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État du secteur spatial canadien en

ISSN : 2359-6346

Table des matières

À propos du présent rapport

Objectif

Le Rapport sur l'état du secteur spatial canadien fournit des renseignements factuels sur le secteur spatial canadien. Ce rapport annuel est publié depuis , d'après les données tirées d'un questionnaire envoyé aux organismes menant des activités spatiales partout au Canada, dont des entreprises, des organismes sans but lucratif, des centres de recherche et des universités. Cette année, le rapport s'appuie sur les données fournies par 160 organismes.

Les renseignements de base qu'il contient portent entre autres sur le nombre d'organismes qui exercent des activités dans le secteur spatial et leur composition (p. ex. proportion de petites et moyennes entreprises [PME], proportion d'universités), les secteurs d'activités (télécommunications par satellite, observation de la Terre, exploration, sciences et navigation), la main-d'œuvre du secteur spatial canadien et sa composition (p. ex. proportion de personnes hautement qualifiées [PHQ], répartition par région et types d'emplois) et les activités de recherche et développement [R-D] et d'innovation. Le présent rapport porte sur la période de à . Pour obtenir des renseignements sur les résultats antérieurs à , le lecteur est prié de consulter les rapports précédents (sur le site Web de l'Agence spatiale canadienne).

Tous les renseignements propres aux organismes ayant servi à dresser le rapport sont confidentiels et sont publiés uniquement sous forme agrégée. Ainsi, dans certains cas, les auteurs n'ont pu donner d'explications plus détaillées ou effectuer des analyses plus poussées des résultats afin de respecter la confidentialité des répondants.

Au sujet des auteurs

Direction générale des politiques

Le présent rapport est produit par la section Analyse économique et recherche, Direction générale des politiques, de l'Agence spatiale canadienne.

Personnes-ressources

David Haight, économiste en chef, david.haight@canada.ca

Renée St-Amant, analyste principale en économie, renee.st-amant@canada.ca

Les représentants des médias sont priés de communiquer avec la Direction des communications et des affaires publiques de l'ASC par téléphone au 450-926-4370 ou par courriel à ASC.Medias-Media.CSA@canada.ca.

Pour plus de renseignements

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le secteur spatial canadien ou pour obtenir la version électronique du présent rapport, consultez le www.asc-csa.gc.ca/fra/publications.

Remerciements

L'Agence spatiale canadienne remercie tous ceux qui ont répondu au questionnaire. Sans eux, la publication du présent rapport n'aurait pas été possible.

Message du président

Sylvain Laporte, Président de l'Agence spatiale canadienne

J'ai l'honneur de vous présenter le rapport intitulé État du secteur spatial canadien, qui fait état des résultats de notre sondage de . Ce rapport fournit des informations complètes sur l'activité économique du secteur spatial canadien et souligne l'impact des investissements spatiaux sur l'économie. Il est basé sur l'information recueillie auprès de 160 organisations actives dans le secteur spatial à travers le pays, incluant des petites entreprises, des compagnies à l'échelle internationale, des organisations à but non-lucratif, des centres de recherches et des universités.

Le rapport annuel de l'État du secteur spatial canadien, que nous publions depuis , est la principale référence sur le secteur spatial canadien. Il contribue à notre compréhension du secteur en fournissant des données fiables et définitives, de même que des analyses sur les tendances à long terme.

En , le secteur spatial canadien a généré des revenus de 5,3 G$ avec une main-d'œuvre de près de 10,000 personnes. Les activités en amont liées à la recherche, au génie et à la fabrication interviennent pour 0.9 G$. Quant aux activités, produits et services en aval, ils contribuent pour 4,4 G$ au secteur. Les ventes intérieures ont diminué de à , mais les exportations ont augmenté d'année en année. Dans l'ensemble, le secteur spatial a contribué pour 2,7 G$ au produit intérieur brut (PIB) et aidé à maintenir près de 24 000 emplois dans l'ensemble de l'économie canadienne.

Le secteur spatial est très novateur et génère des produits et des services qui, chaque jour, profitent aux Canadiens. Les résultats du sondage de montrent que les dépenses des entreprises en recherche et développement (DERD) et l'intensité globale de la R-D dans le secteur sont plus élevées que jamais, avec des investissements de 256 M$ en R-D. Le secteur académique continue aussi d'être une partie importante du secteur spatial, représentant près de 20% de la main-d'œuvre et six des 30 meilleures organisations du secteur en termes de revenus liés à l'espace ou de financement de la recherche.

Je remercie tous ceux et celles qui ont participé au sondage de et qui ont rendu cette publication possible.

Sommaire

En , les revenus totaux du secteur spatial canadien ont atteint 5,3 G$, ce qui représente une légère baisse de 1,6 % ou 85 M$ sur douze mois.

Le taux de croissance annuel moyen Note de bas de page 1 du secteur spatial au cours des cinq dernières années (de à ) est demeuré relativement stable, à 0,4 %.

En glissement annuel, les revenus intérieurs ont diminué de 3 %, ou de 122,3 M$, pour se fixer à 3,7 G$ en . Les sources de revenus non gouvernementales constituaient toujours la majeure partie des revenus intérieurs, soit 88 %. Les 12 % restants provenaient des divers ordres de gouvernement au Canada (fédéral, provincial et municipal), majoritairement de fonds fédéraux, accordés en particulier par l'Agence spatiale canadienne, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie et le ministère de la Défense nationale.

En , les revenus d'exportation ont augmenté de 2 % ou 37,7 M$, à 1,6 G$. Les revenus d'exportation ont augmenté dans toutes les régions, sauf au Québec et dans l'Atlantique, où ils ont diminué pour une deuxième année consécutive. Les organismes de l'Ontario ont contribué pour 57 % aux revenus d'exportation spatiaux du Canada, et ceux du Québec, pour 14 %. Les clients non gouvernementaux constituent le plus important segment de marché à l'étranger, où les revenus tirés de sources commerciales représentent 84 % des revenus tirés des activités menées en amont et 95 % des revenus tirés des activités menées en aval.

Les revenus liés à la défense sont demeurés stables : de 152 M$ en , ils se sont établis à 151 M$ en . Encore cette année, ces revenus reposent sur les exportations puisque 103 M$ proviennent d'exportations et 48 M$, de clients du Canada.

En , l'effectif du secteur spatial canadien comptait 9 927 équivalents temps plein (ETP) liés au domaine spatial, dont 43 % de personnes hautement qualifiées (PHQ).

ASTROSAT

L'observatoire astronomique indien ASTROSAT, doté d'instruments canadiens, a été lancé avec succès par l'Organisation indienne de recherche spatiale. Grâce à la contribution canadienne, un imageur désigné par l'abréviation UVIT, les scientifiques canadiens auront du temps d'observation avec ce satellite, ce qui ouvre les possibilités de recherches uniques en astronomie. (.) (Source : Indian Space Research Organisation.)

Deux projets scientifiques ont été lancés vers la Station spatiale internationale dans le vaisseau-cargo Cygnus. L'étude MARROW porte sur les mécanismes derrière les effets de l'immobilité, alors que Vascular Echo permet d'examiner ce qui accélère le durcissement des artères des astronautes. Les deux expériences pourraient contribuer à maintenir l'état de santé des astronautes et améliorer la santé et la qualité de vie sur Terre. (.) (Source : Magellan Aerospace.)

Dans l'ensemble, la main-d'œuvre est répartie équitablement parmi les organismes menant des activités en amont et en aval, qui comptent respectivement 53 % et 47 % de l'effectif total. La proportion de PHQ est un important indicateur qui permet de faire la distinction entre les différents profils de main-d'œuvre. Les PHQ représentent 59 % de la main-d'œuvre des organismes réalisant des activités en amont, mais seulement 25 % de celle des organismes réalisant des activités en aval.

Les organismes universitaires emploient 20 % de la main-d'œuvre totale dans le secteur spatial : ils comptent 1 997 équivalents temps plein, dont 55 % de PHQ (p. ex. ingénieurs, scientifiques et techniciens). Parmi les 36 universités et centres de recherche sondés, dix affirment avoir réalisé au moins une invention spatiale en , et cinq d'entre eux ont déposé au moins un brevet.

En ce qui concerne les secteurs d'activité en , une croissance des revenus a été enregistrée en navigation, en sciences spatiales et en technologies générales. Les revenus étaient en baisse dans les secteurs des télécommunications par satellite, de l'exploration de l'espace et de l'observation de la Terre.

Des revenus de 0,9 G$ ont été tirés des activités menées en amont. Les revenus tirés strictement d'activités manufacturières (un sous-ensemble des activités menées en amont) se sont établis à 667 M$, ce qui représente une baisse de 32 % par rapport aux résultats de . Les activités réalisées en aval ont généré la majeure partie des revenus du secteur spatial en , soit 4,4 G$. Il convient de noter que les revenus tirés du secteur des services de diffusion étaient de 2,56 G$ en , ce qui représente 58 % des revenus du segment en aval.

En , les 30 plus grands organismes spatiaux canadiens étaient à l'origine de 98 % des revenus totaux du secteur spatial et ils employaient 84 % de la main-d'œuvre du secteur, ce qui confirme la tendance observée au cours des années précédentes (sans égard aux changements dans la composition ou le rang des 30 plus grands organismes).

Quatre-vingt-treize pour cent des entreprises du secteur spatial canadien sont des PME et 63 % de celles-ci réalisent des activités en amont, contre 37 % qui les mènent en aval. Les PME dans leur ensemble contribuent pour 39 % aux revenus du secteur spatial canadien et emploient 26 % de toute la main-d'œuvre.

Les dépenses de recherche et développement (R-D) se sont établies à 256 M$ en ; 67 organismes ont entrepris des projets de R-D dans le secteur spatial. Cela représente une hausse appréciable par rapport aux résultats en , les dépenses en R-D ayant augmenté de 110 M$. Les organismes réalisant des activités en amont sont plus axés sur la R-D et ont fait 55 % de toutes les dépenses des entreprises en R-D (DERD) dans le secteur spatial. Les organismes réalisant des activités en amont et ceux réalisant des activités en aval affichent des taux d'inventions et de brevets semblables : en amont comme en aval, 38 % avaient déclaré des inventions au cours de la dernière année, et les organismes réalisant des activités en amont et ceux réalisant des activités en aval avaient déposé des brevets dans une proportion de 20 % et 21 % respectivement.

