Nourrir les astronautes de l'avenir

Publiée le 23 février, 2024

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Nourrir les astronautes de l'avenir

2024-02-23 - En matière de production alimentaire, qu'est-ce qui sera nécessaire pour répondre aux besoins des astronautes en mission spatiale de longue durée ainsi qu'à ceux des Canadiens qui vivent en régions éloignées?  (Sources : Agence spatiale canadienne, NASA.)

Chris Patterson : Dans l’espace, c’est assez rare que les astronautes mangent des aliments frais. 

À vrai dire, le seul moment où ils en ont, c’est quand la Station est ravitaillée.

Cultiver des plantes dans l’espace, c’est génial parce que ça donne aux astronautes une source fiable d’aliments frais presque tout le temps sur place.

Il y a deux charges utiles pour cultiver des plantes comestibles : le système Veggie et l’APH qui est un habitat artificiel pour végétaux. 

Le système Veggie a été créé avant l’APH, alors il n’est pas aussi perfectionné.

Mais on s’en sert encore pour faire pousser des plantes… et faire des expériences.

Mais pour les spécialistes et les ingénieurs, l’APH est particulièrement utile parce qu’on peut établir les conditions environnementales des plantes, par exemple on peut régler la température, l’humidité, l’éclairage. On s’assure ainsi que, dans l’espace, loin de la Terre, les plantes se retrouvent dans les meilleures conditions possibles. 

Produire des aliments dans l’espace, ça commence par la production des plantes. Notre grand savoir-faire au Canada dans la culture des plantes en environnement contrôlé sera très utile pour les futures missions spatiales.

Avec un biorégénérateur, on reproduit la façon dont les ressources sur Terre sont recyclées en mettant des plantes, des algues, des choses capables de photosynthèse, pour absorber les déchets produits par les astronautes.

Des déchets comme le dioxyde de carbone. Les organismes ajoutés peuvent le recycler et produire de l’oxygène, par exemple. Ils peuvent purifier l’eau excrétée par les astronautes et la rendre potable, et ainsi de suite. Ce sera retourné aux plantes et le cycle se poursuivra.

On peut utiliser ces technologies là où l’environnement hostile empêche les populations d’avoir accès à de la nourriture. Ce sera donc bénéfique pour la population canadienne, mais aussi pour le monde entier.

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