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Études dans la SSI sur les risques pour la santé des vols spatiaux (AOP SRSV 2018)

Avis d'offre de participation

Date de publication : le

Date limite de la proposition : le

Renseignements clés sur l'avis d'offre de participation (AOP)

  • Bénéficiaires admissibles : Universités canadiennes et organismes de recherche sans but lucratif établis et opérants au Canada
  • Type de paiement de transfert : financement par contributions non-remboursables
  • Montant maximum par projet : 750 000 $ pour les nouveaux projets canadiens; 500 000 $ pour les participants à un projet international
  • Durée maximale du projet : cinq (5) ans
  • Budget total pour cette initiative : 7 525 000 $

Table des matières

1. Introduction

À l'avenir, l'exploration humaine de l'espace devrait s'étendre au-delà de l'orbite basse terrestre (LEO) jusqu'à des cibles comme la planète Mars ou des objets proches de la terre. Les expéditions qui en résulteront nécessiteront de longues périodes d'exposition à l'apesanteur et au rayonnement spatial, ainsi qu'un confinement et un isolement dans l'environnement extrême de l'espace. Toutes ces conditions sont associées à des risques importants pour la santé et la performance. L'Agence spatiale canadienne (ASC) s'intéresse au vol spatial habité et au maintien d'un corps d'astronautes canadiens en bonne santé et hautement qualifiés capables de participer à des missions d'exploration spatiale. Pour atteindre cet objectif, le groupe Sciences de la santé et de la vie (SSV) de l'ASC dirige des activités produisant des connaissances dans des domaines qui appuient le vol spatial habité, atténuent les risques pour la santé et permettent d'élaborer des contremesures pour ces missions.

Bien que la Station spatiale internationale (SSI) soit équipée d'outils de recherche en SSV, l'instrumentation existante pour l'analyse des échantillons biologiques est sous-optimale par rapport aux capacités existant dans les laboratoires terrestres. De plus, les instruments de surveillance physiologique actuellement disponibles sur la SSI ne sont pas adaptés à une surveillance constante pendant une période de temps prolongée. En outre, lorsqu'il faut surveiller plus d'un paramètre physiologique, plusieurs de ces instruments sont souvent nécessaires. Les protocoles actuels exigent beaucoup de temps, ils limitent souvent la mobilité des membres d'équipage et impliquent une gestion de données complexe. Pour faire face à ces restrictions, l'ASC a mis en service de nouveaux systèmes de Bio-A et de Bio-M pour étudier les risques des vols habités. Ces systèmes seront déployés à bord de la SSI pour appuyer des expériences scientifiques.

Bio-A : Le système Bio-A peut effectuer des analyses de fluides corporels en orbite comportant une analyse des biomarqueurs solubles et un marquage cellulaire. Le système est capable d'analyser le sang total, le plasma, la salive et l'urine. Les deux types de test peuvent être réalisés à partir d'un seul échantillon de 50 à 150 microlitres, chaque analyse étant réalisée en parallèle ou indépendamment. Les micropuces identifiant les biomarqueurs solubles peuvent quantifier jusqu'à cinq protéines solubles simultanément à partir d'un seul échantillon de sang total de 60 microlitres, tandis que le marquage et l'évaluation cellulaires reposent sur la cytométrie morphologique ainsi que l'immunophénotypage pour la quantification des leucocytes et la classification d'au moins trois sous-populations à partir d'un échantillon de sang total de 30 microlitres. Les réactifs et les micropuces sont à usage unique et fournis par l'ASC. Les détails techniques sont décrits dans l'annexe A (Bio-A).

Bio-M : Le système Bio-M peut surveiller les paramètres physiologiques clés de l'état de santé des membres de l'équipage sur une longue période avant, pendant et après les missions spatiales. Le système Bio-M repose sur l'utilisation de capteurs qui n'entravent pas les activités quotidiennes des astronautes. Il est conçu pour enregistrer les signes vitaux, la qualité du sommeil et le niveau d'activité à l'aide d'un vêtement portable « intelligent » équipé de divers capteurs physiologiques non invasifs. Les paramètres enregistrés sont d'une qualité comparable à celle des technologies actuellement utilisées à des fins cliniques et à des fins de recherche sur le terrain et sont suffisants pour répondre aux critères de recherche. Le système Bio-M peut surveiller en permanence : le système cardiovasculaire (électrocardiogramme (ECG), fréquence cardiaque (FC), tension artérielle systolique (TAS), saturation en oxygène du sang périphérique (SpO2), fréquence respiratoire (FR), volume respiratoire (VT), ventilation minute (VE)); l'activité (accélération triaxiale orthogonale du corps entier des membres de l'équipage, actigraphie, cadence et nombre de pas, pas-à-pas) et la température de la peau (front ou torse). Les détails techniques sont décrits dans l'annexe A (Bio-M).

L'objectif du présent AOP est de solliciter des protocoles scientifiques qui seront utilisés pour étudier les risques liés à la santé durant le vol spatial et optimiser l'usage des systèmes Bio-A ou Bio-M. Puisque le temps dont dispose l'équipage, l'espace d'entreposage normal ou réfrigéré, ainsi que la masse au lancement sont très restreints, les expériences proposées doivent minimiser les besoins en ressources, comme le temps d'équipage, le transfert de matériel à la SSI ou l'entreposage frigorifique. Les procédures d'opération et d'expérimentation doivent être simplifiées en conséquence.

Le présent AOP est conforme aux modalités et conditions du Programme global de subventions et contributions à l'appui de la recherche, de la sensibilisation et de l'éducation en sciences et technologies spatiales de l'ASC – volet Recherche.

Les demandeurs sont priés de lire attentivement le présent AOP avant de soumettre leur proposition. Cet AOP a été préparé afin d'aider les demandeurs à présenter leur demande et il précise des éléments clés, dont les critères d'admissibilité obligatoires, les détails concernant les projets admissibles et le processus de sélection. En cas d'écart entre le présent AOP et les différents accords de financement qui régissent un projet, ces derniers prévaudront.

2. Objectifs de l'AOP

Par le biais du présent AOP, l'ASC cherche à soutenir financièrement les chercheurs canadiens qui vont concevoir et mettre en œuvre des protocoles scientifiques pour étudier les risques pour la santé associés aux voyages dans l'espace.

Plus spécifiquement, la ou les propositions retenues dans le cadre de ce concours de l'ASC maximiseront l'utilisation des systèmes Bio-A ou Bio-M pour la collecte de données in situ, afin de :

3. Critères d'admissibilité

3.1 Bénéficiaires admissibles

Les bénéficiaires suivants sont admissibles aux contributions :

3.2 Projets admissibles

Les projets admissibles au financement dans le cadre de cet AOP sont ceux qui sont soumis par un bénéficiaire éligible et dans lesquels:

  1. Un chercheur canadien est chercheur principal (CP) d'un nouveaux projet de recherche, ou;
  2. Un chercheur canadien est CP du projet de recherche proposé, mais celui-ci constitue une contribution dans un projet international déjà sélectionné par d'autres agences spatiales.

Il n'y a pas de limite au nombre de projets soumis par chercheur. Un CP peut aussi être co-chercheur (Co-C) dans une autre proposition dans le cadre de cet appel.

Les projets dans la deuxième catégorie (participation à un projet international) et relevant des priorités de l'ASC peuvent être soumis en réponse au présent AOP s'ils démontrent la valeur ajoutée au projet international. Une lettre de soutien du CP du projet international sera requise.

Les projets admissibles sont des études innovantes en sciences de la vie dans l'espace, devant être effectuées dans la SSI et utilisant le Bio-A, le Bio-M ou les deux technologies pour collecter des données en orbite. Les demandeurs devront déterminer quel est le système avec lequel leur projet sera associé. Si les deux technologies sont nécessaires, le projet devra être associé avec la technologie essentielle pour les objectifs principaux du projet, ce qui devra être justifié dans la description du projet.

Les projets de recherche soumis en réponse au récent appel de la NASA (en anglais seulement) ne seront pas financés suite à cet AOP, à moins qu'il ne soit démontré que les SRSV augmentent fortement l'impact scientifique du projet. Dans ce cas, l'ASC financera le projet soumis et sélectionné à travers cet AOP.

Toutes les phases de développement requises pour un projet donné sont admissibles. Toute ventilation ou combinaison logique de ces phases peut constituer un projet financé. Cependant, il n'est pas permis de morceler un projet en plusieurs phases afin d'obtenir une subvention ou une contribution dépassant le maximum prévu. De plus, même si un projet donné ne reçoit pas le financement maximal, l'achèvement d'une phase financée ne garantit pas automatiquement le financement des phases restantes. De plus amples détails sur les coûts admissibles pour les projets financés dans le cadre du présent AOP se trouvent à la section 6.2.

Les projets nécessitant la collecte d'échantillons d'animaux ou de plantes ne sont pas admissibles en vertu de cet avis en raison des limitations de ressources à bord et ne seront pas évalués. Toutefois, les projets proposant l'analyse d'échantillons issus soit d'une source humaine, soit d'installations de culture cellulaire à bord seront admissibles au financement.

Les propositions exigeant le développement de nouveau matériel ou de nouveaux logiciels ne sont pas admissibles dans le cadre du présent AOP et ne seront pas prises en compte.

Des informations supplémentaires sur les études dans la SSI nécessitant les SRSV se trouvent dans l'Annexe B.

La structure suggérée pour le projet détaillé se trouve dans l'Annexe C.