En , le secteur spatial a contribué à hauteur de 2,7 G$ au PIB du Canada et il a soutenu 24 217 emplois au Canada.

Méthode

Questionnaire

Afin de mesurer les changements qui s'opèrent dans le secteur spatial canadien, l'ASC envoie chaque année un questionnaire pour recueillir des données de base. Les questionnaires sont envoyés à des entreprises du secteur privé, à des organismes à but non lucratif, à des organismes de recherche et à des universités au Canada exerçant des activités dans le secteur spatial. Le questionnaire, présenté sous forme de recensement, vise à être le plus exhaustif possible et à inclure le plus possible d'acteurs du secteur spatial.

La plupart des organismes ayant répondu au questionnaire de ont déclaré leurs données pour l'année civile, soit du au , et les autres l'ont fait pour l'année financière, laquelle se terminait généralement le . Comme pour les années précédentes, une grande proportion d'organismes a accepté de répondre au questionnaire, soit 160 organismes, dont tous les principaux organismes du secteur spatial.

En outre, l'ASC met en œuvre des mesures de contrôle de la qualité à l'égard des données recueillies dans le cadre du sondage afin de veiller à l'exactitude des résultats.

Imputation

Les données sur les paiements de transfert fournis par l'ASC (contrats, subventions et contributions) ont aussi été ajoutées lorsqu'elles avaient été omises dans les réponses au questionnaire.

De plus, dans un nombre limité de cas, les données ont été tirées de rapports publics (p. ex. pour des entreprises cotées en bourse) et vérifiées au moyen de consultations auprès de représentants de l'entreprise.

Indexation

En raison des changements d'ordre méthodologique apportés dans le rapport de , dans le cadre desquels des organisations menant des activités en aval ont été ajoutées à la population sondée, les revenus du secteur spatial ont augmenté considérablement dans l'analyse des tendances. Plus précisément, les indicateurs liés aux revenus intérieurs, les revenus des télécommunications par satellite, la proportion du financement public par rapport au financement non gouvernemental, les revenus de l'Ontario et du Québec, et le nombre d'emplois ont été touchés. Ainsi, pour veiller à l'obtention de résultats statistiquement pertinents tenant compte des changements d'ordre méthodologique au moment de présenter le taux de croissance annuel moyen ou d'autres tendances historiques de la croissance, les résultats ont été indexés en fonction d'une année de référence (). Cela permet au lecteur de comparer les résultats au cours des 5 ou 10 dernières années en utilisant un indice de référence commun. En d'autres termes, l'indice de référence permet de corriger à la baisse les résultats des sondages des deux dernières années ( et ) pour tenir compte des changements d'ordre méthodologique. Nous signalons dans le texte les résultats calculés à l'aide de l'indice de référence.

Analyse des retombées économiques

Comme l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) l'indique dans le document Handbook on Measuring the Space Economy, la mesure des retombées économiques dans le secteur spatial constitue une tâche ardue en l'absence de classification industrielle unique des activités spatiales. Pour surmonter cette difficulté, un modèle a été élaboré par l'ASC de concert avec Innovation, Sciences et Développement économique Canada en vue de calculer la contribution du secteur spatial au produit intérieur brut (PIB) ou la valeur ajoutée. Ce processus consiste à tenir compte des diverses classifications industrielles, de les pondérer, de les classer selon une approche axée sur la chaîne de valeur, dans le but d'élaborer un ensemble de multiplicateurs s'appuyant sur les tableaux des entrées-sorties de Statistique Canada. Ces multiplicateurs servent à déterminer l'impact, sur le PIB et sur l'emploi, du secteur spatial, des fournisseurs du secteur spatial ainsi que des dépenses de consommation des employés du secteur spatial et de l'industrie des fournisseurs.

Voici une explication détaillée du modèle de retombées économiques :

  1. Les codes du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) ont été obtenus pour chacune des entreprises du secteur spatial par le truchement du Registre des entreprises de Statistique Canada. De cet exercice a découlé une liste de neuf catégories industrielles distinctes qui couvraient l'ensemble des entreprises canadiennes exerçant des activités dans le domaine spatial.
  2. Les entreprises du secteur spatial canadien ont été classées par catégories dans un modèle de chaîne de valeur en fonction des biens et des services qu'elles offrent : recherche, génie et services d'experts-conseils; fabrication; exploitation de satellites; prestataires de services à valeur ajoutée; services de diffusion.
  3. Les universités, les centres de recherche et les associations ont été regroupés dans la catégorie de la recherche, du génie et des services d'experts-conseils puisque dans la plupart des cas, leurs activités dans le secteur spatial concernent la R-D.
  4. Les groupes de codes du SCIAN dans chacune des catégories de la chaîne de valeur ont ensuite été pondérés en fonction de leur importance relative dans cette catégorie. La pondération a été établie d'après la main-d'œuvre liée à chaque code du SCIAN. Plus les organismes classés sous un code donné du SCIAN comptaient d'employés, plus ce code recevait un poids élevé par rapport aux groupes de codes du SCIAN dans la même catégorie de la chaîne de valeur.
  5. Des multiplicateurs économiques adaptés ont ensuite été élaborés pour chaque catégorie de la chaîne de valeur d'après les comptes d'entrées-sorties de Statistique Canada pour les codes du SCIAN. Ces multiplicateurs se situent à trois niveaux : secteur spatial, industrie des fournisseurs et dépenses de consommation des employés du secteur.
  6. Les multiplicateurs ont été ajustés pour tenir compte des liens établis dans la chaîne de valeur à l'intérieur même du secteur spatial, car de multiples entreprises se fournissent les unes les autres des biens et des services intermédiaires, de sorte que l'incidence du secteur pourrait être surestimée.
  7. Les taux d'emploi pour chaque maillon de la chaîne de valeur du secteur spatial (recueillis directement auprès des entreprises, au moyen du questionnaire) sont saisis dans le modèle de retombées économiques. Les multiplicateurs économiques adaptés sont ensuite appliqués pour générer les données concernant les retombées du secteur spatial sur le PIB et l'emploi.

L'effet multiplicateur s'entend des retombées totales (secteur spatial, industrie des fournisseurs et dépenses de consommation des employés du secteur) divisées par l'impact initial sur le secteur spatial. Cette approche donne au lecteur une idée concrète de l'incidence qu'un emploi ou un dollar dans le secteur spatial a sur l'économie dans son ensemble.

Remarque : Deux types de données primaires peuvent être utilisés dans un modèle d'entrées-sorties, à savoir les revenus et l'emploi. Dans le cas qui nous occupe, l'emploi a été retenu parce qu'il donne un portrait plus précis du degré réel d'activité économique à l'intérieur des frontières canadiennes. Les résultats de cette analyse peuvent être considérés comme une estimation prudente des retombées du secteur spatial canadien, surtout s'ils sont mis en parallèle avec les résultats d'études réalisées par des tiers ou de rapports internationaux comparatifs, qui pourraient reposer sur une méthode différente.

Définition du secteur spatial canadien

Le secteur spatial canadien est constitué d'organismes (privés, publics et universitaires) dont les activités portent sur le développement et l'exploitation de systèmes spatiaux ou la collecte et l'utilisation de données spatiales.

Définition des catégories de la chaîne de valeur du secteur spatial

Le présent rapport utilise une méthode mise au point par le Forum mondial sur l'économie du secteur spatial de l'OCDE, dont fait partie l'ASC en tant que membre du comité directeur, pour caractériser les activités spatiales canadiennes selon une approche fondée sur la chaîne de valeur. Les définitions des catégories du secteur spatial ont été mises à jour dans le rapport de suivant l'approche fondée sur la chaîne de valeur, et les résultats y sont présentés selon que les activités sont menées en amont ou en aval. L'objectif de cette nouvelle catégorisation est d'améliorer les mesures du secteur spatial et de permettre la réalisation d'analyses comparatives à l'échelle internationale.

Selon cette approche fondée sur la chaîne de valeur, les données sont réparties en catégories correspondant aux différentes étapes de la production des biens et services spatiaux : recherche, génie et service d'experts-conseils; fabrication – composante spatiale; fabrication – composante terrestre; exploitation de satellites; produits et applications; services. Ces catégories remplacent celles utilisées dans les rapports sur l'état du secteur spatial canadien de à .

Remarque : Sauf indication contraire, les données et l'analyse des tendances reposent sur la nouvelle méthode dans le présent rapport. Les résultats sur lesquels les changements d'ordre méthodologique ont eu une incidence sont signalés dans le présent rapport.

Bannière d'OSIRIS-REx

L'Agence spatiale canadienne a fourni un système sophistiqué de cartographie par laser, l'altimètre laser OLA, à la mission OSIRIS-REx de la NASA qui étudiera l'astéroïde Bennu et dont il essaiera de rapporter un échantillon sur Terre. (.) (Source : ASC.)

Le télescope spatial James Webb - Illustration

Le gouvernement du Canada a annoncé un financement supplémentaire de 2,6 millions de dollars pour poursuivre la participation canadienne au télescope spatial James-Webb, le plus puissant jamais construit. Le Canada fournit le détecteur de guidage de précision (FGS) et l'imageur dans le proche infrarouge et spectrographe sans fente (NIRISS). Cette contribution assure aux astronomes canadiens une part du temps d'observation au télescope. (.) (Source : ASC.)

Activités réalisées en amont

Les activités réalisées en amont s'entendent de celles qui sont nécessaires pour assurer la conception, la mise à l'essai, la fabrication, l'intégration et le lancement Note de bas de page 2 dans l'espace des systèmes.

  • Recherche, génie, mise à l'essai et services d'experts-conseils : R-D liée à des activités non commerciales ou précommerciales; sciences appliquées; conception et mise à l'essai d'engins spatiaux, de satellites, de charges utiles ou de leurs composants; services de soutien appuyant d'autres acteurs du secteur spatial tout au long de la chaîne de valeur, dont les activités de diffusion, les services juridiques, la prestation d'assurances, les études de marché et les services stratégiques et de gestion.
  • Fabrication : Fabrication et intégration d'engins spatiaux, de satellites, de charges utiles et de leurs composants. Fabrication et intégration d'installations et d'équipements au sol pour l'exploitation de satellites, communément appelés « stations au sol ».

