GHGSat – un succès du Programme de développement des technologies spatiales
Description
Publiée le 20 avril, 2018
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GHGSat – un succès du Programme de développement des technologies spatiales
2018-04-20 - Vidéo mettant de l'avant la compagnie GHGSat – un succès du Programme de développement des technologies spatiales (PDTS). (Source : Agence spatiale canadienne.)
Transcription
Voix du narrateur : L’impact des émissions de gaz à effet de serre sur le climat de notre planète est un enjeu mondial. Une entreprise canadienne a eu l’idée d’une innovation pour aider les installations industrielles à limiter ou à réduire leurs émissions : et si la solution se trouvait dans l’espace?
C’est ce que l’ingénieur en aérospatiale Stéphane Germain avait en tête lorsqu’il a fondé GHGSat, petite entreprise spécialisée dans les technologies satellitaires, qui s’est donné comme mission de devenir la référence mondiale dans le domaine de la mesure des émissions de gaz à effet de serre produites par les entreprises industrielles.
Stéphane Germain (en champ) : GHGSat a été créée pour tirer profit d’un débouché. Nous avons constaté que les propriétaires d’usines du monde entier avaient besoin sur une base régulière de données d’une plus grande précision pour bien gérer leur production d’émissions de gaz.
Chez GHGSat, nous avons créé un instrument capable de fournir ces mesures très précises depuis l’espace - à une fraction du coût de solutions comparables.
Le nanosatellite que nous avons construit peut mesurer les signatures spectrales des deux plus importants gaz à effet de serre : le dioxyde de carbone et le méthane. Ce projet a pu prendre son envol – littéralement! – grâce au financement que nous avons reçu de différentes sources, notamment de l’Agence spatiale canadienne.
Voix du narrateur : En 2016, GHGSat a lancé Claire, son premier nanosatellite, qui fournit depuis une quantité impressionnante de données : en quelques secondes, ses capteurs peuvent effectuer plus de 200 000 mesures atmosphériques dans une zone de 6 km autour d’une installation industrielle.
Ces données servent à produire des « cartes thermiques » qui montrent les concentrations de gaz à effet de serre. Ces images permettent de déterminer si la production est normale ou s’il y a un problème.
M. Germain (en champ) : Dans les pays où les émissions sont taxées, les gaz à effet de serre représentent un risque financier pour nos clients. Des données précises recueillies régulièrement sont la première étape à franchir pour mieux comprendre et maîtriser la production de gaz à effet de serre, ce qui, à notre avis, permettra à nos clients de réduire leurs émissions polluantes et leur risque financier.
Martin Hébert (en champ) : GHGSat est un bel exemple d’une petite entreprise qui a su tirer profit d’un financement public pour développer et tester une nouvelle technologie qui est devenue un succès commercial. Voilà comment les programmes d’investissement de l’Agence spatiale canadienne stimulent l’innovation et contribuent à la croissance économique du Canada.
M. Germain (en champ) : La réussite de la mission du satellite Claire nous a inspirés et nous avons commencé à concevoir deux autres nanosatellites qui nous permettront d’offrir encore plus de services à nos clients du monde entier. Nos perspectives d’avenir sont excellentes et nous sommes fiers de contribuer concrètement à la lutte mondiale contre les changements climatiques.
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