Canadarm2 : les dernières nouvelles sur le bras robotisé spatial
Qu'est-ce qui s'est passé du côté du Canadarm2 ces derniers mois? Le bras robotisé canadien de 17 mètres de long n'est pas resté là à rien faire bien souvent : il a servi à attraper des vaisseaux spatiaux, aidé à mener des expériences scientifiques et assuré le maintien en bon état de la Station spatiale internationale (SSI)!
En juin, le Canadarm2 a largué Cygnus depuis la Station. Il s'agissait du 17e vol de ce vaisseau-cargo. En plus d'acheminer des fournitures et des expériences scientifiques au laboratoire spatial, Cygnus aide à maintenir ou à remettre la Station à la bonne altitude, habituellement à 400 km. Pour ce faire, il allume ses moteurs.
Le , les contrôleurs de vol au sol ont utilisé le Canadarm2 pour saisir le sas de NanoRacks et le mettre loin de la Station en dépliant complètement le bras robotisé. Après une opération d'élimination, le sas a été ramarré au module Tranquility. Le sas sera aussi utilisé à des fins scientifiques et pourra larguer des satellites dans l'espace ainsi que servir à tester des technologies spatiales.
Le , le vaisseau Dragon de SpaceX a effectué sa 25e mission d'approvisionnement. Il s'est amarré de façon autonome le jour suivant. Le Canadarm2 et Dextre ont tous deux été utilisés pour décharger la soute non pressurisée, où il y avait notamment le spectromètre-imageur EMIT et une batterie. Le spectromètre-imageur, destiné à cartographier la composition minérale de divers types de poussière, a été installé sur la Station. La batterie a aussi été installée à l'extérieur de la Station, sur une plateforme. On a ensuite procédé, avec le Canadarm2, à l'inspection du vaisseau Dragon pour que son retour sur Terre se fasse sans anicroches.
Vers la fin de , le Canadarm2 a servi à placer des éléments de MISSE (Materials International Space Station Experiment), une série d'expériences réalisées à l'extérieur de la Station. Ces expériences portent sur la résistance de différents composants et matières aux rigueurs extrêmes du milieu spatial. La série la plus récente teste des éléments imprimés en 3D, des biomatériaux de protection contre le rayonnement, des cellules solaires minces et une protection thermique en paraffine.
Toutes ces opérations ont été menées depuis le sol, au centre de contrôle de la robotique au siège de l'Agence spatiale canadienne. Les contrôleurs de vol de Houston sont aussi en mesure de faire ce type de travail, tout comme les astronautes à bord de la Station.
À la fin du mois d'août, une articulation de rechange pour le Canadarm2 a été déplacée plus près du centre de la Station. Elle sera plus facile d'accès pour les futures missions de réparation.
L'automne est chargé pour le Canadarm2 : plusieurs missions d'approvisionnement sont prévues et des panneaux solaires seront installés. Le bras robotisé servira à attraper le vaisseau-cargo Cygnus, à l'amarrer, à le désamarrer et à le larguer dans l'espace pour le retour sur Terre. Les panneaux solaires enroulés seront acheminés à la Station lors de la mission SpX-26. Les astronautes pourront compter sur le Canadarm2 pour leur installation lors de sorties dans l'espace. Ne manquez pas le prochain billet sur notre célèbre bras robotisé, essentiel pour attraper les vaisseaux et les inspecter, et plus encore!
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