3.3 Correspondance avec les priorités de l'ASC

Pour être admissibles, les projets financés en vertu du présent AOP doivent correspondre aux objectifs prioritaires de l'ASC, qui sont énoncés dans le Plan ministériel 2017-2018.Note de bas de page 1 À son niveau le plus élevé, l'exploration spatiale « favorise la création de connaissances et génère des retombées technologiques qui contribuent à améliorer la qualité de vie des Canadiens ». On retiendra les activités qui correspondent au mandat visant « à déterminer, comprendre, atténuer ou éliminer les risques pour la santé liés au vol spatial habité, à comprendre les besoins des êtres humains durant ces missions et à y répondre ». Les risques pour la santé les plus importants associés au vol spatial habité (p. ex. futures missions spatiales habitées de longue durée) ont été cernés et ils sont énumérés dans le tableau 1.

Tableau 1 - Risques admissibles associés aux vols spatiaux habités
Appareil musculosquelettique Risques de la mission résultant de la diminution de la force musculaire et de la capacité aérobie, ainsi que de la fragilité accrue des os.
Fonction sensorimotrice Risques de la mission résultant de modifications ou de dysfonctions sensorielles.
Métabolisme Risques de la mission associés au métabolisme et aux effets sur la santé de la composition nutritionnelle du régime alimentaire durant les missions spatiales
Santé comportementale et rendement Risques de la mission en termes de santé comportementale et de rendement, par exemple, risques associés à l'adaptation psychosociale, au stress et à la fatigue, à la détérioration cognitive ou aux problèmes de dynamique d'équipe
Rayonnement Risques de la mission découlant d'une altération de la santé ou du rendement associée aux dommages causés par le rayonnement.
Hypogravité Risques de mission associés à l'adaptation physiologique lors des phases de transit (p. ex. exposition prolongée à la microgravité) et au séjour sur les surfaces planétaires. Notez que l'adaptation physiologique comprend l'adaptation des communautés microbiennes liées à l'être humain.

3.4 Liens avec les objectifs du Programme de subventions et de contributions

Pour être admissibles, les projets financés dans le cadre du présent AOP doivent contribuer à la réalisation d'au moins un des objectifs suivants :

4. Demandes

4.1 Documentation requise

Les candidats sont tenus de soumettre une proposition complète, en anglais ou en français, qui comprendra ce qui suit :

Il incombe au demandeur de s'assurer que la demande est conforme à toutes les lois et à tous les règlements fédéraux, provinciaux et territoriaux ainsi qu'aux règlements municipaux applicables.

Les demandes doivent être envoyées par la poste à l'ASC à l'adresse suivante :

M. Perry Johnson-Green
Agence spatiale canadienne
6767, route de l'Aéroport
Saint-Hubert (Québec) J3Y 8Y9

Renseignements importants :

Les questions et les réponses liées au présent AOP seront affichées sur le site Web de l'ASC dans la rubrique « Foire aux questions » (section 9).

4.2 Normes de service

Les demandeurs seront informés par écrit de la décision concernant leur proposition. Les demandes retenues seront annoncées sur le site Web de l'ASC. L'ASC a établi les normes de service suivantes en matière de délai de traitement, d'accusés de réception, de décisions relatives au financement et de procédures de paiement.

Accusé de réception : L'objectif de l'ASC est d'accuser réception des propositions dans les deux (2) semaines qui suivent la réception du dossier de demande rempli.

Décision : L'objectif de l'ASC est de répondre aux propositions dans les vingt (20) semaines suivant la date de clôture de l'AOP et d'envoyer un accord de contribution à signer dans les seize (16) semaines suivant l'approbation officielle de la proposition.

Paiement : L'objectif de l'ASC est d'émettre les paiements dans un délai de six (6) semaines après que les exigences décrites dans l'accord de contribution auront été satisfaites.

Le respect de ces normes de service est une responsabilité partagée. Le demandeur doit fournir toute la documentation voulue dans les délais impartis. Les normes de service peuvent varier en fonction de l'AOP.

5. Évaluation

5.1 Processus d'évaluation

Les candidatures seront d'abord évaluées sur la base de leur admissibilité. Seules les demandes qui auront satisfait à l'évaluation d'admissibilité présentée à la section 5.2 seront retenues.

Les demandes complètes seront évaluées sur la base du mérite scientifique à partir de critères d'évaluation par les pairs (section 5.3). L'examen du mérite scientifique sera réalisé par un comité international d'experts scientifiques ou techniques. Le nombre et la diversité des experts requis sera déterminé par les réponses au présent AOP ainsi que par la multitude des disciplines représentées dans les propositions. À la lumière du mérite technique et scientifique intrinsèque de la proposition, le comité d'examen du mérite scientifique attribuera une note entre 0 et 100 ou formulera une recommandation « de ne pas examiner plus avant la proposition ». Cette note exprimera le consensus des membres du comité. Les propositions qui obtiendront une note inférieure à 70 sur 100 au processus d'examen du mérite scientifique seront rejetées.

Les propositions ayant passé l'évaluation scientifique feront l'objet d'une évaluation de la faisabilité, comme décrit dans la section 5.4, pour déterminer si leur implémentation dans la SSI est possible. Une équipe d'ingénieurs et de scientifiques de l'ASC possédant de l'expérience en développement, en intégration et en exploitation d'expériences scientifiques dans l'espace réalisera cette revue. Pour cette raison, les exigences et les procédures expérimentales devraient être expliquées clairement et sommairement dans des termes pouvant être compris par un non-spécialiste. Une cote numérique de 0 à 100 sera alors attribuée à chacune des propositions. Cette note déterminera le niveau de risque des propositions (« faible », « moyen » ou « élevé »). Les principaux éléments de la revue de faisabilité des vols sont les suivants :

La note finale sera calculée à partir des scores du mérite scientifique (75 %) et de l'évaluation de la faisabilité (25 %). Les propositions ayant passé l'évaluation avec succès seront séparées en deux listes de classement, une pour Bio-A et une pour Bio-M, en fonction de leur note finale et de la technologie identifiée dans le formulaire de demande. Les premières propositions de chaque liste seront financées, puis les secondes et ainsi de suite. Le nombre total de propositions financées suite à cet AOP dépendra de la disponibilité des fonds ainsi que d'autres ressources.

5.2 Critères d'admissibilité

Tableau 2 : Résumé des critères d'admissibilité
Critère Description Pointage
Admissibilité du bénéficiaire Ce critère évalue si la demande a été soumise par un demandeur admissible.
Réussite

Définition : L'organisme est un bénéficiaire admissible à une contribution selon la section 3.1 du présent AOP.

Échec

Définition : L'organisme n'est pas un bénéficiaire admissible à une contribution selon la section 3.1 du présent AOP.

Correspondance avec les priorités des programmes de S et C Ce critère évalue la mesure dans laquelle le projet contribuera à l'atteinte des objectifs du Programme de S et C.
Réussite

Définition : La demande démontre clairement comment le projet contribuera à appuyer le développement de solutions scientifiques et technologiques pertinentes, compte tenu des priorités de l'ASC, ou à soutenir la collecte d'informations ou la réalisation d'études ou de travaux de recherche liés à l'espace.

Échec

Définition : La demande ne démontre pas comment le projet contribuera à appuyer le développement de solutions scientifiques et technologiques pertinentes, compte tenu des priorités de l'ASC, ou à soutenir la collecte d'informations ou la réalisation d'études ou de travaux de recherche liés à l'espace.

Exigences pour le développement de nouveaux logiciels ou de nouveau matériel informatique Ce critère évalue si le développement d'un nouveau logiciel ou de nouveau matériel est nécessaire au projet.
Réussite

Le projet ne nécessite pas le développement de nouveau matériel informatique ou de nouveau logiciel et utilisera uniquement l'équipement disponible sur la SSI.

Échec

Le projet nécessite le développement de nouveau matériel informatique ou de nouveau logiciel.

Correspondance avec les priorités de l'ASC Ce critère évalue la mesure dans laquelle le projet contribuera à l'atteinte des priorités mentionnées à la section 3.3.
Réussite

Définition : La proposition démontre clairement que les objectifs de la recherche traitent directement d'au moins un des risques associés au vol spatial humain énoncés dans le tableau 1.

Échec

Définition : La recherche ne traite pas d'au moins un des risques associés au vol spatial humain énoncés dans le tableau 1, ou ne le traite qu'indirectement.

5.3 Critères de mérite scientifique

L'échelle de langage ci-dessous sert de guide pour l'évaluation et comprend des exemples de justification pour chaque note.

Pour passer, les propositions doivent recevoir au moins le score minimal pour chaque critère et obtenir un pointage total d'au moins 70, ce qui est supérieur à la somme de toutes les notes minimales.

Tableau 3 — Scores du mérite scientifique
Critère Nombre de points maximal pour l'évaluation Note minimale de passage A B C D
Qualité scientifique 32          
Originalité 16 9 16-13 12-9 8-5 4-0
Impact 16 9 16-13 12-9 8-5 4-0
Approche de recherche 28          
Validité 8 5 8-7 6-5 4-3 2-0
Méthodologie 12 7 12-10 9-7 6-4 3-0
Pièges possibles 8 5 8-7 6-5 4-3 2-0
Équipe de recherche 24          
Expertise et complémentarité 8 5 8-7 6-5 4-3 2-0
Expérience et productivité 8 5 8-7 6-5 4-3 2-0
Plan de formation 8 5 8-7 6-5 4-3 2-0
Analyse des données in situ 16 9 16-13 12-9 8-5 4-0
Total 100 70        
Qualité scientifique

– Originalité

Description : Ce critère évalue si la proposition traite d'un manque significatif dans la recherche en santé en lien avec les voyages spatiaux. Seront évaluées l'originalité de la recherche proposée en termes d'hypothèses/les questions de recherche et l'innovation permise par la technologie du SRSV.