Activités réalisées en aval

Les activités réalisées en aval s'entendent de celles qui sont nécessaires pour assurer l'exploitation quotidienne des systèmes spatiaux, la fabrication des produits et des applications logicielles qui transforment les données et les signaux spatiaux en produits finaux utiles et les services fournis aux utilisateurs finaux.

  • Exploitation de satellites : Gestion quotidienne des satellites et des engins spatiaux après leur mise en orbite, p. ex. télémétrie, poursuite et télécommande; surveillance, opérations de récupération et évitement des collisions; planification de mission pour les passages de satellite; liaisons montantes et descendantes pour le traitement des signaux par la station de réception; location ou vente de capacité satellitaire.
  • Produits et applications : Fabrication et développement de logiciels ou de matériel permettant la transformation de ressources spatiales en format pratique ou utile, p. ex. applications logicielles, jeux de puces, terminaux à très petite ouverture d'antenne et autres terminaux, antennes, téléphones satellitaires, récepteurs-décodeurs vidéo et audio et appareils GPS. Cette catégorie englobe également la publication d'ouvrages imprimés ou numériques, d'atlas et de cartes s'appuyant sur des données spatiales.
  • Services : Prestations de services reposant sur des données ou des signaux spatiaux à divers utilisateurs finaux (consommateurs individuels, ministères ou entreprises), c.-à-d. abonnements à des services de radio, de téléphonie, de télévision ou d'accès Internet par satellite; services d'experts-conseils en génie, en architecture et en environnement fondés sur le traitement et l'analyse de données des services de localisation, de positionnement et de synchronisation ou d'observation de la Terre; services de soutien fournis aux utilisateurs d'applications et de produits spatiaux, p. ex. services de consultation en informatique et de gestion d'installations, traitement des données, hébergement de sites Web et portails, et services de diffusion en continu.
ASTROSAT

Magellan Aerospace et l'Université du Manitoba ont ouvert à Winnipeg l'Advanced Satellite Integration Facility, une installation commune d'une superficie de près de 660 mètres carrés permettant d'assembler jusqu'à trois satellites en même temps. La construction de ce centre a été financée par Magellan Aerospace et le ministère de la Diversification de l'économie de l'Ouest. (Source : Magellan Aerospace.)

ASTROSAT

L'altimètre laser OLA est soumis à une dernière inspection visuelle avant d'être placé dans un caisson de vide thermique pour déterminer s'il peut résister aux conditions rigoureuses de l'espace. (Source : NASA/Goddard/Debora McCallum.)

Définition des secteurs d'activités

Les activités réalisées par les organismes spatiaux peuvent également être réparties, comme c'était le cas dans les rapports précédents, selon l'utilisation finale ou les fins des travaux de recherche qu'ils mènent ou des biens et des services qu'ils offrent. Les secteurs d'activité peuvent être exploités à des fins commerciales, civiles ou militaires, et renvoient à des activités tout au long de la chaîne de valeur :

  • Navigation : Développement et utilisation de satellites pour des services de localisation, de positionnement et de synchronisation. Sert au transport aérien, maritime et terrestre, et à la localisation de personnes ou de véhicules. Fournit également un temps de référence universel et une norme de localisation pour un certain nombre de systèmes.
  • Télécommunications par satellite : Développement et utilisation de satellites pour envoyer des signaux vers et depuis la Terre en vue d'offrir des services de télécommunications fixes ou mobiles (voix, données, Internet, multimédia) et des services de diffusion (télévision, radio, services vidéo, contenu Internet).
  • Observation de la Terre : Développement et utilisation de satellites pour observer la surface terrestre (y compris le climat, l'environnement et la population) à diverses fins, comme la gestion des ressources, l'exploration minière, l'évaluation des catastrophes, la sécurité et la défense.
  • Exploration spatiale : Développement et utilisation d'engins spatiaux habités ou non (stations spatiales, rovers et sondes) pour explorer l'espace au-delà de l'atmosphère terrestre (p. ex. Lune, autres planètes, astéroïdes). La Station spatiale internationale et les activités des astronautes s'inscrivent dans cette catégorie.
  • Sciences spatiales : Diverses disciplines scientifiques liées au vol spatial ou à tout phénomène qui se produit dans l'espace ou sur d'autres corps célestes (p. ex. astrophysique, sciences planétaires, sciences de la vie dans l'espace).
  • Autres : Composants ou technologies génériques non destinés à une utilisation à bord d'un système spatial particulier ou à une application spatiale particulière. Il peut s'agir de recherche préliminaire, de petits composants offerts dans le commerce et utilisés dans divers systèmes, ou de services fondés sur des applications intégrées.

Résultats

Revenus totaux

En , les revenus totaux du secteur spatial canadien ont atteint 5,3 G$, ce qui représente une légère baisse de 1,6 % ou 85 M$ sur douze mois. Le taux de croissance annuel moyen du secteur spatial au cours des cinq dernières années (de à ) est demeuré relativement stable, à 0,4 % Note de bas de page 3. Une analyse détaillée de la source de cette croissance figure à la section « Marchés » du présent rapport.

Revenus totaux du secteur spatial canadien, 2010-2015 (indice : 2005 = 100)
Revenus 137,67 139,45 133,20 139,62 142,61 140,37

Note * Pour tenir compte des changements d’ordre méthodologique apportés au sondage en 2014 et assurer une présentation cohérente des données, les valeurs indexées sont calculées en fonction du taux de croissance d'une année à l'autre.

Revenus des grands organismes spatiaux du Canada

En , les 30 plus grands organismes spatiaux canadiens étaient à l'origine de 98 % des revenus totaux du secteur spatial et ils employaient 84 % de la main-d'œuvre du secteur, ce qui confirme la tendance observée au cours des années précédentes (sans égard aux changements dans la composition ou le rang des 30 plus grands organismes). Parmi les 30 plus grands organismes, la plupart sont des entreprises, mais plusieurs universités y figurent également. Par ailleurs, 14 des 30 plus grands organismes exercent des activités en aval.

Par comparaison, les dix plus grands organismes ont contribué pour 91 % aux revenus totaux et occupaient 65 % de la main-d'œuvre du secteur spatial. Le poids des dix plus grandes entreprises dans les revenus et la main-d'œuvre est pratiquement le même que l'an dernier, où ces entreprises intervenaient pour 90 % des revenus et 65 % de la main-d'œuvre. Sept des dix plus grandes entreprises réalisent des activités en aval.

Les grandes entreprises, c'est-à-dire celles qui comptent au moins 500 employés, sont peu nombreuses dans le secteur spatial. Seulement 7 % de l'ensemble des entreprises sondées sont de grandes entreprises.

Soixante-douze organismes ont déclaré des revenus liés au secteur spatial supérieurs à 1 M$ en , soit dix de plus qu'en .

Petites et moyennes entreprises

Quatre-vingt-treize pour cent des entreprises du secteur spatial canadien sont des PME. D'ailleurs, bon nombre des plus importantes entreprises du secteur spatial canadien sont des PME (une PME étant une entreprise comptant de 1 à 499 employés). Les PME mènent principalement des activités de recherche, de génie et de services-conseils en amont et fournissent des produits, des applications et des services à valeur ajoutée en aval : 63 % des PME du secteur spatial sondées réalisent des activités en amont, et 37 % réalisent des activités en aval. Les PME dans leur ensemble contribuent pour 39 % aux revenus du secteur spatial canadien et emploient 26 % de toute la main-d'œuvre.

Les PME du secteur spatial sont hautement novatrices. Elles effectuent 61 % de toutes les DERD et sont axées sur les exportations, 57 % de leurs ventes étant faites auprès de clients à l'étranger. Les PME réalisant des activités en amont sont à l'origine de 17 % des DERD totales du secteur spatial, tandis que celles réalisant des activités en aval en expliquent 44 %. Les PME réalisant des activités en aval sont beaucoup plus axées sur les exportations, comptant pour 87% des revenus tirés de clients étrangers, contre 13% dans le cas dans le cas de celles menant des activités en amont.

L'effectif des PME est hautement qualifié et spécialisé : 56 % des travailleurs des PME sont des PHQ, comparativement à 32 % des travailleurs des grandes entreprises.

Universités et centres de recherche

Les universités et les centres de recherche ont généré des revenus de 125 M$ en , ce qui représente 2,4 % des revenus totaux. Six universités font d'ailleurs partie des 30 plus grands organismes du secteur spatial canadien. Les universités et les centres de recherche ont obtenu 115,6 M$ de sources de financement nationales, surtout des fonds accordés par le gouvernement : 91,6 M$ ont été reçus des ministères fédéraux et 14,7 M$, des gouvernements provinciaux. Le reste est venu de fondations ou d'entreprises privées.

En outre, les universités et les centres de recherche ont continué de faire appel à des sources de financement étranger à hauteur de 9 M$. Les organismes américains, avec un soutien total de 2,8 M$, étaient une source importante de financement des activités liées à l'espace des universités et centres de recherche du Canada. Les sources européennes, qui ont fourni 2,4 M$, ont contribué presque autant. Le reste du financement est venu d'autres régions du monde.

Les organismes universitaires emploient 20 % de la main-d'œuvre totale dans le secteur spatial : ils comptent 1 997 ETP, dont 55 % de PHQ (p. ex. ingénieurs, scientifiques et techniciens). De plus, 40 % de la main-d'œuvre des universités et des centres de recherche est composée d'étudiants, la plupart au deuxième ou troisième cycles, qui reçoivent un salaire ou autre forme de rémunération de leur université pour leur travail à titre d'adjoints à la recherche, d'adjoints à l'enseignement ou autres.

En ce qui concerne la répartition régionale, les organismes de l'Ontario obtiennent 44 % du financement destiné aux activités spatiales dans cette catégorie et emploient 47 % de la main-d'œuvre. Le Québec et les Prairies obtiennent des résultats similaires en ce qui a trait aux activités du secteur spatial dans les universités et les centres de recherche : ces provinces reçoivent 22 % et 28 % du financement et emploient 23 % et 20 % de la main-d'œuvre, respectivement. La Colombie-Britannique et la région de l'Atlantique affichent également des résultats similaires en ce qui a trait au financement de la recherche (3 % chacune) et à la main-d'œuvre (5 % et 4 %, respectivement). Les diagrammes circulaires ci-dessous donnent les différentes répartitions régionales.

