satellite de la mission CubeSat de l'Université Dalhousie. Je défends les droits des personnes autistes, je fais du bénévolat à Autism Nova Scotia et je suis cofondatrice du Women's Autism/Autistic Project.
Comment en êtes-vous venue à participer à l'Initiative canadienne CubeSats?
Eh bien, je travaille en étroite collaboration avec le chercheur principal, le Pr Kevin Plucknett. Il a attiré mon attention sur le projet, alors que c'était tout nouveau à l'Université Dalhousie. J'ai toujours voulu faire partie d'une équipe. En fait, j'adore travailler en équipe, mais aucune n'avait piqué mon intérêt jusqu'à ce que le Pr Plucknett mentionne la mission CubeSat. J'ai toujours voulu travailler dans le domaine de l'aérospatiale et en savoir plus sur l'Agence spatiale canadienne. Alors, j'ai tout de suite adhéré au projet et, jusqu'à présent, l'expérience a été formidable.
Comment décririez-vous l'autisme à quelqu'un qui n'y connait pas grand-chose?
Oh, j'ai déjà eu à le faire plusieurs fois, alors j'y suis assez habituée. En fait, on parle du trouble du spectre de l'autisme. Ça ne veut pas dire que je suis différente des autres; je pense simplement aux choses différemment et j'ai parfois du mal à voir large, à voir la situation dans son ensemble, mais pour moi, c'est surtout une force, car je suis capable de repérer de très petits détails qui échapperaient probablement aux autres.
Mais au fond, il ne s'agit que d'une façon de penser et chaque personne autiste est complètement différente, c'est pourquoi il est si difficile de définir l'autisme.
Quel impact cela a-t-il eu sur la façon dont vous travaillez avec votre équipe?
Je suis très visuelle quand il s'agit d'apprendre. C'est une caractéristique de l'autisme. Je dirais que c'est le cas de 90 % des personnes avec un trouble du spectre de l'autisme. On pense en images, on dessine tout en images. Donc, si mes coéquipiers expliquent quelque chose, je leur demande généralement de le dessiner à la place, de faire un petit dessin ou un schéma, et ça marche très bien. Je leur dis aussi de me dire si je fais quelque chose de déplacé ou si je m'exprime de façon maladroite parce que je ne m'en rends peut-être pas compte. Jusqu'à présent, tout le monde a été très compréhensif et accueillant. Je me suis liée d'amitié avec eux. Et l'essentiel, c'est que nous sommes tous ensemble concentrés sur la construction de ce CubeSat. Peu importe donc que l'on soit un peu différent ou non. On poursuit le même objectif.
Quelles compétences particulières apportez-vous au projet et à votre équipe?
J'ai tendance à ne pas avoir une vue d'ensemble quand je réalise un projet. Cependant, je vois des petits détails que d'autres ne verraient probablement pas, et que moi je repère pourtant. Je peux aussi devenir très déterminée. Quand quelque chose me passionne, ça devient ma principale préoccupation et c'est tout ce que je peux faire pendant une semaine ou deux. Je pense que, d'une certaine façon, ça fouette l'ardeur des troupes [rires]. Je pense aussi aux choses d'une manière très différente et si je demande à quelqu'un de dessiner quelque chose, je peux lui faire remarquer quelque chose qui se trouve dans son dessin. Ou bien en le dessinant, il réalise soudain : « Oh, on ne peut pas faire ça comme ça! On doit le faire de cette façon. » On peut donc regarder les choses sous un angle différent. Je pense que c'est un atout indéniable dans une équipe! [rires]
Vous semblez très bien vous connaitre et être capable de tout gérer comme si de rien n'était.
Ça vient avec le temps… Cent fois sur le métier j'ai dû remettre mon ouvrage. Comme je n'ai pas eu de diagnostic avant l'âge de 17 ans, ma famille n'a pas pu bénéficier du soutien des écoles. J'ai appris à dissimuler mon autisme et à mimer les autres. J'ai travaillé très dur là-dessus, et aussi à me surveiller. Il m'a fallu des années d'efforts pour y arriver. Ça demande beaucoup d'énergie.
Mon cerveau se focalise constamment là-dessus. Une partie de mon cerveau pense à mon niveau d'énergie. Et une autre pense à ce qui m'entoure, aux possibles bruits que j'entends et aux sensations que j'éprouve. Mais ce n'est pas tout : une autre partie travaille sur les interactions sociales. Comment tenir une conversation? On est constamment en train de se surveiller. On pourrait comparer ça à un ordinateur. J'ai plusieurs programmes qui tournent en même temps, c'est presque comme un superordinateur [rires]. C'est une bonne façon de décrire le processus, je pense.