Notation :

D : Les hypothèses et les questions de recherche ont été préalablement explorées. Les applications proposées de la technologie SRSV n'entraîneront pas de nouvelles connaissances significatives.

C : L'hypothèse/les questions de recherche contiennent un nombre limité d'éléments originaux et représentent de la recherche incrémentielle. L'utilisation suggérée de la technologie SRSV n'utilise pas pleinement les capacités de la technologie SRSV.

B : L'hypothèse/les questions de recherche sont originales et traitent d'une nouvelle approche. Le projet est susceptible d'entraîner des avancées scientifiques importantes. L'utilisation suggérée de la technologie SRSV permet une approche innovatrice pour étudier les risques du voyage en espace sur la santé.

A : L'hypothèse/les questions de recherche sont fondées sur une recherche approfondie, mais n'ont pas été testées dans l'espace. Le projet est susceptible d'entraîner des percées scientifiques. L'utilisation suggérée de la technologie SRSV est hautement innovatrice et permettra plusieurs expériences sur la SSI.

– Impact sur la compréhension et les mesures d'atténuation des risques sur la santé.

Description : Ce critère évalue le potentiel qu'a la proposition quant à l'atténuation d'un ou de plusieurs risques associés au vol dans l'espace pour les humains, si les objectifs sont atteints. Le potentiel de la proposition quant à l'augmentation de notre compréhension des risques associés au vol dans l'espace pour les humains ou quant aux stratégies d'atténuation sera évalué. Ce critère traite principalement des retombées attendues de la recherche suggérée dans le contexte de compréhension et d'atténuation des risques.

Notation :

D : Il y a peu de chances que l'étude augmente notre compréhension des risques associés au vol dans l'espace pour les humains ou qu'elle ne fournisse des stratégies d'atténuation.

C : L'étude n'augmentera que marginalement notre compréhension des risques associés au vol dans l'espace pour les humains ou ne fournira que peu d'information sur les stratégies d'atténuation.

B : L'étude a des chances d'augmenter notre compréhension des risques associés au vol dans l'espace pour les humains ou fournira d'importants renseignements sur les stratégies d'atténuation.

A : L'étude a de fortes chances d'augmenter significativement notre compréhension des risques associés au vol dans l'espace pour les humains ou fournira des stratégies d'atténuation crédibles et innovatrices pour un ou plusieurs risques spécifiques aux risques pour la santé humaine associés aux voyages spatiaux. Cette connaissance contribuera probablement au développement de nouvelles contremesures.

Approche de recherche :

– Validité de l'approche de recherche

Description : Ce critère évalue la manière dont la recherche s'appuie sur une fondation solide basée sur des études antérieures au sol ou en vol. Il évalue la qualité de la revue de la littérature et sa pertinence par rapport au plan de conception/de recherche de l'étude.

Notation :

D : La recherche ne s'appuie pas sur des fondements solides au sol ou sur des études en vol antérieures. La revue de la littérature est manquante ou inadéquate/incomplète.

C : La recherche est indirectement reliée à des études complétées au sol à des études en vol antérieures. La revue de la littérature est manquante ou inadéquate/incomplète.

B : La recherche s'appuie en partie sur des fondements solides au sol ou sur des études en vol antérieures. La revue de la littérature contient certaines références pertinentes, mais certains documents importants sont manquants.

A : La recherche s'appuie largement sur des fondements solides au sol ou sur des études en vol antérieures. La revue de la littérature est exhaustive et couvre tous les aspects de l'étude proposée.

– Méthodologie

Description : Ce critère évalue la qualité de la structure de l'étude, les méthodes de recherche et la faisabilité de l'approche de recherche en relation avec les objectifs.

Notation :

D : La méthodologie proposée a peu de chances de soutenir les objectifs de l'étude ou est piètrement décrite. Il manque d'importants détails dans le plan de l'étude et l'approche choisie est inappropriée.

C : La méthodologie proposée peut soutenir les objectifs de l'étude. Toutefois, il manque des détails importants ou elle est piètrement décrite. Il pourrait y avoir de meilleures approches pour atteindre les objectifs.

B : La méthodologie proposée a des chances de permettre l'atteinte des objectifs et elle est adéquatement décrite. Toutefois, certains aspects de la méthodologie sont inappropriés ou mal décrits.

A : La méthodologie proposée est excellente et clairement décrite, donnant un haut niveau de confiance que les objectifs seront atteints.

– Pièges possibles

Description : Ce critère évalue la manière dont la proposition aborde les risques du projet et s'il comporte des stratégies d'atténuation.

Notation :

D : La proposition ne parvient pas à identifier les pièges possibles et ne comprend pas de stratégie d'atténuation des risques.

C : La proposition identifie certains des pièges possibles du projet, mais propose des stratégies d'atténuation inadéquates.

B : La proposition identifie des pièges majeurs possibles et suggère une stratégie d'atténuation adéquate.

A : La proposition identifie clairement tous les pièges majeurs possibles et suggère une excellente stratégie d'atténuation.

Équipe de recherche

– Expertise et complémentarité de l'équipe de recherche

Description : Ce critère évalue la disponibilité de toutes les expertises nécessaires dans l'équipe pour accomplir avec succès le travail proposé. Parmi les aspects spécifiques de l'évaluation, il y a les qualifications des candidats et la capacité de l'équipe à mener à terme la recherche proposée, en termes de complémentarité d'expertises.

Notation :

D : L'équipe suggérée n'a pas l'expertise requise ou la proposition ne traite pas de ce critère.

C : L'équipe comporte des déficiences dans l'ensemble des aptitudes de ses membres ou manque d'expertise importante dans un domaine de recherche pertinent à l'étude. La proposition suggère que l'équipe pourrait ne pas être en mesure d'accomplir les objectifs du projet.

B : La proposition démontre que l'équipe détient la plus grande partie de l'expertise nécessaire pour atteindre les objectifs de l'étude, mais il peut y avoir un manque mineur d'expertise ou la complémentarité de l'expertise n'est pas optimale.

A : Le caractère complet de l'équipe est très bien démontré par la complémentarité des compétences de ses membres ainsi que par les rôles et les tâches qu'ils auront à accomplir dans le cadre de l'étude. L'expertise de l'équipe proposée montre qu'elle est très apte à réaliser les objectifs.

– Expertise et productivité de l'équipe de recherche

Description : Ce critère évalue l'expérience de l'équipe dans le domaine de recherche suggéré, comme montré par la productivité scientifique au cours des cinq dernières années et des accomplissements antérieurs dans le domaine de recherche proposé et dans sa méthodologie.

Notation :

D : La productivité scientifique de l'équipe dans ce domaine de recherche est faible et l'expérience dans des études similaires est insuffisante.

C : Même si l'équipe comporte des experts dans le domaine de recherche, certains membres de l'équipe ont une expérience limitée ou la productivité globale de l'équipe est en deçà de la moyenne. L'expérience de l'équipe dans le domaine de recherche suggéré ou dans la méthodologie n'est pas clairement montrée.

B : L'équipe comporte des membres reconnus avec une bonne productivité de publication dans leur domaine et des expériences dans des études similaires.

A : L'équipe est composée d'experts dans le domaine de recherche proposé, avec une forte productivité dans leur domaine. Il est évident que l'équipe a mené à bien des études similaires.

– Plan de formation

Description : Ce critère évalue le plan de formation inclus dans la proposition et le potentiel du projet à former des étudiants.

Notation :

D : La proposition ne contient pas de plan de formation ou l'information fournie manque de détails et d'éléments essentiels.

C : La proposition contient un plan de formation, cependant il est très général et contient peu d'information sur la façon dont le projet aura un impact sur la formation d'étudiants.

B : La diversité des expériences, connaissances et compétences professionnelles auxquelles les étudiants seront exposés est décrite, cependant certains détails manquent dans le plan.

A : Les expériences et compétences professionnelles que recevront les étudiants sont bien décrites. La proposition inclut une évaluation complète comprenant toute l'information concernant la façon dont le projet devrait influencer l'éducation et la carrière des étudiants.

Analyse des données in situ

Description : L'avantage d'avoir des données en temps quasi réel in situ ou en continu pour atteindre les objectifs sera évalué, ainsi que l'incidence de la collecte de données à bord et son importance pour le projet. Ce critère traite aussi de l'importance des technologies SRSV pour atteindre les objectifs et la valeur des modes de collecte de données alternatifs.

Notation :

D : La proposition ne parvient pas à démontrer que les objectifs scientifiques nécessitent une collecte de donnée in situ ou en continu ou la proposition ne fournit pas de justification quant aux avantages de SRSV pour le projet.

C : La proposition comprend une justification quant à la collecte de données in situ ou en continu, mais la présence des instruments SRSV à bord ne constitue d'un avantage mineur pour atteindre les objectifs scientifiques. Il existe des alternatives pour la collecte de données et le projet ne bénéficiera que légèrement de la présence de l'instrumentation à bord.

B : La proposition démontre une forte justification de l'analyse des données in situ ou en continu et les objectifs scientifiques ont été établis selon le système de collecte de données à bord. Il est clair que les alternatives pour la collecte de données sont difficiles ou impossibles à mettre en place.

A : Il est démontré de manière convaincante que la présence des instruments de collecte de données à bord est essentielle pour l'atteinte des objectifs de l'étude. Le projet proposé est de toute évidence rendu possible grâce à la présence de SRSV à bord de la SSI. Il n'y a pas d'alternative à la collecte de données dans le contexte des objectifs du projet proposé.

