Trousse pour les conférenciers – Le rôle du Canada dans l'exploration de la Lune
Les ambassadeurs canadiens de l'espace et les experts du domaine spatial trouveront ici des ressources pour présenter le rôle du Canada dans l'exploration de la Lune à divers publics partout au Canada.
Présentation
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Le retour des êtres humains sur la Lune
Je vous remercie de m'avoir invité aujourd'hui. Je suis très content de vous parler du rôle du Canada dans le domaine de l'exploration de la Lune.
Il y a plus de 50 ans, des astronautes ont posé le pied pour la première fois sur la Lune, le seul satellite naturel de notre planète.
Depuis plus de 20 ans, la Station spatiale internationale est habitée sans interruption, à seulement 400 kilomètres de distance de la Terre. Maintenant, on se prépare à retourner sur la Lune, environ 1000 fois plus loin. Et cette fois, l'objectif de cette collaboration internationale majeure dans le domaine de l'exploration spatiale habitée est d'envoyer des êtres humains plus loin que jamais dans l'espace.
Rôle du Canada
Le Canada fera partie de cette grande aventure!
- Un astronaute canadien fera partie de la mission Artemis II autour de la Lune.
- Le Canada contribue au programme Artemis de la NASA, une campagne de missions d'exploration habitées de la Lune et, un jour, de Mars. Le programme comprend des initiatives majeures comme les missions Artemis et la station Gateway.
- L'Agence spatiale canadienne a créé le Programme d'accélération de l'exploration lunaire, initiative de financement visant à offrir un large éventail de possibilités d'activités scientifiques et technologiques en orbite lunaire et sur la Lune.
Version textuelle : Le rôle du Canada dans le domaine de l'exploration de la Lune (Source : Agence spatiale canadienne.)
Programme Artemis de la NASA :
Le programme Artemis est un nouveau chapitre de l'histoire de l'exploration de la Lune qui a pour objectif d'envoyer des êtres humains plus loin que jamais dans l'espace.
De plus en plus complexes au fil du temps, les missions Artemis jettent les bases de l'exploration habitée et robotisée durable de la Lune et, un jour, de Mars.
Comme le programme Apollo il y a plus de 50 ans, le programme Artemis commencera par des missions autour de la Lune avant une mission à la surface.
Après la mission Artemis I, un vol d'essai sans équipage réalisé en , il y aura Artemis II, le tout premier vol d'essai habité, dont le lancement est prévu pour au plus tôt.
Dans le cadre des missions Artemis de la NASA, la première femme et la première personne de couleur fouleront le sol lunaire.
Version textuelle : Missions Artemis. Artemis I, vol d'essai sans équipage. Artemis II, vol d'essai habité. Artemis III : des astronautes se poseront sur la Lune. (Source : NASA.)
Jeremy Hansen, astronaute de l'Agence spatiale canadienne
Et une page d'histoire sera écrite : un Canadien fera le tour de la Lune.
L'astronaute de l'Agence spatiale canadienne Jeremy Hansen fera partie d'une nouvelle génération d'astronautes.
Artemis II fera du Canada le deuxième pays à envoyer un astronaute en mission lunaire.
Le Canada est assuré d'avoir une place à bord d'Artemis II puisque l'astronaute de l'Agence spatiale canadienne Jenni Gibbons a été désignée comme relève de Jeremy Hansen s'il ne peut pas partir en mission. Elle suit la même formation que lui pour être prête à cette éventualité.
Les Canadiens pourront suivre l'aventure de Jeremy Hansen dans les médias sociaux, notamment dans un vlogue, avant et pendant sa mission d'exploration de la Lune : il parlera de son entrainement, de sa préparation et de sa mission. Ne manquez pas ça!
Version textuelle : L'astronaute de l'ASC Jeremy Hansen. (Source : NASA.)
Équipage de la mission Artemis II
Jeremy Hansen sera à bord du vaisseau spatial Orion avec trois astronautes de la NASA : le commandant Reid Wiseman (assis, au centre), le pilote Victor Glover (debout, derrière) et la spécialiste de mission Christina Koch (debout, à gauche).
Après le lancement, ils testeront les systèmes d'Orion en orbite autour de la Terre avant de partir pour la Lune. Ils dépasseront la Lune, du côté de la face cachée. L'aller-retour de la mission durera une dizaine de jours.