Que retiendrez-vous de votre participation à l'équipe de l'Initiative canadienne CubeSats?
Eh bien, ça m'a vraiment montré à quel point les gens sont ouverts et à quel point on a progressé sur le plan de la neurodiversité dans le domaine du génie.
Avez-vous des conseils à donner aux personnes qui ont des coéquipiers ou des collègues autistes? Comment s'assurer de leur donner la place qu'ils méritent dans une équipe ou dans un environnement de travail?
Eh bien, le meilleur conseil, franchement, c'est tout simplement de ne pas se frustrer. Parfois, ça peut être frustrant, mais gardez votre calme parce que, d'après mon expérience, il suffit de reformuler quelque chose ou de faire un dessin. Il y a bien des façons d'expliquer les concepts; vous pouvez essayer de les explorer toutes. Les personnes avec le trouble du spectre de l'autisme sont habituellement très visuelles, donc je recommanderais une image ou un dessin.
Le mieux, c'est simplement de… ne pas porter de jugement. Surtout parce que, parfois, on a juste besoin de rentrer à la maison et de passer du temps seul. Parfois, on se berce ou on bat des mains pour essayer de se calmer. Ça ne fait de mal à personne, alors ça ne devrait avoir aucune importance, non? Mais il arrive que des gens portent un jugement, sans raison franchement : alors ça crée un véritable malaise parce que, voyez-vous, on s'en rend compte, on le sait quand on se fait juger. Alors, comme on dit, il faut vivre et laisser vivre. Laissez les autistes faire leur truc.
C'est un excellent conseil pour la vie en général!
Voilà! Je discutais avec une fille l'autre jour et elle m'a demandé si des gens me regardaient bizarrement, en portant un jugement. Oui, ça arrive de temps à autre, mais le plus important – je sais que c'est vraiment difficile à faire – c'est de les ignorer et de concentrer toute son énergie sur le positif. Donc, ceux qui vous apprécient pour vos talents, vos compétences et aussi vos centres d'intérêt méritent votre énergie. Et ceux qui sont négatifs, ignorez-les. Il m'a fallu beaucoup de temps pour apprendre cette leçon de vie, qu'il faut garder à l'esprit encore et toujours. Sans relâche.
Enfin, que diriez-vous à une personne qui manque de confiance en elle à cause de son autisme?
C'est une colle, ça… car beaucoup d'entre nous manquent de confiance en eux. Il faut beaucoup de temps pour arriver à avoir confiance en soi. Concentrez-vous sur ce qui vous intéresse. Les personnes avec le trouble du spectre de l'autisme ont habituellement un centre d'intérêt particulier dont elles connaissent tout. Focalisez-vous là-dessus, car c'est comme un superpouvoir, à vrai dire. Votre centre d'intérêt vous mènera à d'autres choses et, voyez-vous, il peut vous mener à des emplois, vous faire faire des amis, vous faire acquérir des compétences – c'est vraiment incroyable ce que vous pouvez faire si vous vous concentrez sur cette seule chose et en devenez un expert. Assumez pleinement votre autisme, donnez-vous à fond et soyez vous-même surtout, car il y aura toujours des gens qui diront du mal de vous ou qui porteront un jugement sur vous. À vrai dire, ce qu'ils pensent de vous n'a aucune importance. Alors, soyez vous-même et profitez de la vie. Appréciez vraiment le fait de ne pas être comme les autres, car c'est un avantage dans la plupart des domaines.
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Université York (équipe ESSENCE)
L'équipe ESSENCE de l'Université York travaille toujours sur son CubeSat, malgré les embuches posées par la pandémie depuis un an. Les étudiants se préparent à la revue critique de définition : cet examen des éléments de conception est effectué à un point critique du processus pour qu'ils sachent si leur projet peut ou non aller en production. Cette lourde charge de travail ne les a pas empêchés de répondre à nos questions.
Quel impact la pandémie de COVID-19 a-t-elle eu sur votre projet?
La pandémie de COVID-19 a eu des conséquences considérables sur notre projet. Nous avons perdu l'accès à notre station terrestre, aux laboratoires ainsi qu'aux installations d'essais pendant tout l'été. Nous n'y avons d'ailleurs toujours pas accès.
