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Alouette I et II

Alouette I

  • Lancement :
  • État : inactif

Alouette II

  • Lancement :
  • État : inactif

Lancé le , le satellite scientifique Alouette I marquait l'entrée du Canada dans l'ère spatiale et était perçu par de nombreux spécialistes comme la pierre angulaire du programme spatial le plus avant-gardiste de l'époque.

Le Canada devenait ainsi la première nation, après les super puissances soviétiques et américaines, à concevoir et à fabriquer son propre satellite artificiel.

La mise au point d'Alouette I a fait suite à une invitation des États-Unis, par le biais de la toute nouvelle National Aeronautics and Space Administration (NASA) créée en , à participer à un projet de collaboration internationale dans le cadre de son programme de construction de satellites. Dans les mois qui ont suivi, John Chapman et Eldin Warren, tous deux scientifiques au Service des télécommunications du Conseil de recherches pour la défense (DRTE), soumettaient à la NASA une proposition portant sur la conception et la construction d'un satellite canadien de surveillance de l'ionosphère en contre-haut. La proposition ayant été acceptée, une équipe de scientifiques du DRTE, sous la direction de John Chapman, a commencé les travaux de conception et de construction de deux modèles Alouette identiques.

N'ayant aucune expérience dans la construction de satellites, l'équipe du DRTE progressait lentement et devait jongler avec des problèmes de conception. Cependant, l'apparition de nouvelles technologies comme le transistor et la pile solaire pendant cette période leur a permis de construire un petit engin spatial fiable.

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Lancé le 29 septembre 1962, le satellite scientifique Alouette-1 marquait l'entrée du Canada dans l'ère spatiale et était perçu par de nombreux spécialistes comme la pierre angulaire du programme spatial le plus avant-gardiste de l'époque. (Sources : Agence spatiale canadienne, NASA.)

Des entrepreneurs comme RCA et Spar Aérospatiale Limitée ont produit leur premier matériel spatial pendant la construction d'Alouette. C'est ainsi que Spar, par exemple, a mis au point une nouvelle antenne déployable pour le satellite canadien, un produit qui a par la suite été utilisé dans des configurations diverses pour les satellites américains.

Après trois ans et demi de travaux de conception et de construction, un satellite de 145 kilogrammes était envoyé en Californie par avion et lancé depuis le Pacific Missile Range à 2 h 06 (HNE), le samedi . Monté sur une fusée Thor-Agena à deux étages, Alouette I a été rapidement placé sur une orbite presque parfaite à 1 000 kilomètres de la Terre et a commencé son étude en contre-haut de l'ionosphère terrestre.

Alouette I a remporté un succès retentissant à tous les points de vue. L'attitude conservatrice adoptée par l'équipe du DRTE en matière de recherche s'est révélée plus que rentable puisque la durée de vie du satellite, qui ne devait pas dépasser un an, s'est prolongée sur une période de dix années, produisant plus d'un million d'images de l'ionosphère.

À la suite du succès d'Alouette 1, le Canada et les États-Unis ont signé un accord portant sur le lancement d'autres satellites dans le cadre d'un nouveau programme appelé Satellites internationaux d'étude de l'ionosphère (ISIS). C'est à l'intérieur de ce programme que le modèle de réserve Alouette a été remis à neuf et placé sur orbite en sous le nom d'Alouette II. Deux autres satellites, ISIS I et ISIS II, ont ensuite été lancés respectivement en et .

Modèle papier d'Alouette I

Modèle papier d'Alouette I (PDF, 33,85 mo)

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