Version textuelle : Équipage de la mission Artemis II : Reid Wiseman, Victor Glover, Christina H. Koch, Jeremy Hansen. (Source : NASA.)
Jeremy Hansen participe à la mission Artemis II grâce à la contribution du Canada à la station Gateway.
La station Gateway
- La station Gateway gravitera autour de la Lune.
- Elle sera environ six fois plus petite que la Station spatiale internationale.
- Elle comprendra un module de recherche scientifique et un module habitable pour quatre astronautes.
- C'est un partenariat international de la NASA.
- Les deux premiers modules, le Power and Propulsion Element (PPE, élément d'alimentation et de propulsion) et l'Habitation and Logistics Outpost (HALO, avant-poste d'habitation et de logistique), seront lancés en même temps au plus tôt en . D'autres modules seront ajoutés par la suite.
- Le Canadarm3 du Canada devrait être lancé au plus tôt en .
- La station Gateway devrait permettre la réalisation d'expériences scientifiques et de démonstrations technologiques d'ici . Le Canada aura la possibilité de mener diverses études scientifiques à bord de la station.
- La station Gateway sera :
- un laboratoire scientifique;
- un banc d'essai de nouvelles technologies;
- une escale pour l'exploration de la surface de la Lune;
- un centre de contrôle de mission pour les missions sur la Lune;
- et un jour, un tremplin pour les missions à destination de Mars.
Sources : NASA, Alberto Bertolin, Bradley Reynolds.
Contribution du Canada : le Canadarm3
- Système robotisé canadien qui pourra effectuer des tâches sur la station Gateway sans intervention humaine;
- Le Canadarm3 pourra aussi être commandé par des contrôleurs de vol au Canada ou par l'équipage de la station;
- Le Canadarm3 sera utilisé pour :
- assurer l'inspection, la réparation et la maintenance de la station;
- déplacer des modules de la station;
- assister les astronautes lors des sorties dans l'espace;
- réaliser des expériences scientifiques en orbite lunaire et sur la Lune.
- Le Canadarm3 aura la capacité d'attraper les engins spatiaux envoyés à la station.
Version textuelle : Le Canadarm3. (Source : NASA/ASC.)
Canadarm3
- Le Canadarm3 comprendra :
- un grand bras;
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un petit bras agile qui :
- transbordera le matériel essentiel aux missions (aller-retour entre l'intérieur et l'extérieur de la station);
- réparera le grand bras si nécessaire;
- un ensemble d'outils amovibles;
- Il pourra se déplacer d'un endroit à l'autre sur la station en fixant tour à tour ses extrémités (ses « mains ») à des bornes spéciales.
- Ce que le Canada obtient en retour :
- possibilités de mener des expériences scientifiques sur la Lune et en orbite lunaire;
- réalisation de démonstrations technologiques;
- activités commerciales, puisque les entreprises canadiennes se verront offrir un large éventail de possibilités pour tester des technologies innovatrices sur la Lune et en orbite lunaire;
- mission lunaire pour deux astronautes canadiens : Jeremy Hansen participera à la mission Artemis II; une autre mission ira à la station Gateway.
Sources : Alberto Bertolin, Bradley Reynolds.
Possibilités d'activités scientifiques et technologiques
De nombreux développements technologiques et scientifiques sont nécessaires pour soutenir ces futures missions passionnantes.
Le Programme d'accélération de l'exploration lunaire ouvre la voie à tout plein de possibilités pour des activités scientifiques et technologiques canadiennes en orbite lunaire ou sur la Lune.
Version textuelle : Programme d'accélération de l'exploration lunaire. (Source : ASC.)
Progrès en soins de santé à distance
Un défi important des longues missions lunaires et martiennes est d'assurer la sécurité des astronautes et de voir à ce qu'ils demeurent en bonne santé.
Les astronautes dans l'espace lointain ont un accès limité aux soins de santé et aux ressources médicales à cause de leur éloignement. Les populations des communautés éloignées ici sur Terre ont aussi ce type de difficultés.
Dans le cadre de l'initiative Nouveaux horizons en santé du Programme d'accélération de l'exploration lunaire, l'Agence spatiale canadienne travaille en étroite collaboration avec des experts afin de trouver des solutions en soins de santé à distance prodigués en autonomie qui profiteront tant aux astronautes dans l'espace qu'aux Canadiens des régions éloignées.