5.4 Critères d'évaluation de faisabilité

Toutes les expériences proposées ayant obtenu une note supérieure à 70 % à l'examen du mérite scientifique seront soumises à une revue de la faisabilité en vol. Une équipe internationale d'ingénieurs et de scientifiques possédant de l'expérience en développement, en intégration et en exploitation d'expériences scientifiques dans l'espace réalisera cette revue en utilisant les critères compris dans le tableau 4 et décrits ci-dessous.

Tableau 4 : Critères d'évaluation et notes maximales
Critère Titre Note minimale A B C D
1 Temps d'équipage en vol par sujet 0 20 10 5 0
2 Taille de l'échantillon (n) 5 10 8 5 0
3 Fenêtres en vol 0 5 3 1 0
4 Fenêtres avant et après le vol 1 5 2 1 0
5 Mise au point d'un nouveau test 5 20 10 5 0
6 Mise en orbite et retour sur terre 0 10 5 2 0
7 Stockage conditionné 0 20 10 5 0
8 Durée de conservation des réactifs 0 10 5 2 0
Total   11 100 53 26 0

Description des critères de faisabilité :

1-Temps d'équipage en vol par sujet

Description : Le temps que l'équipage peut consacrer à des études canadiennes à bord de la SSI est limité. Le critère suivant permet d'établir le temps d'équipage en vol requis par sujet pour réaliser l'étude.

Notation :

D : Le temps d'équipage en vol total requis par sujet est de plus de cinq heures.

C : Le temps d'équipage en vol total requis par sujet est de deux à cinq heures.

B : Le temps d'équipage en vol total requis par sujet est d'une à deux heures.

A : Le temps d'équipage en vol total requis par sujet est de moins d'une heure.

2-Taille de l'échantillon (n)

Description : Le nombre de membres d'équipage de la SSI limite de nombre de sujets disponibles pour l'étude sur les humains. Le critère suivant permet d'établir l'incidence du nombre de sujets à recruter sur cinq ans sur la faisabilité de l'étude.

Notation :

D : Le nombre de sujets proposé est de plus de 20 sujets.

C : Le nombre de sujets proposé est de 20 à 15 sujets.

B : Le nombre de sujets proposé est de 14 à 10 sujets.

A : Le nombre de sujets proposé est de moins de 10 sujets.

3-Périodes pour les séances en vol

Description : Les périodes pour les séances en vol pourraient coïncider avec des périodes d'accès très limité à l'équipage. Il y a deux périodes d'accès limité à l'équipage : Les deux premières semaines en orbite (du lancement le jour 0 au jour 15) et une semaine avant le retour (du retour le jour 7 au jour 0). Le critère suivant permet d'établir la nécessité d'effectuer des séances en vol durant ces périodes.

Notation :

D : L'étude prévoit plus de deux activités durant une période d'accès limité à l'équipage.

C : L'étude prévoit deux activités durant une période d'accès limité à l'équipage.

B : L'étude prévoit une activité durant une période d'accès limité à l'équipage.

A : L'étude ne prévoit aucune activité durant une période d'accès limité à l'équipage.

4-Périodes pour les séances avant et après le vol

Description : Les périodes pour les séances avant et après le vol pourraient coïncider avec des périodes d'accès très limité à l'équipage. Il y a deux périodes d'accès limité à l'équipage : Du lancement le jour 60 au jour 0 et du retour le jour 0 au jour 7. Le critère suivant permet d'établir la nécessité d'effectuer des séances avant et après le vol durant ces périodes.

Notation :

D : L'étude prévoit plus de deux activités durant une période d'accès limité à l'équipage.

C : L'étude prévoit deux activités durant une période d'accès limité à l'équipage.

B : L'étude prévoit une activité durant une période d'accès limité à l'équipage.

A : L'étude ne prévoit aucune activité durant une période d'accès limité à l'équipage.

5-Élaboration d'un nouveau test

Description : Les SRSV utilisent des tests prédéfinis pour recueillir des données scientifiques (par marquage cellulaire et par micropuce pour Bio-A; température, activité, pression artérielle, etc. pour Bio-M). Le critère suivant permet d'établir combien de nouveaux tests (nouveaux tests par micropuce, par marquage cellulaire ou autres) seront nécessaires pour ce projet. Les informations sur les tests disponibles sont présentés dans l'annexe A.

Notation :

D : Plus de six nouveaux tests doivent être élaborés pour l'étude.

C : Entre quatre et six nouveaux tests doivent être élaborés pour l'étude.

B : Entre un et trois nouveaux tests doivent être élaborés pour l'étude.

A : Aucun nouveau test n'est nécessaire pour cette étude. Les tests déjà disponibles seront utilisés.

6-Mise en orbite et retour sur terre

Description : La faisabilité d'une étude à la SSI dépend des ressources requises pour mettre le matériel ou les échantillons en orbite et le ramener sur terre. Le critère suivant permet d'établir les besoins relatifs à la mise en orbite et au retour sur terre du matériel pour le projet.

Notation :

D : Plus de 2 kg de matériel ou d'échantillons par sujet doit être mis en orbite ou retourné sur terre pour l'étude.

C : De 1 à 2 kg de matériel ou d'échantillons par sujet doit être mis en orbite ou retourné sur terre pour l'étude.

B : Moins de 1 kg de matériel ou d'échantillons par sujet doit être mis en orbite ou retourné sur terre pour l'étude.

A : Aucun matériel ni échantillon ne doit être mis en orbite ou retourné sur terre pour cette étude.

7-Stockage conditionné

Description : Le coût et la complexité d'une étude dépendent de la nécessité de stockage conditionné (frigorifique) au sol, pendant le lancement et le retour et à bord de la SSI. Le critère suivant permet d'établir si un stockage conditionné est requis pour le projet.

Notation :

D : L'étude exige un stockage conditionné du matériel ou des échantillons au sol, à bord de la SSI et pendant le lancement et le retour.

C : L'étude exige un stockage conditionné au sol et à bord de la SSI.

B : L'étude exige un stockage conditionné au sol seulement.

A : L'étude n'exige aucun stockage conditionné.

8-Durée de conservation des réactifs

Description : La durée de conservation des réactifs à température ambiante a une incidence sur la planification et la réalisation de l'étude, car il faut prévoir un réapprovisionnement fréquent ou placer les réactifs dans un lieu de stockage réfrigéré. Le critère suivant permet d'établir l'incidence de la durée de conservation des réactifs sur la faisabilité du projet.

Notation :

D : Les réactifs peuvent être conservés moins de trois mois à température ambiante.

C : Les réactifs peuvent être conservés entre trois et six mois à température ambiante.

B : Les réactifs peuvent être conservés entre six mois et un an à température ambiante.

A : Seules les réactifs fournis par l'ASC sont nécessaire.

6. Financement

6.1 Financement disponible et durée

Le financement total accordé à chaque projet sous forme de contribution sera de 750 000 $ pour de nouveaux projets canadiens et de 500 000 $ pour des propositions déjà associées à des projets internationaux, sur une période maximale de cinq ans.

Le nombre de projets financés dans le cadre du présent AOP dépendra du financement disponible.

Chaque bénéficiaire admissible peut recevoir du financement pour un seul projet dans le cadre du présent AOP.

L'ASC se réserve le droit de refuser toute proposition ou de réduire le montant des contributions, et ce, à son entière discrétion.

Les propositions approuvées seront admissibles à une aide gouvernementale totale (administrations publiques municipales, provinciales-territoriales et fédérale) pouvant atteindre jusqu'à 100 % des coûts totaux du projet.

Les fonds de l'ASC disponibles, le coût total du projet et les autres sources de financement confirmées (fonds provenant du demandeur ou de parties intéressées) sont autant de facteurs qui détermineront l'ampleur du financement qui sera accordé.

Si le projet est retenu, il incombe au demandeur d'indiquer dans sa demande toutes ses sources de financement et de confirmer cette information dans un accord de financement. À l'achèvement d'un projet, le demandeur doit également divulguer toutes les sources de financement.

6.2 Coûts admissibles

On entend par « coûts admissibles » les dépenses directes associées à la réalisation du projet approuvé et qui doivent être faites pour permettre l'atteinte des résultats visés du projet. Le demandeur n'est pas responsable des coûts liés à l'intégration, au lancement et à l'exploitation de son expérience à bord de la SSI. Cependant, les bénéficiaires devront fournir des documents en appui au développement, à l'intégration et à l'exploitation de leur expérience. Habituellement, au moins un demi-poste d'équivalent temps plein (0,5) est requis pour la réalisation de cette tâche.

Le coût de production et de lancement des réactifs nécessaire aux analyses du Bio-A ou du Bio-M ne seront pas à la charge du chercheur et ne doivent pas être inclus dans le budget.

Les candidats qui répondent au présent AOP de l'ASC ne peuvent inclure en qualité de coûts admissibles les coûts liés aux Co-C ou aux CP non canadiens ou aux travaux de ces derniers visés par la proposition. Ces coûts doivent plutôt être soumis à l'organisme national approprié pour un financement.

Pour que ces coûts soient remboursés, le demandeur devra signer un accord de financement (pour une contribution) avec l'ASC.

En ce qui concerne le présent AOP, sont admissibles les coûts liés :

7. Accord de financement

7.1 Paiements

L'ASC et chaque demandeur dont la proposition a été retenue (le bénéficiaire) signeront un accord de financement. La signature de ce document constitue une condition pour que l'ASC verse les fonds pour le projet qui a été approuvé.