Répartition régionale du financement destiné aux activités spatiales dans les universités et les centres de recherche
Ontario Québec Prairies Atlantique Colombie-Britannique
Répartition régionale du financement destiné aux activités spatiales 44 % 22 % 28 % 3 % 3 %
Répartition régionale de la main-d’œuvre dans les universités et les centres de recherche
Ontario Québec Prairies Atlantique Colombie-Britannique
Répartition régionale de la main-d'œuvre 47 % 23 % 20 % 4 % 5 %

Parmi les 36 universités et centres de recherche sondés, dix affirment avoir réalisé au moins une invention spatiale en , et cinq d'entre eux ont déposé au moins un brevet.

Aux fins du présent rapport, le financement des activités spatiales réalisées par les universités et les centres de recherche est regroupé avec tous les autres revenus d'entreprises. Ce montant combiné est inscrit sous les revenus totaux du secteur spatial pour l'année, lesquels s'élèvent à 5,3 G$ en . En raison de la nature générale de leurs activités, les universités et les centres de recherche sont classés dans les organismes qui réalisent des activités en amont dans la chaîne de valeur. Bien que les universités et les centres de recherche exécutent surtout des activités de recherche et de génie, il est important de noter que certains réalisent également des activités en aval. Ces activités comprennent notamment l'exploitation de satellites, le développement de logiciels et l'élaboration d'algorithmes pour que les données spatiales puissent servir à des solutions.

Répartition régionale et tendances

Les parts des provinces dans les revenus totaux sont demeurées relativement stables d'une année à l'autre. Néanmoins, l'ajout de nouvelles entreprises réalisant des activités en aval dans la version précédente du rapport () a infléchi la répartition régionale en faveur du Québec. Cela a une incidence sur l'analyse des tendances quinquennales uniquement et non sur les chiffres se rapportant à une période sur douze mois, soit de à .

Parts des régions dans les revenus totaux en 2015
Ontario Québec Atlantique Colombie-Britannique Prairies
2015 52 % 32 % 6 % 5 % 5 %
Revenus intérieurs par rapport aux revenus d'exportation, par région (M$ CA)
Exportations Intérieurs Exportations Intérieurs
C.-B. 83 226 106 174
Prairies 167 101 192 68
Ontario 913 1 792 916 1 841
Québec 238 1 559 225 1 442
Atlantique 156 148 156 179
Variation en pourcentage des revenus totaux, par région, 2010-2015
C.-B. Prairies Ontario Québec Atlantique
Variation (%) 59 % -6 % 5 % -3 % -15 %

Colombie-Britannique

En , la Colombie-Britannique a inscrit des revenus de 281 M$, ce qui représente une diminution de 9 % (-28 M$) par rapport aux revenus de . Les revenus intérieurs ont diminué de 23 % (-52 M$), passant de 226 M$ en à 174 M$ en ; les revenus d'exportation ont connu une croissance de 29 %, passant de 83 M$ en à 106 M$ en .

De à , les revenus totaux de la Colombie-Britannique ont bondi de 59 % (de 177 M$ à 281 M$). Cette croissance s'explique surtout par les revenus intérieurs, lesquels sont passés de 81 M$ à 174 M$, tandis que les revenus d'exportation ont augmenté légèrement, passant de 95 M$ à 106 M$, au cours de la même période.

Les revenus en Colombie-Britannique représentent 5 % des revenus du secteur spatial canadien. Cette province compte autant de répondants réalisant des activités en amont que de répondants réalisant des activités en aval. Contrairement à d'autres régions, les organismes en aval produisent généralement plus de revenus (74 %) que les organismes en amont (26 %).

Prairies (Alberta, Saskatchewan et Manitoba)

Les revenus dans les Prairies ont diminué de 3 %, ou de 9 M$, par rapport à l'année dernière, et se sont fixés à 259 M$ en . Les revenus intérieurs ont diminué de 33 % (-34 M$), passant de 101 M$ en à 68 M$ en ; les revenus d'exportation ont augmenté de 15 %, passant de 167 M$ en à 192 M$ en .

  • En Alberta, les revenus ont augmenté de 19 % (27 M$), passant de 142 M$ à 169 M$;
  • En Saskatchewan, les revenus ont diminué de 6 % (-4 M$), de 63 M$ à 59 M$;
  • Au Manitoba, les revenus ont été ramenés au niveau de , diminuant de 32 M$, à 31 M$.

Au cours des cinq dernières années, les revenus totaux dans la région ont diminué de 6 %. Les revenus totaux se chiffraient à 275 M$ en , comparativement à 259 M$ en . Les revenus intérieurs sont passés de 89 M$ en à 68 M$ en , tandis que les revenus d'exportation ont connu une légère hausse, passant de 186 M$ à 192 M$ au cours de la même période.

Les revenus dans les Prairies représentent 5 % des revenus du secteur spatial canadien. Les revenus sont répartis à parts presque égales entre les activités réalisées en amont (47 %) et les activités réalisées en aval (53 %).

Ontario

En Ontario, les revenus ont progressé de 2 % (52 M$) depuis un an et se sont chiffrés à 2,8 G$ en . Les revenus intérieurs ont augmenté de 3 % (49 M$), passant de 1,79 G$ en à 1,84 G$ en ; les revenus d'exportation sont demeurés plutôt stables, passant de 913 M$ en à 916 M$ en , soit une croissance de 0,3 %.

Les revenus totaux en Ontario ont progressé de 5 % au cours des cinq dernières années et les revenus intérieurs ont augmenté de 8 % Note de bas de page 4. Les exportations, qui n'ont pas été touchées par les changements d'ordre méthodologique apportés dans le rapport annuel de , ont augmenté de 0,4 % (de 913 M$ à 916 M$).

Les revenus du secteur spatial canadien sont attribuables à l'Ontario à hauteur de 52 %, ce qui constitue une baisse par rapport à , quand la proportion était plutôt de 68 %. Cette perte de terrain au profit d'autres provinces est attribuable à un taux de croissance moindre par rapport à celui d'autres régions. Elle est également due aux changements d'ordre méthodologique apportés en , qui ont donné lieu à une augmentation importante des revenus du secteur de la diffusion au Québec, ce qui a ainsi eu une incidence sur la répartition régionale.

En Ontario, les entreprises réalisant des activités en amont ont été au moins deux fois plus nombreuses à participer au sondage que celles réalisant des activités en aval. Pourtant, les entreprises en aval représentent 88 % des revenus dans la province en raison des forts revenus tirés de l'exploitation de satellites, de la fabrication de matériel de télécommunications par satellite et de services de diffusion. Les 12 % de revenus restants sont réalisés par les organismes menant des activités en amont.

Québec

Les revenus au Québec ont diminué de 7 % (-130 M$) par rapport à l'année dernière, et se sont chiffrés à 1,67 G$ en . Les revenus intérieurs ont diminué de 7,5 % (-117 M$), passant de 1,56 G$ en à 1,44 G$ en ; les revenus d'exportation ont chuté de 5,5 %, passant de 238 M$ en à 225 M$ en .

Au cours des cinq dernières années, les revenus intérieurs au Québec ont augmenté considérablement en raison de l'ajout de nouvelles entreprises réalisant des activités en aval à la population sondée. Cependant, si on utilise l'indice de référence pour tenir compte des changements d'ordre méthodologique, les revenus totaux au Québec ont diminué de 3 % au cours des cinq dernières années, les revenus intérieurs ayant chuté de 41 % Note de bas de page 5. Les exportations, qui n'ont pas été touchées par les changements d'ordre méthodologique apportés dans le rapport annuel de , ont augmenté de 11 % au cours des cinq dernières années, passant de 202 M$ en à 225 M$ en .

Le Québec génère le tiers (32 %) des revenus du secteur spatial canadien. Le profil du Québec est semblable à celui de l'Ontario. En effet, les deux provinces comptent deux fois plus d'entreprises menant des activités en amont que d'entreprises menant des activités en aval et la majorité des revenus provient des activités en aval (87 %, contre 13 % en amont).

Canada atlantique (Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve-et-Labrador, Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard)

En , les revenus provenant de la région de l'Atlantique ont connu une hausse de 10 % (31 M$) par rapport à l'an dernier. Les revenus intérieurs ont stimulé la croissance, augmentant de 31 M$ (de 148 M$ à 179 M$), tandis que les exportations sont demeurées stables, à 156 M$, de à .

  • Comme lors des deux dernières années, les revenus au Nouveau-Brunswick sont à l'origine de la croissance des revenus intérieurs de la région (24 % en glissement annuel), les revenus totaux s'élevant à 150 M$.
  • Les revenus à Terre-Neuve-et-Labrador ont diminué d'un maigre 1 %, à 177 M$.
  • Les revenus en Nouvelle-Écosse ont augmenté de 38 %, atteignant 9 M$.

Selon l'analyse des tendances quinquennales, les revenus totaux dans la région de l'Atlantique ont diminué de 15 %, ou 58 M$. Si les revenus intérieurs ont doublé, passant de 86 M$ en à 179 M$ en , les exportations ont miné la croissance des revenus globaux. Les exportations se sont repliées de 49 % (-151 M$) au cours de la même période de cinq ans.

Le Canada atlantique est à l'origine de 6 % des revenus du secteur spatial canadien. La région compte peu de petits et de moyens acteurs en amont, lesquels appartiennent surtout au milieu universitaire, et quelques entreprises en aval. Les entreprises réalisant des activités en aval sont à l'origine de 95 % des revenus, et celles en amont sont responsables des 5 % restants.