Version textuelle : Soins de santé à distance (Source : ASC.)
Production alimentaire
Il faut aussi prévoir la production de nourriture lors des futures missions de longue durée dans l'espace lointain. Contrairement aux astronautes de la Station spatiale internationale qui peuvent emporter de la nourriture et recevoir régulièrement des aliments frais depuis la Terre, les astronautes dans l'espace lointain devront être autonomes.
L'Agence spatiale canadienne appuie le développement de techniques efficaces de production d'aliments dans des environnements hostiles, tant dans l'espace que sur Terre.
Les technologies de production d'aliments nutritifs et délicieux qui nécessitent peu de ressources seront utiles pour les missions spatiales de longue durée, mais elles pourraient aussi profiter aux populations éloignées ou dans des régions au climat hostile, comme dans le Nord canadien.
Version textuelle : Production alimentaire. (Source : ASC.)
Exploration de la Lune
Rover lunaire canadien
Le Canada enverra un rover sur la Lune!
Un rover lunaire canadien sera développé, puis lancé vers la Lune où il sera utilisé. C'est l'une des démonstrations technologiques qui sera réalisée dans le cadre du Programme d'accélération de l'exploration lunaire.
L'entreprise Canadensys est chargée de construire l'astromobile et de développer les charges utiles.
Le rover scientifique :
- devra résister à une nuit lunaire : sur la Lune, la nuit dure 14 jours terrestres et est très froide et sombre;
- explorera le pôle Sud de la Lune pour trouver de la glace d'eau;
- sera envoyé sur la Lune au plus tôt en .
Le rover se déplacera sur la surface de la Lune pour tester et faire la démonstration de systèmes clés servant, par exemple, à la mobilité, aux télécommunications, à l'atténuation de la poussière, à la navigation et à la télécommande semi-autonome. L'hydrogène et l'oxygène de la glace d'eau pourraient servir de carburant pour les futures missions vers Mars!
Version textuelle : Rover lunaire canadien. (Source : ASC.)
Véhicule utilitaire lunaire
Le Canada concevra, construira et exploitera un véhicule utilitaire d'exploration de la Lune.
Les astronautes pourront s'en servir lors de leur mission en soutien aux opérations.
Les investissements de la prochaine phase du Programme d'accélération de l'exploration lunaire soutiendront le développement de nouvelles technologies destinées au véhicule utilitaire lunaire.
Version textuelle : Véhicule utilitaire lunaire. (Source : ESA – P. Carril.)
Conclusion
C'est une période prometteuse pour le Canada!
Cette nouvelle ère de l'exploration de la Lune offre des possibilités aux entreprises et aux chercheurs canadiens, qui sont prêts à tirer parti de cet effort international en proposant des innovations technologiques intelligentes, des technologies perfectionnées et des travaux de recherche scientifique de pointe.
Les futures missions dans l'espace lointain inspireront les jeunes Canadiens0 : ils seront incités à viser les étoiles et à devenir la prochaine génération de scientifiques, d'ingénieurs et d'astronautes.
Source : NASA/Liam Yanulis.
Fin – Site Web de l'ASC et médias sociaux
Pour ne rien manquer sur le rôle du Canada dans les futures missions d'exploration de la Lune, consultez le site Web de l'Agence spatiale canadienne et suivez-nous dans les médias sociaux.
Version textuelle : Suivez-nous dans les médias sociaux. Follow us on social media. asc-csa.gc.ca. (Source : ASC, NASA.)
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Multimédia
Foire aux questions
Programme Artemis
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Qu'est-ce que le programme Artemis?
Le programme Artemis de la NASA de retour sur la Lune est réalisé en collaboration avec plusieurs agences spatiales et des partenaires commerciaux. Diverses agences, comme l'Agence spatiale canadienne, l'Agence spatiale européenne et l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale, et plusieurs entreprises y participent.
Le programme comprend des missions complexes qui jetteront les bases de l'exploration habitée et robotisée à long terme de la Lune ainsi que la construction de la station Gateway, une petite station spatiale en orbite lunaire. Pour l'heure, l'atterrisseur HLS servirait aux allers-retours entre la base spatiale Artemis sur la Lune et la station Gateway.
