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Tim Haltigin - Scientifique principal de missions, Exploration spatiale

Tim Haltigin - Scientifique principal de missions, Exploration spatiale

À dire vrai, mon travail relève de la science-fiction. Je contribue aux efforts pour trouver des façons de braquer des rayons laser sur des astéroïdes : je n'arrive pas à croire que je suis payé pour faire ça! Je fais aussi partie d'un comité international qui élabore le plan précisant la façon dont nous nous occuperons des échantillons martiens, si nous arrivons un jour à en avoir. Nous faisons donc des recommandations au nom de la Terre entière!

Je suis fou de l'espace depuis mon enfance. J'ai grandi dans une ferme de la Saskatchewan. Ma voisine la plus proche se trouvait à trois milles de chez moi… et c'était ma grand-mère! J'aimais bien m'asseoir sur le balcon la nuit pour regarder le ciel, cette magnifique voute étoilée. Je me sens toujours comme un petit garçon. Ce que nous faisons et où nous allons ne cesse de m'émerveiller, de m'emplir d'espoir et de m'enthousiasmer.

Tim Haltigin, scientifique principal de missions – Exploration spatiale

Tim Haltigin est géomorphologue, c'est-à-dire un scientifique qui étudie les paysages et les processus qui les façonnent. Depuis que la sonde spatiale OSIRIS-REx a été lancée en direction de l'astéroïde Bennu en septembre 2016, il est responsable de l'instrument laser canadien qui cartographiera l'astéroïde pour trouver le meilleur endroit pour prélever un échantillon destiné à retourner sur Terre. Tim est l'exemple classique du passionné. Il a tout d'abord fait des études de biochimie, où il a effectué des recherches sur la malaria à l'Hôpital général de Toronto. Il a ensuite changé de domaine, la géographie, et fait sa maitrise sur la remise en valeur de l'habitat de la rivière Trout, l'hydraulique et la dynamique des fluides. Après avoir participé avec des amis, pour s'amuser, à un concours de l'Agence spatiale européenne sur la façon de trouver de l'eau sur Mars, il a été recruté par le professeur qui supervisait cette équipe de participants pour entreprendre des études de doctorat sur le pergélisol, où il a comparé des paysages de l'Extrême-Arctique canadien avec des paysages martiens similaires.

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