Marchés

Part de marché par catégorie de la chaîne de valeur

Les revenus des organismes à vocation spatiale peuvent être répartis en catégories de la chaîne de valeur. Ces catégories correspondent au type de travail qu'un organisme accomplit pour produire des biens et des services. De façon générale, le travail est réparti en activités réalisées en amont et en aval. En , la valeur des activités réalisées en amont au Canada − qui comprennent la R-D, le génie, les services d'experts-conseils et la fabrication (composantes spatiale et terrestre) − s'élevait à environ 0,9 G$. La valeur des activités réalisées en aval − qui comprennent l'exploitation de satellites, la fabrication de produits (p. ex. des terminaux), le développement d'applications logicielles et la prestation de services (p. ex. la diffusion) − était de 4,4 G$ en . Une description détaillée des catégories de la chaîne de valeur est fournie dans la section « Méthode » du présent rapport. Les revenus de chacune des catégories sont ventilés comme suit :

  • Les revenus de la catégorie Recherche, génie et services d'experts-conseils ont atteint 205 M$ en et représentaient 4 % des revenus totaux.
  • Les revenus de la catégorie Fabrication – composante terrestre ont atteint 126 M$ en et représentaient 2 % des revenus totaux.
  • Les revenus de la catégorie Fabrication – composante spatiale ont atteint 541 M$ en et représentaient 10 % des revenus totaux.
  • Les revenus de la catégorie Exploitation de satellites ont atteint 985 M$ en et représentaient 19 % des revenus totaux.
  • Les revenus de la catégorie Produits et applications ont atteint 624 M$ en et représentaient 12 % des revenus totaux.
  • Les revenus de la catégorie Services ont atteint 2,8 G$ en et représentaient 53 % des revenus totaux
Pourcentage des revenus par catégorie d’activités du secteur spatial, 2015
Exploitation de satellites Produits et applications Services Fabrication – composante terrestre Fabrication – composante spatiale Recherche, génie et services d'experts-conseils
18.6 18,6 % 11.8 11,8 % 53.2 53,2 % 2.4 2,4 % 10.2 10,2 % 3.9 3,9 %

Part de marché par secteur d'activité

En , la croissance a été tirée par les secteurs de la navigation, des sciences spatiales et des technologies générales. Les baisses des revenus ont été ressenties dans les secteurs des télécommunications par satellite, de l'exploration spatiale et de l'observation de la Terre. Les tendances quinquennales sont présentées en détail ci-dessous au moyen du taux de croissance annuel composé (TCAC), qui donne le taux de croissance moyen d'une année à l'autre pour la période -. À l'instar des résultats exposés dans le rapport, les données présentées ci-dessous sont exprimées aux prix courants du marché (c.-à-d. non corrigées en fonction de l'inflation).

Il convient de signaler que les changements d'ordre méthodologique ont eu une incidence sur l'analyse du secteur des télécommunications par satellite. Les autres secteurs d'activité n'ont toutefois pas été touchés.

Variation en pourcentage des revenus, par secteur d’activité, 2010-2015
Télécommunications
par satellite
Observation
de la Terre
Navigation (GPS) Exploration
spatiale
Sciences
spatiales
Autres
Variation (%) -3 % 65 % -21 % 5 % 14 % 10 %
Pourcentage des revenus, par secteur d'activité, 2015
Télécommunications par satellites Observation de la Terre Navigation (GPS) Exploration spatiale Sciences spatiales Autres
84.2 84,2 % 8.0 8,0 % 3.9 3,9 % 2.1 2,1% 1.3 1,3 % 0.5 0,5 %

Télécommunications par satellite

Les revenus tirés des télécommunications par satellite sont demeurés stables d'une année à l'autre, enregistrant une légère diminution de 1 % (42 M$) de à . Ce secteur représentait 84 % des revenus totaux du secteur spatial.

La vaste majorité (91 %) des revenus de 4,5 G$ tirés des télécommunications par satellite provenaient des activités réalisées en aval et se répartissent comme suit :

  • Exploitation de satellites : 977 M$
  • Applications et produits (p. ex. les antennes) : 354 M$
  • Services de diffusion : 2,56 G$
  • Tous les autres services de télécommunications : 190 M$

Les autres ventes de services de télécommunications par satellite étaient liées aux activités réalisées en amont :

  • Recherche, génie et services d'experts-conseils : 36 M$
  • Fabrication – composante spatiale : 256 M$
  • Fabrication – composante terrestre : 84 M$

Les revenus tirés des télécommunications par satellite ont diminué de 3 % au cours des cinq dernières années (de à ), ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de -0,5 % Note de bas de page 6.

Pourcentage des revenus tirés des télécommunications par satellite, 2015
Fabrication – composante terrestre Recherche, génie et services d'experts-conseils Exploitation de satellites Services Exploitation de satellites Fabrication – composante spatiale
1.9 1,9 % 0.8 0,8 % 21.9 21,9 % 61.7 61,7 % 7.9 7,9 % 5.7 5,7 %

Observation de la Terre

Les revenus tirés des activités d'observation de la Terre ont diminué de 18 % (-93 M$) de à , et représentent maintenant 8 % des revenus totaux du secteur spatial.

La plupart des revenus provenaient des activités réalisées en amont :

  • Recherche, génie et services d'experts-conseils : 43 M$
  • Fabrication – composante spatiale : 215 M$
  • Fabrication – composante terrestre : 38 M$

Les autres revenus provenaient des activités réalisées en aval :

  • Exploitation de satellites : 6 M$
  • Applications et produits : 43 M$
  • Services : 25 M$

Au cours des cinq dernières années, les revenus tirés des activités d'observation de la Terre ont connu une hausse de 65 %, passant de 256 M$ en à 423 M$ en , ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de 11 %.

Exploration spatiale

En , les revenus tirés de l'exploration spatiale sont demeurés plutôt stables, s'établissant à 112 M$, ce qui représente une diminution de moins de 1 % par rapport aux résultats en . Ils ont contribué pour 2 % aux revenus totaux du secteur spatial.

Ce secteur d'activité comprend presque exclusivement des activités réalisées en amont, desquelles provenaient 99 % des revenus, répartis comme suit :

  • Recherche, génie et services d'experts-conseils : 66 M$
  • Fabrication – composante spatiale 43 M$
  • Fabrication – composante terrestre 2 M$

Les autres activités, qui sont réalisées en aval, sont évaluées à environ 1 M$ (éléments de produits ou d'applications utilisant des données ou des thèmes axés sur l'exploration). Aucun service n'est associé à l'exploration spatiale.

Navigation

De à , les revenus tirés de ce secteur ont progressé de 8 %, passant de 190 M$ à 206 M$. Ils correspondent à 4 % des revenus totaux du secteur spatial.

La navigation comprend presque exclusivement des activités réalisées en aval au Canada. Les produits, les applications et les services sont stimulés par la demande des consommateurs, des entreprises et des utilisateurs finaux gouvernementaux. Les activités réalisées en aval représentent 95 % du marché de la navigation. Les revenus sont répartis comme suit :

  • Produits et applications : 163 M$
  • Services : 33 M$

Les revenus restants sont répartis comme suit :

  • Recherche, génie et services d'experts-conseils : 4 M$
  • Fabrication – composante spatiale : 5 M$
  • Fabrication – composante terrestre : moins de 1 M$

Au cours des cinq dernières années (de à ), les revenus tirés de la navigation ont diminué de 21 % (55 M$), ce qui correspond à un taux de croissance annuel de -4,6 %.

Sciences spatiales

Les revenus de ce secteur ont augmenté de 47 % (22,6 M$), passant de 47,7 M$ en à 70,3 M$ en . Les sciences spatiales représentent 1,5 % des revenus totaux du secteur spatial.

Le marché des sciences spatiales s'articule surtout autour des activités réalisées en amont :

  • Recherche, génie et services d'experts-conseils : 44,8 M$
  • Fabrication – composante spatiale : 9,3 M$
  • Fabrication – composante terrestre : 1,4 M$

Les revenus restants proviennent des activités réalisées en aval :

  • Exploitation de satellites : 1,3 M$
  • Produits et applications : 8,3 M$
  • Services : 5,1 M$

Au cours des cinq dernières années (de à ), les revenus tirés des sciences spatiales ont augmenté de 14 % (9 M$), ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de 2,7 %.

Autres revenus

De à , les revenus de cette catégorie ont bondi de 94 %, passant de 14 M$ à 27 M$. Ils correspondent à 0,5 % des revenus totaux du secteur spatial. Les activités classées dans cette catégorie sont de nature variable et peuvent changer de catégorie. Par conséquent, il se peut que les changements survenant dans ces autres activités aient une pertinence statistique moindre que ceux touchant les secteurs mentionnés ailleurs.

Part de marché par emplacement des clients

Revenus intérieurs par rapport aux revenus d'exportation

En , les revenus totaux du secteur spatial canadien se sont établis à 5,3 G$. Les revenus intérieurs ont reculé de 3 % d'une année à l'autre et représentaient 70 % des revenus totaux du secteur spatial, tandis que les exportations ont augmenté de 2 % de à et représentaient 30 % des revenus.

Le taux de croissance moyen au cours des cinq dernières années est de 0,4 % pour l'ensemble du secteur spatial, de 2,3 % pour les revenus intérieurs et de -1,3 % pour les exportations Note de bas de page 7.

Si l'on exclut les services de diffusion pour l'ensemble de la période, les revenus totaux générés par le secteur spatial canadien au cours des cinq dernières années sont passés de 2,67 G$ à 2,73 G$. Le taux de croissance moyen, lorsqu'il est calculé en fonction du TCAC pour la même période, est de 0,5 % pour l'ensemble du secteur spatial, de 3,5 % pour les revenus intérieurs et de -1,3 % pour les exportations.

Veuillez vous reporter aux tableaux présentés à la page 37 pour obtenir de plus amples renseignements sur les montants corrigés en fonction de l'inflation.

Revenus intérieurs par rapport aux revenus d’exportation, 2010-2015 (indice : 2005 = 100)
Intérieurs 138,57 145,18 139,21 147,62 160,14 155,02
Exportations 136,77 133,70 127,16 131,58 124,98 128,01

Note * Pour tenir compte des changements d’ordre méthodologique apportés au sondage en 2014 et assurer une présentation cohérente des données, les valeurs indexées sont calculées en fonction du taux de croissance d'une année à l'autre.

