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Cadre de la politique spatiale du Canada

Les cinq principes directeurs

3. Le progrès grâce aux partenariats

L'espace est un domaine compétitif et les activités spatiales coûtent très cher. Le gouvernement du Canada cherchera donc à maintenir des partenariats afin de continuer à partager les coûts et les retombées des grands projets spatiaux. La collaboration avec des partenaires internationaux permettra de mettre en commun les données recueillies au profit des deux parties et d'obtenir des services ou des technologies qui ne seraient pas disponibles autrement. Parallèlement, des mesures efficaces de réglementation et de contrôle des exportations sont essentielles pour protéger les technologies et les données canadiennes contre le vol et pour éviter qu'elles ne tombent entre les mains d'intérêts hostiles.

4. L'excellence dans les capacités clés

Le Canada a connu un succès retentissant dans certains secteurs de la technologie spatiale – des télécommunications à la robotique en passant par la télédétection – et cette expertise s'est avérée très précieuse pour nous et pour nos partenaires internationaux. Le gouvernement continuera d'appuyer et de faire progresser les compétences canadiennes traditionnelles tout en restant à l'affût de nouveaux créneaux de réalisations technologiques.

5. Une source d'inspiration pour les Canadiens

Une nation à l'avant-garde et prospère a besoin d'une main-d'œuvre instruite et qualifiée. L'espace est un moyen très visible de motiver les jeunes Canadiens à faire carrière dans les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques. En collaborant avec l'industrie, les universités et les collèges, le gouvernement pourra promouvoir l'importance de l'espace dans les efforts visant à recruter, à appuyer et à conserver une main-d'œuvre hautement qualifiée.

Une source d'inspiration pour la prochaine génération

La feuille d'érable sur Mars

Le rover Curiosity envoyé par la NASA sur la planète Mars est équipé du spectromètre d'analyse des particules alpha et du rayonnement X (APXS) fabriqué au Canada, qui sonde la composition chimique des roches et du sol de Mars afin d'établir si la planète a déjà pu ou peut toujours soutenir la vie microbienne.

L'Agence spatiale canadienne a géré la conception de l'APXS avec MDA, entrepreneur principal de ce spectromètre, tandis que l'Université de Guelph en a assuré la direction scientifique.

Animation de l'atterrissage du rover Curiosity sur Mars en août 2011. Source : NASA

Dextre

À bord de la Station spatiale internationale, le « robot à tout faire » Dextre, fabriqué au Canada, est le seul robot agile qui effectue à la fois des travaux d'entretien de la station et des démonstrations de technologie de pointe. Il a marqué l'histoire spatiale en ravitaillant une maquette de satellite à l'extérieur de la station. Il a démontré que les robots peuvent réparer et ravitailler des satellites dans l'espace pour en augmenter la durée de vie et ainsi réduire les débris orbitaux.

Vidéo de Dextre en pleine action sur la Station spatiale internationale. Source : NASA

Chris Hadfield a conquis le cœur des Canadiens et capté l'attention du monde entier au cours d'une mission de cinq mois à bord de la Station spatiale internationale. Des écoles de partout au Canada ont participé à un concours invitant les élèves à concevoir leur propre expérience scientifique à être réalisée par Chris dans l'espace. Dans l'expérience gagnante, soumise par deux élèves de l'école secondaire Lakeview à Fall River, en Nouvelle-Écosse, on demandait à Chris de tordre une débarbouillette gorgée d'eau en microgravité pour vérifier la tension superficielle dans l'espace. Par ailleurs, plus de 7 000 élèves ont assisté à une expérience sur le rayonnement menée par Chris, et plus d'un million d'élèves ont parfait leurs connaissances en biologie et en physique grâce à des ressources pédagogiques liées à la mission. Source : Agence spatiale canadienne

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