Pour les accords de contribution, les paiements, y compris les paiements anticipés, seront faits conformément au processus et aux exigences en matière de production de rapports décrits dans l'accord de financement signé. Une fois qu'une demande aura reçu un avis favorable, l'ASC ne pourra être tenue responsable de quoi que ce soit tant et aussi longtemps qu'un accord de financement n'aura pas été signé par les deux parties. Seuls les coûts admissibles dépensés après la signature de l'accord de financement et indiqués dans cet accord seront payés et/ou remboursés.

Les accords de contribution seront structurés comme suit :

  1. Année 1 : Élaboration des exigences. L'analyse des exigences scientifiques sera effectué durant la première année du projet. Cette étude sera réalisée par l'ASC, avec la collaboration possible de partenaires de la SSI, si l'Agence le juge nécessaire. Au terme de la première année, l'ASC décidera d'aller de l'avant ou non pour les années 2 à 5. À cette étape-ci, l'ASC pourrait décider de mettre fin au projet pour des raisons de faisabilité, de ressources déficientes, de financement insuffisant des Co-C par un partenaire international ou de changement au chapitre de l'orientation programmatique du projet. L'ASC pourrait également décider de limiter le financement subséquent à une période plus courte.
  2. Années 2 à 5 : Intégration et opérations. Durant les années 2 à 5, l'ASC intégrera l'activité à la planification pour la SSI, puis réalisera l'étude à bord de la SSI.

7.2 Vérification

Le bénéficiaire d'un accord de financement doit conserver tous les documents liés au projet financé pendant la durée du projet et pendant six ans après la date à laquelle le projet s'est terminé, en cas de vérification. Ces documents doivent être disponibles sur demande.

7.3 Conflit d'intérêts

Dans l'accord de financement, le bénéficiaire doit certifier que les anciens fonctionnaires et les anciens titulaires de charge publique qu'il emploie respectent les dispositions du Code de valeurs et d'éthique de la fonction publique et du Code régissant la conduite des anciens titulaires de charge publique en ce qui concerne les conflits d'intérêts et l'après-mandat, respectivement.

7.4 Propriété intellectuelle

Tous les droits de propriété intellectuelle découlant de l'exécution du projet par le bénéficiaire reviendront à celui-ci.

7.5 Organisations au Québec

Une organisation située au Québec et dont les activités sont toutes ou en partie financées par le gouvernement du Québec peut être assujettie à la Loi sur le ministère du Conseil exécutif, R.S.Q., chapitre M-30.

Les articles 3.11 et 3.12 de la Loi stipulent que certaines entités/organisations, qui répondent à la définition d'organisme municipal, d'organisme scolaire ou d'organisme public au sens de la Loi, doivent obtenir l'autorisation du Secrétariat du Québec aux affaires canadiennes (SQRC), comme stipulé par la Loi, préalablement à la conclusion de toute entente avec le gouvernement du Canada, ses ministères ou organismes gouvernementaux, ou avec un organisme public fédéral.

Par conséquent, toute entité faisant l'objet de cette loi a la responsabilité d'obtenir une telle autorisation, et ce, préalablement à la conclusion d'un accord de financement avec le gouvernement du Canada.

Les demandeurs du Québec doivent remplir le document complémentaire M-30, le signer et le joindre à leur demande.

7.6 Mesure du rendement

L'ASC demandera aux bénéficiaires de présenter des rapports annuels sur certains aspects de leurs projets, notamment :

L'ASC aimerait recevoir, à titre gracieux, une copie des publications découlant des travaux réalisés et être informée à l'avance des communiqués ou des événements médiatiques d'importance résultant des travaux.

8. Énoncé de confidentialité

L'ASC respectera la Loi sur l'accès à l'information et la Loi sur la protection des renseignements personnels du gouvernement fédéral en ce qui a trait à la phase 1 du processus de demande et à la lettre d'intention envoyée dans le cadre de cette composante (pour les autres parties des processus, voir avec la NASA). En soumettant des renseignements personnels, le demandeur consent à leur collecte, leur utilisation et leur divulgation conformément à l'Énoncé de confidentialité qui suit et qui explique comment les renseignements sur le demandeur seront traités.

Les mesures nécessaires ont été prises afin de protéger la confidentialité des renseignements fournis par le demandeur. Ces renseignements sont recueillis en vertu du volet Recherche du Programme global de subventions et contributions à l'appui de la recherche, de la sensibilisation et de l'éducation en sciences et technologies spatiales de l'ASC et seront utilisés à des fins d'évaluation et de sélection des propositions. Les renseignements personnels (tels que les coordonnées, les renseignements biographiques, etc.) inclus dans les propositions rejetées seront conservés dans une banque de renseignements personnels de l'ASC pendant 5 ans, puis détruits (informations personnelles au dossier no ASC PPU045). Les renseignements personnels inclus dans les propositions retenues seront conservés ainsi que les résultats de leurs propositions pour des fins historiques. Ces données sont protégées en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Selon la Loi sur la protection des renseignements personnels, les données liées à une personne et incluses dans la proposition en cours d'évaluation peuvent être consultées par la personne spécifiquement concernée qui a des droits par rapport à ces renseignements. Cet individu peut, sur demande,

  1. avoir accès à ses données et
  2. corriger des renseignements erronés ou faire ajouter une note.

Les demandeurs doivent prendre note que pour tous les accords de plus de 25 000 $, les renseignements concernant l'accord de financement (montants, subventions et contributions, nom du bénéficiaire et emplacement du projet) seront accessibles au public sur le site Web de l'ASC. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les questions touchant la confidentialité avant l'envoi d'une proposition, veuillez communiquer avec :

Accès à l'information et protection des renseignements personnels
Agence spatiale canadienne
Téléphone : 450-926-4866
Courriel : aiprp-atip@asc-csa.gc.ca

9. Foire aux questions (FAQ)

Il incombe au demandeur d'obtenir les précisions nécessaires sur les exigences contenues dans le présent AOP avant de transmettre sa demande.

Pour toute question relative au présent AOP, les demandeurs doivent utiliser l'adresse électronique générique suivante : lecedessetc-thegandccoe@asc-csa.gc.ca. Les questions et les réponses liées au présent AOP seront affichées sur le site Web de l'ASC à la rubrique « Foire aux questions » de l'AOP. L'ASC répondra aux questions reçues avant 16 h (HNE) le 12 avril 2018.

Un webinaire bilingue sera organisé par l'ASC et tenu dans les deux semaines après la publication de cet AOP, afin d'informer la communauté en sciences de la vie sur cette opportunité et répondre aux questions sur cette annonce. L'inscription à ce webinaire qui sera effectué avec WebEx est gratuite et obligatoire. Toute personne intéressée à assister à cette activité en ligne doit envoyer par courriel son nom, son adresse courriel, son organisation , sa position et ses intérêts de recherche à l'adresse suivante : santespatiale-spacehealth@asc-csa.gc.ca. L'information pour la connexion sera fournie par courriel.

Les demandeurs sont invités à transmettre en tout temps à l'ASC leurs commentaires ou suggestions concernant l'AOP, le programme ou le processus. Les demandeurs peuvent utiliser l'adresse électronique générique ou la boîte de commentaires et de suggestions générique sur le Web.

Question 1 : En dehors des universités canadiennes et des organisations sans but lucratif, d'autres organisations (telle que les Laboratoires Nucléaires Canadiens, une propriété du gouvernement opéré par contrat) sont-elles des bénéficiaires admissibles pour cet AOP?

Réponse 1 : Seules les universités canadiennes et les organisations sans but lucratif sont admissibles. Les universités ayant des chercheurs qui sont Professeurs adjoints sont des bénéficiaires admissibles. D'autres participants au projet peuvent être Co-C, mais il doit être clair que si la proposition est sélectionnée, le financement sera accordé à l'université à laquelle est associé le CP.

Question 2 : L'AOP mentionne que des échantillons peuvent provenir d'un système de culture cellulaire de bord et analysés avec le système Bioanalyseur. Le protocole de culture cellulaire doit-il être inclus dans la proposition? Quels types cellulaires peuvent être cultivés? Quelles sont les caractéristiques du système de culture cellulaire?

Réponse 2 : La proposition pourrait être associée à un projet de recherche actuel dans la SSI nécessitant de la culture cellulaire. Par exemple, si un scientifique canadien est Co-C dans une étude de la NASA qui implique de la culture cellulaire, le Co-C canadien peut proposer dans le contexte de cet AOP d'utiliser le Bio-A pour le bénéfice de cette étude. Cependant, une proposition pour de nouvelles études comprenant de la culture cellulaire ne seront probablement pas compétitives dans cet AOP.

Question 3 : Pourquoi les seuls bénéficiaires admissibles dans cet AOP sont les universités canadiennes et les organismes à but non-lucratif?

Réponse 3 : C'est dû en partie à la structure de notre programme de subventions et contributions et aussi au fait que l'objectif de l'AOP est de subventionner des études fondamentales sur les risques des vols spatiaux sur la santé. Ces études sont en général effectuées dans des universités ou des hôpitaux ou se fait de la recherche.

Question 4 : Les chercheurs d'organismes gouvernementaux peuvent-ils présenter une demande?

Réponse 4 : Les bénéficiaires admissibles sont des universités canadiennes ou des organismes de recherche à but non lucratif. Cependant, un chercheur provenant d'une agence gouvernementale pourrait être Co-C dans une proposition.

Question 5 : Est-il correct de supposer que le budget sera concentré uniquement du côté administratif la première année du projet?