Revenus intérieurs par rapport aux revenus d'exportation, -
Intérieurs 1 735 1 818 1 743 1 849 3 826 3 704
Exportations 1 703 1 665 1 584 1 639 1 557 1 594

Marchés d'exportation

En , les revenus d'exportation ont augmenté de 2 % (38 M$), à 1,59 G$. Les données longitudinales indiquent généralement l'existence d'un marché d'exportation en croissance pour les biens et services canadiens liés au domaine spatial; cependant, la croissance des exportations a ralenti au cours des cinq dernières années. Le TCAC de à est de -1,3 %.

Les revenus totaux de 1,59 G$ tirés des exportations en sont répartis comme suit :

  • États-Unis : 54 % (854 M$)
  • Europe : 22 % (354 M$)
  • Asie : 15 % (232 M$)
  • Amérique du Sud : 6 % (100 M$)
  • Afrique : moins de 1 % (8 M$)
  • Océanie : 1 % (14 M$)
  • Amérique centrale, Caraïbes et Mexique : moins de 1 % (7 M$)
  • Exportations non affectées : 1,5 % (24 M$)
Pourcentage des revenus d'exportation, 2014
É.-U. Europe Asie Amér. Sud Océanie Afrique Amér. C., Caraïbes, Mexique Autre
51.2 51,2 % 22.7 22,7 % 16.5 16,5 % 6.2 6,2 % 0.8 0,8 % 0.9 0,9 % 0.4 0,4 % 1.4 1,4 %
Pourcentage des revenus d'exportation, 2015
É.-U. Europe Asie Amér. Sud Océanie Afrique Amér. C., Caraïbes, Mexique Autre
53.6 53,6 % 22.2 22,2 % 14.6 14,6 % 6.3 6,3 % 0.9 0,9 % 0.5 0,5 % 0.5 0,5 % 1.5 1,5 %
Sources des revenus d’exportation, 2010-2015 (M$ CA)
É.-U. 849.93 849,93 806.92 806,92 679.58 679,58 695.68 695,68 796.93 796,93 854.28 854,28
Europe 524.82 524,82 543.86 543,86 497.03 497,03 428.47 428,47 353.67 353,67 353.58 353,58
Asie 154.09 154,09 154.6 154,60 212.48 212,48 293.8 293,80 256.46 256,46 232.10 232,10
Océanie 46.18 46,18 44.9 44,90 46.82 46,82 42.19 42,19 12.02 12,02 14.09 14,09
Amér. du Sud 69.62 69,62 82.9 82,90 90.7 90,70 87.08 87,08 95.82 95,82 100.10 100,10
Afrique 17.02 17,02 16.52 16,52 20.62 20,62 26.99 26,99 14.15 14,15 8.4 8,40
Amér. c., Caraïbes, Mexique 7.21 7,21 10.8 10,80 11.2 11,20 6.47 6,47 6.01 6,01 7.36 7,36
Autres 34.5 34,50 4.64 4,64 25.24 25,24 58.04 58,04 21.54 21,54 24.41 24,41

Le premier marché d'exportation des organismes à vocation spatiale du Canada demeure celui des États-Unis du point de vue des revenus. Les exportations à destination des États-Unis ont augmenté de 7 % (57 M$) de à .

Les revenus tirés du marché de l'Europe sont demeurés stables, à 354 M$ en , et ils constituent 22 % de tous les revenus d'exportation.

Les revenus tirés du marché de l'Asie ont reculé de 9 % (-24 M$), passant de 256 M$ en à 232 M$ en . La région représentait 15 % de l'ensemble des exportations.

En , le marché d'exportation de l'Amérique du Sud a crû de 5 % (4 M$) par rapport à . Cette région a absorbé 6 % (100 M$) de l'ensemble des exportations.

Les revenus tirés des exportations à destination de l'Afrique sont tombés de 6 M$, passant de 14 M$ en à 8 M$ en . De manière générale, les exportations destinées à cette région ont été plutôt inégales au fil des ans et n'ont cessé de fluctuer entre forte croissance et recul. L'Afrique a contribué pour moins de 1 % à l'ensemble des revenus d'exportation du secteur spatial canadien.

Les revenus d'exportation tirés de l'Océanie ont totalisé 14 M$, ce qui représente une augmentation de 17 % (2 M$) par rapport à . L'Océanie était à l'origine de 1 % de l'ensemble des revenus d'exportation.

Part de marché par type de client

Les clients sont classés selon qu'ils appartiennent ou non au gouvernement. Les clients gouvernementaux comprennent les divers ordres de gouvernement au Canada (municipaux, provinciaux, organismes fédéraux [civils ou militaires]) et les gouvernements étrangers (organismes étrangers civils ou militaires). Les clients non gouvernementaux comprennent les entreprises, les consommateurs individuels et les organismes sans but lucratif ou les fondations (tant au Canada qu'à l'étranger).

Dans l'ensemble, 11 % des revenus du secteur spatial en ont découlé de sources gouvernementales et 89 %, de sources commerciales. Il convient de souligner que les clients gouvernementaux constituent la principale clientèle de certains secteurs, notamment l'exploration spatiale et les sciences spatiales, tandis que le secteur des télécommunications par satellite compte surtout des clients non gouvernementaux.

Les organismes réalisant des activités en amont dépendent beaucoup plus des sources de financement gouvernementales que ceux réalisant des activités en aval, lesquels tirent leurs revenus presque exclusivement de clients non gouvernementaux. Les activités réalisées en amont sont commerciales à 52 %, tandis que celles réalisées en aval le sont à 97 %. Il convient de souligner qu'un certain nombre de PME en aval sont fortement tributaires de clients gouvernementaux, notamment les acteurs à valeur ajoutée dans le secteur de l'observation de la Terre. D'ailleurs, les forces motrices et les difficultés de ces PME sont semblables à celles des PME en amont.

Part de marché par type de client, secteur spatial canadien
Gouvernementaux Non gouvernementaux
Secteur spatial canadien 11 % 89 %
Part de marché par type de client, activités réalisées en amont
Gouvernementaux Non gouvernementaux
Activités réalisées en amont 48 % 52 %
Part de marché par type de client, activités réalisées en aval
Gouvernementaux Non gouvernementaux
Activités réalisées en aval 3 % 97%

Répartition des clients nationaux, par type

En , les revenus tirés de clients non gouvernementaux représentaient la part la plus importante (88 %) du marché intérieur. Les clients non gouvernementaux comprennent des personnes, comme les abonnés aux services de télédiffusion et de radiodiffusion − la plus grande composante des activités spatiales nationales. Les autres clients non gouvernementaux comprennent des entreprises, comme c'est souvent le cas dans les secteurs de l'observation de la Terre et de la navigation, où les produits d'information spatiale sont intégrés aux activités des entreprises. Une faible proportion des revenus non gouvernementaux est attribuable au financement venant de fondations ou d'organismes à but non lucratif ou aux ventes faites à ces fondations et organismes.

Les clients gouvernementaux représentent le reste du marché intérieur et sont répartis dans les deux catégories suivantes : en amont, les activités liées à la recherche, au génie et à la fabrication de biens spatiaux; en aval, les activités qui assurent la réalisation des opérations courantes du gouvernement et la prestation de services gouvernementaux au public. Les clients gouvernementaux sont à l'origine de la plupart (85 %) des revenus en amont, tandis que les revenus commerciaux représentent le reste (15 %). En aval, les rôles sont inversés : les clients gouvernementaux sont à l'origine d'à peine 3 % des revenus intérieurs. La majeure partie du financement provient de sources fédérales : l'Agence spatiale canadienne, le ministère de la Défense nationale, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, la Société Radio-Canada et la Fondation canadienne pour l'innovation ont été les cinq plus importantes sources de revenus tirés du gouvernement en , selon les entreprises et les universités.

Pourcentage des revenus par client national, 2015
Fédéraux (civils) Fédéraux (militaires) Non gouvernementaux Provinciaux
10 % 1 % 88 % 1 %

Répartition des clients à l'étranger, par type

Les clients non gouvernementaux représentent 92 % (1,5 G$) des revenus d'exportation. Ainsi, cette catégorie de clients constitue le plus important segment de marché à l'étranger, tout comme au Canada. Ce constat vaut tant en amont qu'en aval, où les revenus commerciaux représentent 84 % et 95 % des revenus, respectivement.

Les exportations non gouvernementales occupent une place importante dans trois grands secteurs de la chaîne de valeur : la fabrication, l'exploitation de satellites et les produits et applications. En ce qui concerne les activités de fabrication, plusieurs entreprises fabriquent des composants et des pièces pour le compte de grandes entreprises étrangères par le truchement des chaînes de valeur mondiales et, plus rarement, elles vendent des systèmes spatiaux complets de bout en bout. L'exploitation de satellites comprend principalement les ventes liées à l'exploitation de systèmes de télécommunications commerciaux. Les produits et applications vendus à des clients du secteur privé concernent principalement la vente d'antennes, de récepteurs et d'autre équipement terrestre dans les secteurs de la navigation et des télécommunications par satellite. Les exportations non gouvernementales associées au secteur de l'observation de la Terre sont limitées, mais un petit marché existe pour les données, les applications logicielles et les services.

En outre, une petite proportion d'organismes non gouvernementaux, surtout des fondations, fournissent du financement aux universités et aux centres de recherche canadiens. Les montants en question sont relativement modestes et considérés comme des « revenus d'exportation » dans l'analyse globale du secteur spatial canadien.

Les clients gouvernementaux représentent 8 % (133 M$) des exportations. Six pour cent des exportations du secteur spatial canadien sont achetées par des gouvernements étrangers à des fins de défense, tandis que 2 % le sont à des fins civiles.

Pourcentage des revenus par client étranger, 2015
Civils Militaires Non gouvernementaux
2 % 6 % 92 %

Main-d'œuvre

L'effectif du secteur spatial canadien s'établissait à 9 927 équivalents temps plein (ETP) en . Cela représente une très légère baisse (moins de 1 %) par rapport au nombre signalé l'année dernière, soit 10 012 ETP. Dans l'ensemble, la main-d'œuvre du secteur spatial est répartie à parts égales entre les organismes réalisant des activités en amont et en aval, qui comptent 53 % et 47 % de l'effectif total, respectivement. Veuillez toutefois prendre note que les données sur la main-d'œuvre ne comprennent pas les employés gouvernementaux.

