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À propos du Laboratoire David-Florida

Veuillez prendre note que les opérations du laboratoire David-Florida prendront fin d'ici le . Les informations liées à cette section peuvent être consultées à des fins de référence seulement.

Le Laboratoire David Florida (LDF) est le centre canadien de calibre international voué à l'intégration, à l'assemblage et à l'essai d'engins spatiaux. Il doit son nom à C. David Florida, l'un des pionniers canadiens de la recherche spatiale. Le LDF est exploité et entretenu par l'Agence spatiale canadienne (ASC).

Moyennant des frais de service, le LDF met ses installations à la disposition des entreprises et organismes canadiens et étrangers œuvrant dans les domaines de l'aérospatiale et des télécommunications pour la qualification de leur matériel. Le LDF comprend également des espaces de bureau, des salles de conférence, des aires d'entreposage, des salles de vérification ainsi que des ateliers de mécanique, d'électricité et d'électronique.

Mandat

Le secteur spatial a un rôle important à jouer pour permettre au Canada de passer à une économie du savoir et d'atteindre les objectifs sociaux, scientifiques, de souveraineté, de sécurité et de politique étrangère fixés par le gouvernement. Partie intégrante de l'ASC, et élément essentiel de l'infrastructure spatiale nationale, le LDF contribue à la réalisation de nombre de ces objectifs.

Le mandat du LDF consiste à :

Activités

Le LDF met à la disposition des gouvernements et de l'industrie des salles spécialisées, de l'équipement (p. ex. accéléromètres, connecteurs) et le personnel de soutien nécessaires à l'assemblage et à la qualification des engins spatiaux, de leurs sous-systèmes et de leurs composants majeurs.

Le LDF est très engagé à l'égard du développement de technologies d'essais visant à répondre aux besoins actuels et futurs. Il mène présentement des activités dans le domaine des essais thermiques, structuraux et en radiofréquences associés aux systèmes radar, de télécommunications et de télédétection. Ces activités ciblent plus particulièrement les mesures de décharge électrostatique sur les engins spatiaux, les mesures de rendement d'antennes, l'élaboration de matériel de soutien pour des structures légères de grande dimension et les essais sur du matériel destiné à des applications en orbite basse.

Un acteur de premier plan

Connu pour son rôle dans le succès du Programme spatial canadien, le LDF appuie le développement d'instruments, de systèmes et de sous-systèmes satellitaires dans le cadre des projets majeurs de l'ASC, incluant la Constellation RADARSAT, et le détecteur de guidage de précision du télescope Webb. Le LDF apporte un appui continu aux activités liées à la contribution du Canada à la Station spatiale internationale.

Le LDF a acquis une réputation internationale pour la compétence de son personnel et pour l'excellente qualité de son équipement et de ses services spécialisés. Jusqu'à présent, le LDF est la seule installation dans le monde à posséder l'accréditation INMARSAT pour la mise à l'essai des systèmes d'antennes aéronautiques. Le LDF assure une veille technologique en matière d'essais et se modernise régulièrement de sorte que l'industrie canadienne puisse continuer de bénéficier d'installations de pointe.

Le personnel du LDF est déterminé à fournir des services et des solutions de niveau international pour satisfaire les besoins à long terme du Programme spatial canadien relativement à la qualification de matériel spatial.

Aperçu des installations

Les installations du LDF offrent une gamme diversifiée de services, notamment d'essais sous vide thermique, d'essais d'équilibrage thermique, d'essais aux vibrations, d'essais modaux et d'essais en radiofréquences, ainsi que des services de mesure des propriétés de masse. Le laboratoire est l'une des rares installations de ce genre dans le monde capable de simuler l'énorme stress et les températures extrêmes associés au lancement de la navette et au vol spatial.

Le LDF possède :

Le LDF a également accès à un ensemble de services offerts par le Centre de recherches sur les communications (CRC), qui est situé au même endroit, de même qu'à l'installation d'essais acoustiques du Conseil national de recherches Canada pour recréer les conditions entourant un lancement.

En plus de ses installations principales, le laboratoire dispose de l'infrastructure nécessaire à l'exploitation d'un centre de cette envergure. Les installations auxiliaires comptent des bureaux, des salles de conférence, des aires d'entreposage, des salles de vérification ainsi que des ateliers internes de mécanique, d'électricité et d'électronique servant à la conception d'équipement sur mesure et à la fabrication de dispositifs.

Petite histoire du Laboratoire

L'année 1971 a marqué le début d'un ambitieux projet dans le cadre du Programme spatial canadien : la conception et la construction d'un satellite expérimental de télécommunications haute puissance et haute fréquence (bande Ku) visant à démontrer la faisabilité de la radiodiffusion directe. Le satellite technologique de télécommunications (CTS pour Communications Technology Satellite), ultérieurement rebaptisé HERMES, constituait alors le fruit d'une collaboration entre le Canada, fournisseur du satellite, et les États-Unis, responsables des services de lancement ainsi que de l'amplificateur haute puissance à tube à ondes progressives. HERMES fut lancé avec succès le 17 janvier 1976 à bord d'une fusée Delta 2916 à trois étages. Conçu à l'origine pour une durée utile de deux ans, le satellite a fonctionné pendant près de quatre ans, permettant ainsi d'accroître considérablement l'expertise du Canada dans le domaine spatial.

En plus de faire la démonstration de nouvelles capacités de communication, le Programme HERMES avait pour but de développer les compétences industrielles du Canada dans le domaine de la conception et de la construction de satellites et de sous-systèmes destinés à ces derniers. Pour appuyer la réalisation de ces objectifs, le gouvernement du Canada construisit également un centre national capable de répondre aux besoins de mise à l'épreuve de ces sous-systèmes. Le centre fut désigné Laboratoire David-Florida en l'honneur du gestionnaire du Programme HERMES, C. David Florida. Le LDF fut construit sur le site du CRC qui avait reçu le mandat de mettre au point le satellite HERMES.

Évoluer au même rythme que les besoins des clients

Inauguré officiellement en septembre 1972, le LDF comprenait un seul hall ayant les propriétés d'une salle blanche et servant à l'intégration et à l'entreposage, plusieurs petits caissons de vide thermique, une table vibrante de 53 kN (12 k lbf), une salle anéchoïde de 6 m × 6 m × 6 m (20 pi × 20 pi × 20 pi) ainsi que des locaux pour bureaux.

Après ses débuts modestes, le LDF s'est affirmé comme centre national du Canada voué à l'assemblage, à l'intégration et à la vérification d'engins spatiaux. Il est devenu une installation de calibre international offrant des services complets d'essais en environnement et pouvant valider les systèmes spatiaux les plus pointus qui soient à l'heure actuelle.

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