La mission Artemis II
L'astronaute de l'Agence spatiale canadienne (ASC) Jeremy Hansen sera membre d'équipage d'Artemis II et le premier Canadien à faire partie d'une mission lunaire.
- Lancement :
- Au plus tôt en
- État :
- En développement
- Durée :
- Environ 10 jours
La mission Artemis II
La mission Artemis II sera historique : ce sera le premier vol d'essai avec équipage du programme Artemis, une campagne de plusieurs missions visant à s'installer durablement sur la Lune et qui ouvrira la voie à l'exploration habitée de Mars.
Suivant le vol d'essai sans équipage de la mission Artemis I réalisé en , la mission Artemis II fera le tour de la Lune. L'équipage de quatre astronautes sera chargé de s'assurer que tous les systèmes du vaisseau spatial Orion fonctionnent comme prévu. Ils vivront et travailleront à bord d'Orion tout au long de leur vol spatial.
Et comme ceux d'Apollo 8, les astronautes d'Artemis II pourraient admirer un « lever de Terre » et voir ainsi notre planète dans toute sa splendeur – et sa fragilité – dans l'obscurité de l'espace.
L'équipage d'Artemis II
L'astronaute de l'ASC Jeremy Hansen voyagera avec les astronautes de la NASA Christina Hammock Koch, Victor Glover et Reid Wiseman.
Artemis II créera un précédent : ce sera la première fois qu'un astronaute canadien prend part à une mission lunaire. Mais ce ne sera pas la dernière puisqu'en participant au programme Artemis et en fournissant le Canadarm3 à la station Gateway, le Canada se voit garantir une place à bord d'une mission à la station Gateway dans l'avenir.
Biographies
L'astronaute de l'ASC Jenni Gibbons a été désignée officiellement comme membre d'équipage de relève pour Jeremy Hansen dans le cadre de la mission Artemis II. Ainsi, quoiqu'il arrive, un astronaute de l'ASC sera de cette mission historique. Les astronautes de relève sont formés et qualifiés pour remplacer les membres de l'équipage principal au pied levé.
Jenni Gibbons jouera un rôle déterminant pour ce qui est de définir et de valider la formation des astronautes ainsi que les procédures pour les futures missions lunaires. Elle suit actuellement une formation pour devenir agente de liaison « capcom » pour les missions lunaires.
Trajectoire d'Artemis II
La mission Artemis II sera lancée depuis le centre spatial Kennedy de la NASA, en Floride. Le vaisseau spatial Orion fera tout d'abord deux fois le tour de la Terre. L'objectif est de s'assurer que ses systèmes fonctionnent comme prévu alors que le vaisseau spatial se trouve non loin de la Terre.
Version textuelle - Artemis II : Première mission lunaire habitée depuis les missions Apollo
Lors de la mission Artemis II, quatre astronautes feront le tour de la Lune dans une capsule Orion. Cette mission d'environ 10 jours ouvrira la voie à des missions sur la Lune, où une première femme et une première personne de couleur fouleront le sol lunaire un jour. (Sources : ASC, NASA.)
Lors du deuxième tour, l'équipage procèdera à une inspection de leur vaisseau. Il fera une série de manœuvres destinées à tester le pilotage manuel. Et avant de partir pour la Lune, les astronautes examineront le système de maintien de la vie, les appareils d'exercice et l'équipement de la capsule pour confirmer que tout est en parfait état de fonctionnement.
Les moteurs du module de service européen seront alors mis à feu pour propulser Orion vers la Lune, un trajet de quatre jours. Orion poursuivra son chemin jusqu'à environ 10 400 km de distance de la Lune. La mission reviendra ensuite sur Terre, en survolant d'abord la Lune. Orion amerrira dans le Pacifique où la capsule et l'équipage seront récupérés par un navire.
Communications et navigation pendant la mission Artemis II
Comme pour la mission Artemis I, les réseaux Near Space Network (NSN) et Deep Space Network (DSN) de la NASA serviront à suivre le vaisseau Orion et à assurer les communications pendant la mission. Les services de communication permettront aux contrôleurs de vol d'envoyer des commandes au vaisseau spatial et de recevoir des données des systèmes d'Orion et du SLS. Et grâce aux services de suivi (ou de navigation), ils pourront voir où se trouve le vaisseau spatial sur sa trajectoire dans l'espace. Utilisés ensemble, les capteurs du NSN et du DSN transmettront des données de vol essentielles.
Les étoiles serviront de repères à l'équipage d'Artemis II pour déterminer l'orientation du vaisseau spatial et la position d'Orion par rapport à ces corps célestes brillants.
À partir de la mission Artemis III, des lidars, dont les impulsions laser mesurent très précisément les distances, aideront aux procédures d'amarrage d'Orion à la station Gateway.
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