Dans les changements d'ordre méthodologique qu'elle a apportés dans le rapport de l'année dernière, l'ASC a intégré d'autres organismes réalisant des activités en aval, liées surtout à la diffusion. Ainsi, le nombre total des travailleurs a nettement augmenté de à dans le contexte de l'analyse des tendances historiques. Pour cette raison, l'indice de référence est utilisé dans le graphique ci-dessous pour faire état de la croissance d'une année à l'autre.

Main-d’œuvre, 2010-2015 (indice : 2005 = 100)
Main-d'œuvre 123,04 111,68 119,12 122,67 124,46 123,40

Note * Pour tenir compte des changements d’ordre méthodologique apportés au sondage en 2014 et assurer une présentation cohérente des données, les valeurs indexées sont calculées en fonction du taux de croissance d'une année à l'autre.

Groupes de professions

En , les ingénieurs et les scientifiques forment la plus grande catégorie d'emploi, comptant 2 953 ETP, soit 30 % de l'ensemble de la main-d'œuvre du secteur spatial. Le groupe de l'administration, deuxième en importance, compte 2 911 ETP, ce qui représente 29 % de l'effectif total. Les techniciens se classent au troisième rang (1 311 ETP, 13 % de l'effectif total). Le reste de la main-d'œuvre est constituée d'employés du groupe de la gestion, du marketing et des ventes, et d'autres domaines.

La liste et le tableau présentés ci-dessous donnent la répartition des emplois dans les groupes professionnels du secteur spatial canadien en .

Répartition des emplois par région

  • Colombie-Britannique : 6 % (590 ETP) des effectifs du secteur spatial canadien, en baisse de 4 %, ou de 23 employés, par rapport à l'an dernier.
  • Prairies : 9 % (867 ETP), en hausse de 1 % (9 employés).
  • Ontario : 46 % (4 581 ETP), en baisse de 5 % (239 employés).
  • Québec : 33 % (3 298 ETP), en hausse de 6 % (172 employés).
  • Région de l'Atlantique : 6 % (591 ETP), en baisse de 1 % (4 employés).
Emplois dans les groupes professionnels du secteur spatial canadien, 2015
Ingénieurs et scientifiques Administration Techniciens Gestion Autres Marketing et ventes Étudiants/stagiaires
29.7 29,7 % 29.3 29,3 % 13.2 13,2 % 6.5 6,5 % 7.9 7,9 % 4.8 4,8 % 8.5 8,5 %
Groupes professionnels par région,
Gestion Ingénieurs et scientifiques Techniciens Marketing
et ventes
Administration Autres Étudiants/
stagiaires
Total
C.-B. 56 314 105 31 48 0 36 590 5,9 %
Prairies 41 589 94 4 18 50 71 867 8,7 %
Ontario 318 1 082 579 254 1 325 476 546 4 581 46,1 %
Québec 211 848 396 101 1 434 132 176 3 298 33,2 %
Atlantique 18 119 137 82 86 129 20 591 6,0 %
Total 644 2 953 1 311 473 2 911 787 849 9 927

Personnes hautement qualifiées (PHQ)

La mesure des PHQ indique le nombre d'ingénieurs, de scientifiques et de techniciens employés dans le secteur spatial canadien. En , le nombre de PHQ est demeuré stable, augmentant de moins de 1 %, à 4 264 ETP. Les PHQ constituent 43 % de la main-d'œuvre du secteur spatial canadien. Tant en amont qu'en aval, la proportion de PHQ est un important indicateur qui permet de faire la distinction entre les différents profils de main-d'œuvre. Les PHQ forment 59 % de la main-d'œuvre pour ce qui est des activités en amont, et 25 % pour ce qui est des activités en aval.

  • 39 % de l'ensemble des PHQ du secteur spatial canadien travaillent en Ontario; 36 % de l'effectif du secteur spatial de cette région sont des PHQ;
  • 29 % de l'ensemble des PHQ du secteur spatial canadien travaillent au Québec; 38 % de l'effectif du secteur spatial de cette région sont des PHQ;
  • 16 % de l'ensemble des PHQ du secteur spatial canadien travaillent dans les Prairies; 79 % de l'effectif du secteur spatial de cette région sont des PHQ;
  • 10 % de l'ensemble des PHQ du secteur spatial canadien travaillent en Colombie-Britannique; 71 % de l'effectif du secteur spatial de cette région sont des PHQ;
  • 6 % de l'ensemble des PHQ du secteur spatial canadien travaillent dans le Canada atlantique; 43 % de l'effectif du secteur spatial de cette région sont des PHQ.
Personnes hautement qualifiées dans le secteur spatial canadien, 2015
Ontario Québec Prairies Atlantique Colombie-Britannique
39 % 29.2 29,2 % 16 % 6 % 9.8 9,8 %
Personnes hautement qualifiées dans le secteur spatial canadien,
Effectif national total Nombre total de PHQ % de PHQ par rapport à la région % de PHQ par rapport à l'effectif national
C.-B. 590 420 71,1 % 9,8 %
Prairies 867 683 78,8 % 16,0 %
Ontario 4 581 1 661 36,3 % 39,0 %
Québec 3 298 1 244 37,7 % 29,2 %
Atlantique 591 256 43,3 % 6,0 %
Total 9 927 4 264

Innovation

Dépenses des entreprises en R-D (DERD) (entreprises seulement)

En , 67 entreprises ont fait des dépenses de R-D. Les dépenses totales se sont élevées à 256 M$, ce qui représente une augmentation importante par rapport au résultat de (146 M$). Les organismes en amont sont plus fortement axés sur la R-D et ont effectué 55 % de toutes les DERD dans le secteur spatial.

Les dépenses de R-D ont été financées par des sources internes (c.-à-d. profits réalisés par les entreprises réinvestis dans la R-D) ou des sources de financement externes (p. ex. subventions et contributions gouvernementales). En , la R-D financée à l'interne a représenté la plus large part des DERD, soit 54 % (139 M$), comparativement à 46 % (117 M$) dans le cas de la R-D financée par des sources externes.

Dépenses des entreprises en R-D, selon la taille de l'entreprise
Grandes entreprises PME
Dépenses selon la taille de l'entreprise 39 % 61 %
Dépenses des entreprises en R-D, selon que les activités sont réalisées en amont ou en aval
Aval Amont
Dépenses selon les activités 45 % 55 %

Intensité de la R-D (entreprises seulement)

L'intensité de la R-D est la proportion des DERD par rapport à la contribution directe du secteur spatial au PIB. Elle donne une indication du niveau d'effort requis et des investissements faits par une entreprise (ou par une industrie dans son ensemble, dans ce cas-ci) dans les activités d'innovation, par exemple, pour créer de nouveaux produits et services et de nouvelles technologies, ou pour améliorer certaines fonctions de l'entreprise, comme les techniques de production. Globalement, l'intensité de la R-D dans le secteur spatial est de 19 %. Si l'on tient compte uniquement de la fabrication, l'intensité de la R-D est de 32 %. Ce résultat est neuf fois supérieur à la moyenne de l'ensemble du secteur de la fabrication au Canada.

Commercialisation de projets de R-D financés par des sources externes (tous organismes confondus)

Les organismes produisent des rapports sur le degré de commercialisation des projets financés au départ par des fonds publics (R-D financée par des sources externes). En , les revenus tirés de la commercialisation de projets de R-D financés par des sources externes se sont établis à 56 M$. Les activités de commercialisation sont réalisées en grande partie par des entreprises (99 %), et le reste se fait dans les universités et les centres de recherche.

Inventions et brevets (tous organismes confondus)

En , 62 organismes ont déclaré avoir réalisé une invention et 33 ont déposé un brevet. Les organismes réalisant des activités en amont sont à l'origine de la majorité des inventions et des brevets, soit 71 % de toutes les inventions déclarées et 70 % des brevets déposés. Ces proportions concordent avec la composition des répondants au sondage, dont près des trois quarts mènent des activités en amont. Par ailleurs, les organismes réalisant des activités et amont et en aval font des inventions ou déposent des brevets dans des proportions semblables : 38 % des organismes autant en aval qu'en amont ont déclaré avoir réalisé une invention au cours de la dernière année; 21 % des organismes menant des activités en amont ont déposé un brevet et 20 % de ceux réalisant des activités en aval l'ont fait également.

Le nombre d'inventions et de brevets déposés demeure pratiquement inchangé depuis dix ans. La plupart des organismes dont les activités s'articulent autour des inventions et des brevets réalisent en moyenne d'une à cinq inventions par année et déposent d'un à cinq brevets par année.

Analyse des retombées économiques

La méthode employée pour effectuer l'analyse des retombées économiques est expliquée en détail dans la section « Méthode » du rapport. Les résultats de sont indiqués ci-dessous :

Retombées économiques – Produit intérieur brut

En , le secteur spatial a contribué à hauteur de 2,7 G$ au PIB du Canada, ce qui représente la valeur de tous les biens et services finaux produits par le secteur spatial au Canada. La contribution totale au PIB est répartie comme suit :

  • 1,48 G$ en retombées liées au secteur spatial;
  • 0,67 G$ en retombées liées à l'industrie des fournisseurs;
  • 0,6 G$ en retombées liées aux dépenses de consommation des employés du secteur.

Le secteur spatial crée dans l'ensemble de l'économie des retombées selon un multiplicateur de PIB de 1,86 (retombées totales sur le PIB/retombées directes sur le PIB). En d'autres termes, pour chaque dollar que le secteur spatial apporte au PIB, d'autres organismes au sein de l'économie y apportent 0,86 $ de plus.

Retombées économiques – Emplois créés

En , le secteur spatial a soutenu 24 217 emplois au Canada. La contribution totale à l'emploi est ventilée comme suit :

  • 9 927 emplois dans le secteur spatial;
  • 7 489,5 emplois au sein de l'industrie des fournisseurs;
  • 6 800,5 emplois créés et soutenus grâce aux dépenses de consommation des employés associés.

Ainsi, le secteur spatial crée des emplois dans l'ensemble de l'économie selon un multiplicateur d'emploi de 2,44 (création totale d'emplois/création directe d'emplois dans le secteur spatial). En d'autres termes, pour chaque emploi créé dans le secteur spatial, 1,44 emploi est créé dans l'économie.