Cette nouvelle ère de l'exploration de la Lune offre toute une série de possibilités en science, en technologie et en génie, et ouvre la voie à l'exploration habitée au-delà de la Lune, jusqu'à Mars. Grâce aux missions Artemis, la NASA fera atterrir la première femme et la première personne de couleur sur la surface lunaire.
À l'heure actuelle, les missions prévues sont les suivantes :
- Artemis I, un vol d'essai sans équipage du vaisseau spatial Orion, dans le lanceur Space Launch System (SLS), en ;
- Artemis II, le tout premier vol d'essai habité d'Orion, dans le SLS, dont le lancement est prévu pour au plus tard;
- Artemis III, la mission qui enverra des astronautes en mission lunaire, pas avant . Des astronautes pourraient fouler le sol lunaire lors de cette mission.
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Un Canadien ira-t-il sur la Lune?
En fournissant le système robotisé intelligent Canadarm3 à la station Gateway, le Canada se voit accorder deux places à bord de vols à destination de la Lune. Un astronaute de l'Agence spatiale canadienne fera partie de l'équipage d'Artemis II, la première mission lunaire habitée depuis . Avec cette mission, le Canada serait le deuxième pays à envoyer un astronaute en orbite autour de la Lune. Il est aussi prévu qu'un astronaute canadien se rende à la station Gateway.
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Comment les astronautes se rendront-ils sur la Lune?
Orion est un nouveau vaisseau d'exploration spatiale de la NASA qui servira au transport des astronautes des missions Artemis jusqu'à la Lune. Orion sera lancé sur une fusée SLS de la NASA depuis le centre spatial Kennedy en Floride.
Lorsque la station Gateway sera opérationnelle, Orion pourra s'y amarrer. Pour aller à la base spatiale Artemis sur la Lune, les astronautes utiliseront l'atterrisseur HLS.
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Qu'est-ce que la station Gateway?
La station Gateway est une station spatiale qui sera mise en orbite autour de la Lune. Environ six fois plus petite que la Station spatiale internationale, elle sera construite, approvisionnée et utilisée en collaboration avec des partenaires du monde entier et du secteur privé.
Le Canada fournira un système robotisé intelligent, le Canadarm3, au projet de la station Gateway. Le Canadarm3 assurera l'inspection, la maintenance et la réparation de la station Gateway, attrapera les vaisseaux spatiaux qui y sont envoyés, déplacera des modules, assistera les astronautes sortis dans l'espace et permettra de mener des expériences scientifiques en orbite lunaire et sur la Lune.
Le vaisseau spatial Orion s'amarrera à la station Gateway, que les astronautes pourront habiter jusqu'à trois mois. C'est de la station Gateway que partiront les astronautes pour aller sur la Lune en mission d'exploration. La station Gateway est essentielle pour soutenir la présence d'êtres humains sur la Lune et en orbite lunaire.
Les missions d'exploration de la Lune serviront de modèles pour de futures missions martiennes.
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À quand la prochaine mission habitée sur la Lune?
Artemis II, le tout premier vol d'essai habité du vaisseau spatial Orion, devrait être lancé sur la fusée SLS au plus tard en . Comme le programme Apollo il y a plus de 50 ans, le programme Artemis commencera par des missions autour de la Lune avant une mission qui se posera sur la Lune.
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Combien de temps la mission Artemis I durera-t-elle?
La mission Artemis I prendra de 26 à 42 jours, selon la trajectoire définitive. La mission comptera trois phases :
- lancement et vol vers la Lune – durée de 8 à 14 jours;
- orbite lunaire – durée possible de 6 à 19 jours;
- vol de retour – durée de 9 à 19 jours.
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Pourquoi allons-nous sur la Lune?
Il est essentiel d'apprendre à relever les défis de la vie sur un autre monde pour améliorer de nombreuses facettes de notre vie ici sur Terre. L'étude de la Lune peut approfondir nos connaissances sur l'origine et l'histoire de la Lune elle-même, de la Terre et du Système solaire. En développant des moyens d'assurer le bien-être des équipages qui s'aventurent loin de la Terre, on peut contribuer à faire progresser des solutions en matière de soins de santé, de nouvelles technologies de production alimentaire et d'autres innovations qui peuvent aider à améliorer la vie sur Terre.