Réponse 5 : Pas vraiment. La première année impliquera principalement du développement de la documentation, la soumission du protocole scientifique à des comités d'éthique et la présentation du projet pour le recrutement des astronautes. Des analyses de tests effectués avec le Bio-A ou le système de Bio-M seront aussi nécessaire.

Question 6 : Est-il possible d'avoir des collaborateurs ou des conseillers de l'étranger?

Réponse 6 : Oui, des Co-C ou des collaborateurs étranger sont admissibles. Il est important de noter que le financement sera attribué uniquement à l'organisation canadienne qui a soumis la demande. Mais la formation d'équipes internationales est fortement encouragée.

Question 7 : Dans l'annonce, plusieurs risques ont été mentionnés à un niveau général, tel que le risque cardiovasculaire par exemple. Est-ce qu'il y a une préférence quant au nombre de risques auxquels le projet est associé et est-ce qu'il existe une liste de risques plus détaillée?

Réponse 7 : Ce que la proposition doit démontrer, c'est comment le projet de recherche proposé pourrait être lié aux problèmes auxquels les astronautes pourraient faire face en apesanteur. Nous n'excluons rien tant que le lien avec les risques indiqués sont clairement démontrés. Il n'y a pas de critère relatif au nombre de risques étudiés.

Question 8 : Est-ce qu'il serait possible d'obtenir des références sur les risques prioritaires?

Réponse 8 : C'est la responsabilité du chercheur dans la préparation de sa proposition de fournir ces références.

Question 9 : Combien de temps dure le vol (car certains risques sont liés à la durée)?

Réponse 9 : La plupart des vols sont actuellement d'environ 6 mois. Cependant, dans les prochaines années, le programme va mettre en œuvre des missions de durée différentes, de 6 semaines, à 6 mois ou 1 an. Ainsi, le chercheur est responsable d'indiquer s'il a une certaine restriction sur la durée de la mission ou s'il peut accepter une durée de mission différente avec un maximum d'un an. Le chercheur doit également considérer l'impact sur le recrutement des sujets de cibler uniquement des missions d'une année.

Question 10 : La recherche au sol est-elle acceptable?

Réponse 10 : La recherche uniquement au sol n'est pas acceptable. Cependant, certains aspects de la recherche pourraient être effectués au sol avant ou après le vol. Mais l'objectif de l'annonce SRSV étant d'utiliser l'instrument à bord de la SSI, il doit y avoir des activités en vol.

Question 11 : Est-il possible de congeler des échantillons dans l'espace?

Réponse 11 : Les échantillons peuvent être congelés à bord de la SSI et revenir congelés au sol. Mais cela doit être solidement justifié dans la proposition parce que le but de l'analyse des échantillons en orbite est d'éviter la congélation et le retour d'échantillons.

Question 12 : Pensez-vous que des biopsies du muscle squelettique pourraient être effectuées avant et après le vol? Et pendant le vol, est-ce concevable?

Réponse 12 : Des biopsies musculaires ont été effectuées lors d'expériences précédentes (vérifier en vol). Noter que lorsque la proposition est sélectionnée, elle est évaluée par des comités d'éthique et que les procédures invasives ne facilitent pas le recrutement de sujets. Il sera important de démontrer que les biopsies sont essentielles à cette recherche dans la proposition.

Question 13 : Le bioanalyseur est-il disponible pour vérifier les tests que nous avons à développer?

Réponse 13 : Trois modèles du Bio-A seront produits : l'un sera dans la SSI, l'autre à la NASA pour la collecte de données au sol et le dernier avec l'entrepreneur, Honeywell, qui participera au développement des micropuces et autres tests. Les chercheurs auront la possibilité de s'entraîner sur l'instrument et de confirmer que le test fonctionne comme prévu.

Question 14 : Quelle est la fréquence d'échantillonnage?

Réponse 14 : Il n'est pas possible de prélever des échantillons toutes les semaines par exemple. Environ trois prélèvements peuvent être effectués durant le vol, sur une période de 6 mois. Le prélèvement de sang se fera par piqûre au bout du doigt, donc il n'y a pas de contrainte liée au volume de sang comme dans le cas d'une phlébotomie. Cependant, le temps d'équipage disponible pour le Canada est limité et proportionnel à notre contribution à la construction et l'entretien de la station spatiale.

Question 15 : Est-il possible de fournir une estimation du nombre maximal de mesures avec le système de Bio-M?

Réponse 15 : Il est difficile d'estimer ce nombre car il dépend du temps nécessaire à la mesure et du temps d'équipage disponible pour les expériences canadiennes. Veuillez consulter les critères d'évaluation de la faisabilité et les annexes de l'AOP pour plus de précisions. Il est possible de demander des mesures additionnelles effectuées durant des activités 'Réserve'. Celles-ci seront effectuées si du temps devient disponible et ne seront pas  comptées dans l'allocation canadienne. Cependant, il est possible qu'elles ne soient pas effectuées et donc ne devraient pas être essentielles pour atteindre les objectifs scientifiques. À moins qu'il ne soit associé à des activités requises par votre expérience, la durée d'enregistrement peut être considérable (plusieurs jours) sans affecter l'allocation de l'Agence. Le Bio-M permet jusqu'à 48 heures d'enregistrement continu avec un jeu de piles fraîches. Il est possible de poursuivre l'enregistrement en remplaçant les piles mais cela implique du temps d'équipage additionnel. D'autres activités prévues à l'horaire de l'astronaute peuvent créer des conflits qui limiterait la durée maximale d'enregistrement.

Question 16 : Les missions durent 6 mois, mais que la collecte des données du projet se déroule de la 2e à la 5e année. Est-ce que cela signifie que la collecte de données ne peut se faire qu'une fois par an durant quatre ans?

Réponse 16 : De la 2e à la 5e année du projet, plusieurs membres d'équipage voleront dans la station chaque année. Par conséquent, la collecte de donnée peut être effectuée pour plusieurs sujets par année (typiquement 2 à 4), plusieurs fois par an. L'allocation de l'ASC est souvent un facteur limitant.

Question 17 : Notre question est liée à la dosimétrie des radiations Si une éruption solaire avait lieu durant la mission, serait-il possible d'effectuer sur demande un test pour vérifier l'impact d'une exposition aux radiations?

Réponse 17 : Cela serait très difficile à effectuer. Le sujet devrait accepter de participer à l'étude sans aucune certitude qu'une éruption aura lieu. Toutes les activités des astronautes sont planifiées des semaines à l'avance. La faisabilité du projet pourrait être évaluée de façon défavorable, car des éruptions solaires ne sont pas prédictibles et le test pourrait être difficile à planifier si d'autres activités prioritaires sont prévues.

Question 18 : Les astronautes pourront-ils porter le Bio-M lors du lancement ou seulement une fois sur la SSI?

Réponse 18 : Non, le système de Bio-M n'est pas qualifié pour être utilisé lorsque le sujet porte un scaphandre ou s'il est en transit vers la SSI. Le Bio-M peut être utilisé avant ou après le vol, ainsi qu'une fois dans la SSI.

Question 19 : Aurons-nous accès aux sujets avant et après le vol?

Réponse 19 : Oui, en général, chaque sujet est son propre contrôle. Il pourrait s'agir d'une mesure de collecte de données de référence avant le vol, durant le vol et après le vol. C'est la responsabilité du chercheur de proposer à quel moment il effectuera ses mesures.

Question 20 : Où est situé (quelle partie du corps) le détecteur pour mesurer la température de la peau?

Réponse 20 : Le détecteur est situé du côté droit, sous la cage thoracique.

Question 21 : Pouvons-nous aussi utiliser des échantillons de patients?

Réponse 21 : En fait, les astronautes seront les patients pour ces études. Cependant, si des échantillons de patients au sol sont nécessaire, c'est la responsabilité du chercheur d'obtenir les autorisations nécessaires et de les collecter.

Question 22 : Cette question concerne les expériences avec mesures avant et après le vol. Les membres d'équipage sont-ils basés à Montréal?

Réponse 22 : Non, les membres d'équipage sont basés à Houston, au Japon, ou en Europe. Habituellement, les mesures avant et après le vol seront effectuées à Houston dans le centre Johnson Space Center de la NASA mais il pourrait être nécessaire d'effectuer des mesures outre-mer.

Question 23 : Est-il permis de recueillir des données subjectives auprès des membres de l'équipage (par exemple, l'effort perçu, le niveau de fatigue, l'humeur) et à quelle fréquence cela serait-il permis au cours d'une journée?

Réponse 23 : Oui, c'est possible, par l'intermédiaire de questionnaires en particulier. En ce qui concerne la fréquence, cela dépend du temps d'équipage nécessaire. À cause de cette limite, ainsi que des inconvénients causé au membre d'équipage, la fréquence et le nombre de questions doivent être optimisés. Cependant, collecter ces données plusieurs fois par jour parait improbable. Veuillez consulter la littérature pour plus d'information.

Question 24 : Est-ce que les documents confirmant le nom légal du demandeur (doit être confirmé par le Bureau de recherche de l'organisation) doivent confirmer le nom du chercheur principal ou celui de son organisation?

Réponse 24 : C'est le nom légal de l'organisation qui doit être confirmé. Cette information peut être fournie par les services légaux ou le Bureau de la Recherche.