Retombées économiques, PIB
Directes Indirectes Induites
G$ en 1.5 1,5 G$ 0.7 0,7 G$ 0.6 0,6 G$
Retombées économiques, effectif
Directes Indirectes Induites
Effectif en 9 927 7 489 6 800

Tendance décennale : de à

Revenus totaux du secteur spatial, 2005-2015 (indice : 2005 = 100)
Revenus 100,00 100,11 94,97 111,85 121,11 137,67 139,45 133,20 139,62 142,61 140,37

Note * Pour tenir compte des changements d’ordre méthodologique apportés au sondage en 2014 et assurer une présentation cohérente des données, les valeurs indexées sont calculées en fonction du taux de croissance d'une année à l'autre.

Revenus totaux du secteur spatial, 2005-2015
Année Revenus totaux Revenus intérieurs Revenus d'exportation Effectifs
($ CA) ($ CA) % ($ CA) % n
5 298 474 172 $ 3 704 150 826 $ 70 1 594 323 346 30 9 927
Note de bas de page 8 5 383 048 299 $ 3 826 446 289 $ 71 1 556 602 010 $ 29 10 012
Note de bas de page 8 3 561 901 723 $
3 487 279 615 $ 1 848 563 816 $ 53 1 638 715 800 $ 47 8 231
3 326 974 904 $ 1 743 304 247 $ 52 1 583 670 656 $ 48 7 993
3 483 148 034 $ 1 818 014 849 $ 52 1 665 133 185 $ 48 7 474
3 438 626 684 $ 1 735 256 380 $ 50 1 703 370 304 $ 50 8 256
3 024 938 914 $ 1 533 689 499 $ 51 1 491 249 415 $ 49 7 564
2 793 722 219 $ 1 388 532 603 $ 50 1 405 189 616 $ 50 6 742
2 372 244 807 $ 1 379 399 092 $ 58 992 845 715 $ 42 6 481
2 500 364 235 $ 1 400 914 765 $ 56 1 099 449 470 $ 44 6 678
2 497 711 781 $ 1 252 251 094 $ 50 1 245 460 687 $ 50 6 710

Note * Les montants présentés dans le tableau n'ont pas été corrigés en fonction de l'inflation.

Revenus corrigés en fonction de l'inflation : -
Année Revenus totaux
($ CA)
Revenus intérieurs
($ CA)
Revenus d'exportation
($ CA)
5 298 474 172 $ 3 704 150 826 $ 1 594 323 346 $
5 435 523 181 $ 3 863 747 146 $ 1 571 776 034 $
3 573 527 257 $ 1 894 282 624 $ 1 679 244 633 $
3 426 205 307 $ 1 795 300 065 $ 1 630 905 241 $
3 675 342 111 $ 1 918 329 760 $ 1 757 012 351 $
3 730 136 559 $ 1 882 362 890 $ 1 847 773 669 $
3 351 600 447 $ 1 699 311 807 $ 1 652 288 641 $
3 106 323 736 $ 1 543 901 449 $ 1 562 422 287 $
2 682 592 246 $ 1 559 858 113 $ 1 122 734 133 $
2 889 615 077 $ 1 619 005 891 $ 1 270 609 186 $
2 956 953 347 $ 1 482 496 136 $ 1 474 457 211 $

Correction des revenus en fonction de l'inflation selon le taux de la Banque du Canada (données sur l'indice des prix à la consommation).

Revenus intérieurs par rapport aux revenus d’exportation, 2005-2015 (indice : 2005 = 100)
Exportations 100,00 88,28 79,72 112,82 119,73 136,77 133,70 127,16 131,58 124,98 128,01
Intérieurs 100,00 111,87 110,15 110,88 122,47 138,57 145,18 139,21 147,62 160,14 155,02

Note * Pour tenir compte des changements d’ordre méthodologique apportés au sondage en 2014 et assurer une présentation cohérente des données, les valeurs indexées sont calculées en fonction du taux de croissance d'une année à l'autre.

Revenus intérieurs de sources publiques et privées, 2005-2015 (indice : 2005 = 100)
Publiques 100,00 131,78 113,56 111,02 126,69 135,17 155,93 144,07 152,97 190,68 189,41
Privées 100,00 107,28 109,35 110,93 121,56 139,47 142,72 138,19 146,46 153,15 147,71

Note * Pour tenir compte des changements d’ordre méthodologique apportés au sondage en 2014 et assurer une présentation cohérente des données, les valeurs indexées sont calculées en fonction du taux de croissance d'une année à l'autre.

Revenus intérieurs de sources publiques et privées (M$ CA)
Publiques 236 311 268 262 299 319 368 340 361 450 447
Privées 1 016 1 090 1 111 1 127 1 235 1 417 1 450 1 404 1 488 3 377 3 257
Sources des revenus d’exportation, - (M$ CA)
États-Unis 593 499 499 733 782 850 807 680 696 797 854
Europe 401 323 283 399 408 525 544 497 428 354 354
Asie 100 134 120 150 152 154 155 212 294 256 232
Amérique du Sud 79 40 32 52 64 70 83 91 87 96 100
Afrique 30 26 6 11 8 17 17 21 27 14 8
Océanie 6 24 48 51 56 46 45 47 42 12 14
Amérique c., Caraïbes, Mexique 4 4 5 7 8 7 11 11 6 6 7
Autres 33 48 0 2 14 34 5 25 58 22 24
Sources des revenus d’exportation, - (M$ CA)
É.-U. 593 854
Europe 401 354
Asie 100 232
Revenus par secteur d’activité, 2005-2015 (indice : 2005 = 100)
Télécommmunications par satellite 100 97 95 111 121 141 140 138 143 139 138
Navigation (GPS) 100 118 139 228 217 233 202 154 163 170 184
Exploration spatiale 100 77 70 75 78 72 86 68 59 77 76
Observation de la Terre 100 146 91 108 140 139 146 175 201 279 229
Sciences spatiales 100 173 175 117 104 106 220 91 98 82 121
Autres 100 123 129 167 240 252 296 258 226 143 278

Note * Pour tenir compte des changements d’ordre méthodologique apportés au sondage en 2014 et assurer une présentation cohérente des données, les valeurs indexées sont calculées en fonction du taux de croissance d'une année à l'autre.

Revenus par secteur d'activité, - (M$ CA)
Télécommmunications par satellite 1 930 1 874 1 832 2 146 2 326 2 729 2 703 2 655 2 769 4 503 4 461
Navigation (GPS) 112 132 155 254 243 260 225 172 182 190 206
Exploration spatiale 147 113 103 110 114 106 127 99 86 113 112
Observation de la Terre 185 269 168 200 258 256 270 322 371 516 423
Sciences spatiales 58 100 102 68 61 62 127 53 57 48 70
Autres 10 12 13 16 24 25 29 25 22 14 27
Revenus par région du Canada, 2005-2015 (indice : 2005 = 100)
Colombie-Britannique 100 148 93 102 124 120 142 160 153 209 190
Prairies 100 100 111 190 189 224 223 172 185 218 211
Ontario 100 102 109 123 126 141 146 139 144 146 149
Québec 100 81 34 47 59 73 95 93 110 76 71
Atlantique 100 82 81 95 148 185 119 115 121 143 158

Note * Pour tenir compte des changements d’ordre méthodologique apportés au sondage en 2014 et assurer une présentation cohérente des données, les valeurs indexées sont calculées en fonction du taux de croissance d'une année à l'autre.

Revenus par région du Canada, - (M$ CA)
Colombie-Britannique 148 219 138 151 183 177 210 237 226 309 281
Prairies 123 123 137 234 232 275 274 211 228 268 259
Ontario 1 648 1 686 1 804 2 035 2 079 2 327 2 401 2 295 2 376 2 705 2 757
Québec 367 299 123 172 216 267 348 340 402 1 797 1 667
Atlantique 212 173 171 202 314 393 252 244 256 304 335
Effectifs par type d’emploi, 2005-2015 (indice : 2005 = 100)
Effectifs 100 100 97 100 113 123 112 119 123 124 123
PHQ 100 100 93 96 112 129 115 132 130 123 124

Note * Pour tenir compte des changements d’ordre méthodologique apportés au sondage en 2014 et assurer une présentation cohérente des données, les valeurs indexées sont calculées en fonction du taux de croissance d'une année à l'autre.

Effectifs par type d'emploi, -
Effectifs 6 710 6 678 6 481 6 742 7 564 8 256 7 494 7 993 8 231 10 012 9 927
PHQ 3 365 3 375 3 126 3 242 3 771 4 344 3 873 4 434 4 362 4 226 4 264
Effectifs par région du Canada, 2005-2015 (indice : 2005 = 100)
Colombie-Britannique 100 38 68 70 78 98 105 120 88 138 132
Prairies 100 106 107 142 186 208 171 175 214 219 221
Ontario 100 101 101 102 109 118 102 99 104 101 96
Québec 100 100 82 82 81 100 105 150 160 162 171
Atlantique 100 171 107 134 251 214 224 255 224 220 218

Note * Pour tenir compte des changements d'ordre méthodologique apportés au sondage en 2014 et assurer une présentation cohérente des données, les valeurs indexées sont calculées en fonction du taux de croissance d'une année à l'autre.

Effectifs par région du Canada, -
Colombie-Britannique 446 169 303 314 346 438 470 534 391 614 590
Prairies 393 416 419 557 731 815 670 689 839 858 867
Ontario 4 595 4 622 4 644 4 679 4 997 5 415 4 693 4 571 4 793 4 820 4 581
Québec 1 006 1 008 824 829 810 1 008 1 056 1 508 1 609 3 126 3 298
Atlantique 271 464 291 364 680 581 606 692 608 595 591
Total 6 710 6 678 6 481 6 742 7 564 8 256 7 494 7 993 8 240 10 012 9 927

Le Rapport sur l'état du secteur spatial canadien fournit aux décideurs du gouvernement et de l'industrie un aperçu du secteur de façon à ce qu'ils puissent prendre des décisions éclairées et stratégiques pour l'avenir.

Agence spatiale canadienne

Centre spatial John-H.-Chapman
6767, route de l'Aéroport, Saint-Hubert (Québec) J3Y 8Y9 Canada
www.asc-csa.gc.ca

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