La situation a-t-elle changé votre façon de travailler en équipe? Votre équipe a-t-elle pris des mesures ou adopté de nouveaux procédés pour s'adapter?
Les réunions d'équipe se tiennent maintenant entièrement en ligne, ce qui fait que nous pouvons nous réunir plus souvent et plus brièvement. Nous avons également commencé à organiser des réunions entre les chefs d'équipe. Ainsi, tout le monde est informé des progrès de chaque sous-système, et ces réunions sont devenues une occasion pour nous de mettre en commun les ressources, de nous soutenir les uns et les autres et d'aider à diriger les membres de notre équipe. Certains de nos chefs d'équipe ont également organisé des « heures de bureau » par Zoom, qui constituent un moyen fantastique de soutenir les membres de nos équipes et de répondre à leurs questions.
Si oui, prévoyez-vous de garder ces mesures en place même si la situation revenait à la normale?
Nous continuerons sans aucun doute de tenir des réunions générales en ligne ainsi que des réunions entre les chefs d'équipe, car celles-ci ont amélioré notre efficacité et nous ont aidés à rester sur la bonne voie pendant les périodes d'isolement.
Pouvez-vous relever un changement ou un effet positif que votre équipe a connu en raison de cette nouvelle situation?
La pandémie de COVID-19 nous a permis de tenir des réunions à des heures plus flexibles et nous a donné le temps de travailler sur les activités de sensibilisation liées aux médias sociaux.
Comment progresse votre projet CubeSat en ce moment?
Bien. Nous concentrons actuellement nos efforts sur la préparation de la documentation pour la revue critique de définition. Le délai supplémentaire pour nous préparer à cette revue s'est avéré très utile pour notre équipe.
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Université de la Saskatchewan (équipe RADSAT-SK)
L'équipe de RADSAT-SK travaille toujours sur son projet de technologie spatiale. Malgré l'immense charge de travail de chacun des étudiants pour leurs cours, l'équipe poursuit ses préparatifs en vue de l'examen critique de la phase de conception. Addi Amaya a répondu à nos questions.
Quel impact la pandémie de COVID-19 a-t-elle eu sur votre projet?
Après le début de la pandémie, peu de progrès ont été accomplis dans le cadre de notre projet et notre équipe s'est retrouvée au point mort, tout comme le reste du monde d'ailleurs. Au printemps et à l'été, tout était au ralenti et seulement quelques étudiants ont continué de faire progresser les aspects prioritaires du projet. En juillet et en août, l'équipe RADSAT-SK était déterminée à ne pas empêcher de nouveaux étudiants à se joindre au projet en raison de la COVID-19. L'équipe de recrutement a poursuivi son travail : elle a préparé des diapos et communiqué le message pendant les cours en ligne et dans les médias sociaux. Après tout ce qu'a fait l'équipe RADSAT-SK en prévision de la nouvelle session, le résultat a été très positif.
La situation a-t-elle changé votre façon de travailler en équipe? Votre équipe a-t-elle pris des mesures ou adopté de nouveaux procédés pour s'adapter?
Avant la crise, l'équipe RADSAT-SK utilisait déjà une plateforme de communication collaborative, qui s'avère très utile pendant la pandémie. Comme l'équipe doit s'habituer à travailler uniquement de façon virtuelle, nous avons adopté des plateformes supplémentaires pour discuter des différents aspects du projet et travailler en petits groupes. Après avoir pris ces mesures, nous avons observé un meilleur taux de participation que pour les réunions en personne.
Pouvez-vous relever un changement/effet positif que votre équipe a connu en raison de cette nouvelle situation?
Comme le campus a été fermé à la population générale, beaucoup d'étudiants qui ne sont pas originaires de la Saskatchewan sont retournés chez eux. Les moyens de communication et les mesures mises en place leur ont permis de continuer à participer même à distance.
Votre équipe a-t-elle trouvé des idées ou des initiatives pour aider la communauté à faire face à la situation de la COVID-19?
L'équipe RADSAT-SK prévoit tenir des séances d'information virtuelles à l'intention des élèves de 1re année à la 2e secondaire pour continuer à inspirer les jeunes, même en temps de pandémie, à propos de la conception d'engins spatiaux. Et même si tout se fait en ligne, l'équipe RADSAT-SK continue d'être un groupe d'étudiants ambitieux prêts à fournir tous les efforts nécessaires pour mener à terme le premier projet de CubeSat de la Saskatchewan.
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