Question 25 : Un professeur au département de notre université est intéressé à soumettre une demande au programme de financement AOP SRSV . Toutefois, la demande qu'il soumettrait serait en collaboration avec un partenaire privé, qui possède l'expertise technique pour réaliser le projet. Suite au projet, le partenaire aimerait avoir le droit d'exploitation des résultats de ce projet. Est-ce que ce type de projet est recevable dans le cadre de cet appel à propositions? Sinon, pouvez-vous m'indiquer s'il y a des conditions permettant d'inclure un partenaire industriel?

Réponse 25 : Oui, ce projet est recevable dans le cadre de cet AOP. Les droits d'exploitation des résultats seront la propriété du partenaire industriel.

Question 26 : Pour les mesures effectuées au sol au Centre spatial Johnson de la NASA, est-il possible d'avoir accès à des équipements dédiés à l'activité physique (tapis roulant instrumenté par exemple)?

Réponse 26 : Oui, des équipements d'exercice seront disponibles, incluant des tapis roulants. Cependant, certains instruments de mesure spécialisés devront peut-être être fournis par l'équipe scientifique.

Question 27 : Quelles sont les autres sources de financement qui sont admissibles pour cet AOP? Par exemple, est ce qu'un rabais sur l'achat d'un équipement ou une chaire de recherche du Canada qui finance la recherche théorique qui sera appliquée à la SSI est considérée comme source de financement?

Réponse 27 : Le 'montant demandé à d'autres sources' doit être un financement qui supporte des dépenses spécifiques du projet et doit être ajouté dans la catégorie appropriée de dépense du formulaire. Si ce financement ne contribue pas directement au projet, il ne devrait pas être mentionné dans la section 7. Un rabais ne constitue pas une source de financement.

Question 28 : Serait-il possible d'avoir des informations sur le système de surveillance vidéo à l'intérieur du secteur habitable de la SSI (nombre de caméras et leurs emplacements dans le secteur habitable)?

Réponse 28 : Cette information n'est pas disponible publiquement, cependant veuillez noter que pour une activité donnée il est possible d'installer des caméras selon les instructions fournies par l'équipe scientifique.

Annexe A : Détails techniques − Bio-A et Bio-M

Système de bioanalyseur (Bio-A)

Les caractéristiques de l'instrument présentées dans cette annexe sont exactes au moment de la diffusion du présent AOP. Comme le système proposé n'en est pas encore au stade final, des changements mineurs pourraient être apportés aux caractéristiques techniques présentées ici. Ces changements, le cas échéant, ne devraient pas avoir d'effet sur l'utilisation ou la performance prévues du système de Bio-A.

Rendement du système

Définitions : Les échantillons non traités sont les échantillons liquides d'origine; les échantillons traités sont les échantillons non traités qui ont subi une préparation et sont prêts à être analysés; les échantillons analysés sont passés à travers l'ensemble du système Bio-A et ont permis d'obtenir des données sur les paramètres des populations de cellules ou sur les concentrations en biomolécules solubles.

Rendement général
  1. Le système Bio-A peut analyser des échantillons de sang non traités prélevés par piqûre au bout du doigt (50-150 µl). Les échantillons de sang veineux peuvent être acceptables aussi si l'équipage a le temps.
  2. Le système Bio-A pourrait aussi analyser d'autres types d'échantillons liquides (par exemple : plasma, salive, urine ou milieux de culture cellulaire).
  3. Le système Bio-A peut effectuer les deux analyses suivantes :
    1. Évaluation des biomarqueurs solubles : Quantifier la concentration de jusqu'à dix biomarqueurs protéiques solubles simultanément contenus dans un seul échantillon de liquide.
    2. Marquage cellulaire et évaluation : Permet de quantifier les biomarqueurs protéiques sur la surface des cellules (immunophénotypage) et de compter les cellules.
Évaluation des biomarqueurs solubles
  1. Le système microfluidique Bio-A (micropuces) peut mesurer des concentrations de biomarqueurs solubles dans la plage de 100 à 5 000 pg/ml. Les biomarqueurs dont les concentrations sanguines dépassent cette plage peuvent être mesurables, mais il faudra le confirmer par des analyses.
  2. La performance du système de Bio-A se compare à celui d'un dosage ELISA et la détermination des concentrations de biomarqueurs présente une différence de moins de 5 %.
  3. Le coefficient de variabilité entre les biotests est inférieur à 10 % sur la plage de concentrations spécifiée, tel que déterminé par cinq répétitions de la mesure avec le même échantillon.
  4. Le coefficient de variabilité entre les biotests est inférieur à 15 % sur la plage de concentrations spécifiée, tel que déterminé par cinq biotests indépendants portant sur le même échantillon.
  5. On quantifiera jusqu'à 10 biomarqueurs par échantillon de sang au moyen de deux micropuces de biomarquage personnalisées pour quantifier cinq biomarqueurs chacune. Il peut être possible de quantifier davantage de biomarqueurs en utilisant davantage de micropuces, mais il peut y avoir des limites à cause de contraintes liées aux ressources sur la SSI, comme le temps de l'équipage. On encourage les demandeurs à proposer l'évaluation de plus 10 biomarqueurs, mais certains pourront être exclus à cause de contraintes techniques ou liées aux ressources.

Au cours de la mise au point de cette technologie, on a analysé avec succès des anticorps au moyen de biomarqueurs précis. Les biomarqueurs détectables au moyen du Bio-A (si la concentration de biomarqueur s'établit dans la plage mentionnée ci-dessus) comprennent les suivants : BDNF, Angiopolïétine-2, bêta-NGF, CA15-3, CCL2/MCP-1, CCL3/MIP-1a, CCL4/MIP-1b, CEA, CRP, dP-EGFR, EGF, EGF-R, Endogline, FAS, Ligand-FAS, FGF, G-CSF, GFP, GM-CSF, GRO-alpha, HER2, IFN-gamma, IGFBP-7 mono, IGFBP-7 poly, IL-1beta, IL-10, IL-12, IL-15, IL-18, IL-1ra, IL-2, IL-4, IL-5, IL-6, IL-7, IL-8, IP-10, Leptine, M-CSF, MIG, MMP-3, MMP-9, NCAM-1, NT-3, Ostéopontine, PDGF-BB, P-EGFR, PSA, RBP4, SPARC, TNFalpha, TNFRI/p55, TNFRII/p75, uPA, uPAR(CD87) et VEGF.

Cette liste de biomarqueurs est fournie à titre d'exemple, cependant tout biomarqueur détectable par test ELISA peut être inclus dans le projet. Jusqu'à dix biomarqueurs pour lesquels des anticorps commerciaux sont disponibles seront acceptés dans la liste de biomarqueurs. On encourage les chercheurs à proposer la détection d'autres biomarqueurs, qu'il existe ou non un test commercial, mais l'ASC déterminera au cours de l'évolution de l'étude s'il est possible de les analyser.

Marquage cellulaire et évaluation
  1. Le système de Bio-A à base de microscope sans lentille permet l'immunophénotypage et le dénombrement des cellules à partir d'échantillons de sang ou d'autres types d'échantillons.
  2. L'identification et le dénombrement des cellules suivent la coloration au moyen de colorants particuliers et l'exposition à des billes couplées à des anticorps.
  3. L'exactitude du dénombrement des cellules est égale à celle d'un système commercial (comme l'Accuri C6 de Becton Dickinson) et le nombre de monocytes, de lymphocytes et de granulocytes présente un écart de ±10 % basé sur l'analyse de 10 000 cellules par cytométrie de flux.
  4. Le système de Bio-A démontrera cette précision (voir b) ci-dessous) dans la numération cellulaire pour cinq analyses consécutives du même échantillon.
  5. Le système de Bio-A quantifiera au moins trois sous-groupes sanguins à partir du même échantillon de sang si la fréquence cellulaire est appropriée. Par exemple, il est possible de compter les groupes de cellules suivants à partir d'un seul échantillon de sang et en effectuant un seul dosage :
    1. tous les globules blancs (CD45)
    2. les lymphocytes T auxiliaires CD4
    3. les lymphocytes T cytotoxiques CD8

En général, les marqueurs de surface cellulaire utilisés en cytométrie de flux conventionnelle peuvent servir dans le système de Bio-A pour mesurer la fréquence de phénotypes cellulaires en particulier.

On pourrait procéder à d'autres analyses cellulaires en plus de celles qui sont décrites ci-dessus et l'on encourage les chercheurs à les inclure dans une liste de mesures supplémentaires ajoutée à la proposition. Selon la fréquence de ces constituants sanguins, il peut être possible de déterminer et de compter les types de cellules suivants dans le sang et d'obtenir un rendement comparable aux instruments qui constituent l'étalon-or :

Le système pourrait aussi permettre la vidéomicroscopie en accéléré et le suivi de n'importe quel type de cellule pendant des périodes prolongées (pour déterminer la motilité, la croissance, la prolifération, la viabilité, la réponse à divers stimuli, etc.). La technologie permet de détecter et d'analyser n'importe quelle particule (vivante ou inanimée) à l'échelle du micron (p. ex. pour l'analyse de la qualité de l'eau). La technologie pourrait aussi servir en biodosimétrie (mesure du dosage de l'exposition aux rayonnements chez une personne) basée sur l'hématologie (cinétique de l'épuisement des lymphocytes, ratio lymphocytes-neutrophiles, dénombrement des réticulocytes à micronoyaux) jumelée à des algorithmes déjà établis d'estimation de l'exposition aux radiations.

Système de biomoniteur (Bio-M)

Les caractéristiques de l'instrument présentées dans cette annexe sont exactes au moment de la diffusion du présent AOP. Comme le système proposé n'en est pas encore au stade final, des changements mineurs pourraient être apportés aux caractéristiques techniques présentées ici. Ces changements, le cas échéant, ne devraient pas avoir d'effet sur l'utilisation ou la performance prévues du système de biomoniteur.