Le rôle du Canada dans la station Gateway et l'exploration de la Lune offre de nombreuses possibilités scientifiques et économiques dans le secteur spatial, en pleine croissance. Notre participation au programme de la station Gateway ouvre la voie aux chercheurs et aux organisations commerciales du Canada pour mener des activités scientifiques et technologiques en orbite lunaire et sur la Lune.
Le retour sur la Lune encourage aussi les jeunes Canadiens à viser les étoiles et à devenir la prochaine génération de scientifiques, d'ingénieurs et d'explorateurs.
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D'où vient le nom Artemis?
Le programme est nommé d'après la figure mythologique Artémis, déesse de la Lune et de la chasse, et sœur jumelle d'Apollon, dont le nom anglais Apollo a désigné la campagne de missions lunaires qui a pris fin en . Comme dans le cas de la déesse grecque, qui éclairait la voie avec sa torche, les missions Artemis illumineront le chemin de l'exploration habitée de la planète rouge.
Le lanceur SLS
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Qu'est-ce que le lanceur SLS (Space Launch System)?
Le lanceur SLS de la NASA est la fusée conçue pour les vols spatiaux habités. Le SLS servira à envoyer le vaisseau spatial Orion vers la Lune. Il est plus puissant que la fusée Saturn V qui a amené les astronautes sur la Lune lors des missions Apollo. Selon les exigences de la mission, s'il y a plus de membres d'équipage ou de cargaison, on pourra adapter le SLS en y ajoutant des propulseurs et des étages.
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Quel carburant le SLS utilise-t-il?
Le SLS comprend un étage central et deux propulseurs d'appoint. Son étage central contient plus de 2,7 millions de litres d'hydrogène et d'oxygène liquides.
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D'où le SLS sera-t-il lancé?
Le lancement du SLS aura lieu au complexe de lancement 39B du centre spatial Kennedy au cap Canaveral, en Floride.
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Quand le premier vol spatial habité sera-t-il lancé sur le SLS?
Artemis II, le tout premier vol d'essai habité du vaisseau spatial Orion, devrait être lancé sur la fusée SLS au plus tard en . Un astronaute de l'Agence spatiale canadienne fera partie d'Artemis II, la première mission lunaire habitée depuis .
Orion
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Qu'est-ce que le vaisseau spatial Orion?
Orion est un nouveau vaisseau spatial de la NASA destiné au transport des équipages des missions Artemis. Conçu pour être lancé avec le SLS de la NASA, ce vaisseau spatial se caractérise par des systèmes de survie et un système d'interruption de mission en cas d'urgence. Il compte :
- une capsule, où l'équipage vivra et travaillera durant les missions Artemis;
- le module de service de l'Agence spatiale européenne, qui fournira l'alimentation électrique, l'eau, l'oxygène et l'azote, et qui maintiendra le vaisseau à la bonne température et sur la bonne trajectoire.
Orion ramènera des astronautes autour de la Lune et sur la Lune pour la première fois depuis , et plus loin dans l'espace que jamais auparavant.
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Combien de personnes peuvent tenir dans la capsule Orion?
La capsule peut accueillir quatre astronautes.
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À quelle vitesse peut voyager Orion?
Lors de la rentrée atmosphérique, Orion se déplacera à environ 39 600 km/h, ce qui élèvera la température jusqu'à 2750 °C. Les parachutes d'Orion sont conçus pour ralentir la capsule, en vue de son amerrissage, à partir de vitesses supérieures à 40 000 km/h.
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Jusqu'où ira Orion?
Au cours de la mission Artemis I, Orion parcourra plus de 64 000 km au-delà de la Lune, soit plus loin dans l'espace que tout autre vaisseau spatial destiné aux missions habitées.
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Comment Orion est-il alimenté?
Au lancement, la SLS fournira la poussée. Une fois qu'Orion sera largué du lanceur, les quatre panneaux solaires d'Orion seront déployés et des batteries fourniront l'énergie électrique. Les moteurs et les propulseurs du module de service européen d'Orion, qui utilisent de l'oxygène et de l'hydrogène liquides comme carburant, permettront de modifier la trajectoire du vaisseau et de l'insérer en orbite lunaire. Pour le vol de retour, Orion utilisera les moteurs du module de service européen et tirera parti de la gravité de la Terre.
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