Pour que l'on puisse surveiller en temps réel les paramètres physiologiques mesurés, les sujets pourront utiliser de façon sporadique l'affichage graphique d'une application spécialisée chargée sur leur iPad. Il sera aussi possible de télécharger des activités prescrites comportant des seuils préétablis (maximum, minimum) associés à des paramètres précis. La fréquence de rafraîchissement de l'écran affichant les paramètres est de 1 Hz.

Même si cela ne fait pas partie du processus d'évaluation du présent AOP, on encourage les demandeurs à proposer d'autres mesures (capteurs) que le système de biomoniteur devrait effectuer. L'information fournie servira dans le contexte de notre programme d'amélioration continue et pourrait aboutir à une version améliorée du système pour de futurs utilisateurs.

Données physiologiques
Générales
  1. Le système Bio-M peut surveiller et consigner en continu les paramètres physiologiques de l'équipage sur une durée maximale de 48 h.
  2. Le système Bio-M n'est pas invasif.
  3. Le système Bio-M peut effectuer des mesures en n'empiétant pas du tout ou de façon minimale seulement sur la routine quotidienne de travail et de vie des membres de l'équipage (p. ex. pas de système gonflable fonctionnant en mode marche-arrêt).
Cardiovasculaires
  1. Le système Bio-M peut produire un ECG.
    1. Le système Bio-M peut produire un ECG mesuré à une fréquence d'échantillonnage de 256 Hz.
    2. La performance fonctionnelle de l'ECG produit par le système Bio-M est établi par validation en laboratoire et comparé à une norme acceptée et reconnue. Le niveau de rendement découlant de cette validation devrait être comparable à celui d'un ECG saisi par un moniteur de surveillance ambulatoire de type Holter (appareil récent de type Holter qui n'a pas plus de deux ans et est actuellement approuvé pour usage médical au Canada).
    3. L'ECG a une résolution de 10 µV ou plus.
    4. Lorsqu'il mesure l'ECG, le rapport de réjection en mode commun (RRMC) du système Bio-M est d'au moins 60 db.
    5. La sensibilité et la précision de la détection du complexe QRSNote de bas de page 2 sont d'au moins 99 % en situation de faible bruitNote de bas de page 3 (p. ex. au repos sans mouvement) et d'au moins 95 % en contexte de bruit (p. ex. exercice comme la course).
    6. Le système Bio-M inclut des moyens d'éviter la saturation des signaux.
    7. Le système Bio-M inclut des moyens de réduire les artéfacts (comme les artéfacts causés par le mouvement : p. ex. contractions musculaires, respiration).
  2. Le système Bio-M peut indiquer la FC :
    1. La plage des FC s'étend de 30 à 220 battements-minute (b/m).
Données cardiovasculaires supplémentaires
  1. Le système Bio-M peut produire une estimation de la tension artérielle (TA) systolique continue :
    1. L'estimation de l'exactitude de la TA continue s'établit à ±5 mm Hg ou 4 % (selon l'écart le plus élevé) comparativement à une norme acceptée pour ce type de mesure.
    2. La plage des TA s'étend de 70 à 260 mm Hg.
    3. La résolution de l'estimation de la TA est de 1 mm Hg ou mieux.
  2. Le système Bio-M peut mesurer la SpO2 :
    1. Le système Bio-M mesure la SpO2 avec une exactitude égale ou supérieure à celle d'un SpO2 ou d'un sphygmo-oxymètre commercial homologué par Santé Canada ou la Food and Drug Administration (FDA).
    2. La SpO2 peut être acquise à une fréquence d'échantillonnage de 64 Hz ou plus.
    3. La plage des saturations en oxygène du sang périphérique s'étend de 30 à 100 %.
    4. La résolution de la SpO2 est de 1 % ou plus.
    5. L'emplacement du capteur du système Bio-M servant à déterminer la SpO2 peut être flexible (p. ex., front, lobe de l'oreille, orteil et doigt – type flexible qu'il est possible d'enrouler sur l'index sans compromettre la dextérité).
Mesures respiratoires
  1. Le système Bio-M peut mesurer la respiration :
  2. La FR détectée s'établit à moins de 5 % de la FR réelle.
  3. Le signal de la respiration est échantillonné à une fréquence de 128 Hz ou plus.
  4. La plage des fréquences respiratoires mesurées s'étend de 2 à 90 cycles respiratoires à la minute.
  5. La résolution de la FR est de 1 cycle respiratoire à la minute ou plus.
  6. Le système Bio-M peut indiquer le volume courant (VT) pour chaque aspiration :
    1. La plage des VT s'étend de 200 à 7 000 ml.
    2. La plage des VT cibles s'étend de 100 à 7 000 ml.
    3. La résolution du VT est de 20 ml ou plus.
  7. Le système Bio-M peut indiquer le débit ventilatoire (VE) :
    1. La plage des VE s'étend de 1 à 90 L/min.
    2. La résolution du VE est de 0,02 L/min ou mieux.
Mesures de l'activité
  1. Le système Bio-M peut mesurer l'accélération triaxiale orthogonale du corps au complet d'un membre d'équipage :
    1. La mesure des axes d'accélération peut varier de jusqu'à ±16 g.
    2. La mesure des axes d'accélération se fait à une fréquence d'échantillonnage de 64 Hz ou plus.
    3. L'absence de gravité n'aura pas d'effet sur la mesure de l'accélération.
    4. La résolution de la mesure de l'accélération est d'au moins 0,01 g.
  2. Le système Bio-M peut mesurer l'actigraphie du corps, du poignet, du bras ou de la cheville (ou permettre de combiner les stratégies de mesure).
    1. La plage des actigraphies s'étend de 0,03 à 13 g.
    2. La résolution de l'actigraphie est d'au moins 0,01 g.
  3. Le système Bio-M peut mesurer la cadence :
    1. La plage des cadences s'étend de 0 à 240 répétitions ou révolutions par minute (RPM)
  4. Le système Bio-M peut mesurer le nombre de pas d'une mesure pas à pas.
Température de la peau
  1. Le système Bio-M peut mesurer la température de la peau (de préférence au front ou au torse) :
    1. La température de la peau mesurée est exacte à ±0,1 °C comparativement à une norme acceptée et reconnue pour ce type de mesure.
    2. La plage des mesures de la température s'étend de 10 à 50 °C ou plus.
    3. La résolution de la température mesurée s'établit à 0,1 °C ou mieux.

Annexe B : Guide sur les études dans la SSI et nécessitant les SRSV

Les propositions pour les expériences en vol doivent porter sur des études bien développées et solidement ancrées dans des recherches antérieures ou actuelles, menées au sol ou en vol. Les recherches au sol doivent porter sur un composant d'une proposition d'expérience en vol, mais elles doivent se limiter aux activités essentielles au développement final de l'expérience en vue du vol, notamment la définition des procédures en vol, la mise à l'essai du matériel d'expérimentation et les activités de contrôle pour l'expérience en vol.

La présence des systèmes Bio-A et Bio-M à bord de la SSI permet de contrôler l'efficacité de contremesures spécifiques en temps quasi réel. Les chercheurs sont encouragés à proposer des projets qui tireraient profit de cette nouvelle capacité à évaluer l'efficacité des contremesures précédentes ou nouvelles grâce à des mesures régulières en vol.

Bien que cela ne fasse pas partie du processus d'évaluation du présent AOP, les candidats sont encouragés à proposer la mesure de paramètres supplémentaires qui sont hors du cadre de la performance actuelle des instruments. Les informations fournies seront utilisées dans le cadre de notre programme d'amélioration constante et pourraient conduire à une version améliorée du système pour les futurs utilisateurs.

Certaines procédures expérimentales, bien qu'elles ne soient pas impossibles à réaliser, sont difficiles à mettre en œuvre durant les opérations de la SSI. Les procédures ou exigences qui peuvent être difficiles à satisfaire sont les suivantes :

Les données collectées durant les opérations médicales, liées au maintien et au contrôle de la santé de l'équipage, sont en principe également disponibles à des fins scientifiques, à condition que le participant à la recherche ait donné son consentement éclairé.

Annexe C : Structure suggérée pour le projet détaillé

Ce document devrait être suffisamment détaillé pour permettre à un évaluateur d'émettre un jugement informé sur le mérite scientifique de l'étude proposée ainsi que sur la probabilité que les chercheurs puissent accomplir leurs objectifs. Il devrait décrire de façon claire la relation entre l'étude proposée et les priorités de recherche décrites dans l'AOP. Il devrait développer clairement les hypothèses et supporter celles-ci par des données disponibles. De plus, la proposition devrait démontrer que l'expérience en vol est justifiée par des recherches au sol effectuées ou en prévision.

La page de couverture de la description détaillée doit inclure le titre de la proposition, le nom du CP et le nom légal de l'organisme qui soumet le projet pour un financement par une Contribution. La description détaillée (20 pages maximum, excluant les références) doit inclure les informations suivantes :

  1. Résumé (1 page)
  2. Introduction
  3. Alignement avec les priorités de l'AOP (1 page)
  4. Hypothèses de recherche
  5. Méthodologie
  6. Expérience, rôles et responsabilités des membres de l'équipe
  7. Nécessité de la collecte de données en orbite
  8. Plan de formation
  9. Références

Le document doit être soumis dans un format usuel (.DOC, .DOCX, .PDF, .RTF, .TXT), avec une taille de police de 12 pts, dans une page de format lettre (8,5x11 pouces) et 1 pouce de marge.

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